Le secteur du transport à la voile se donne rendez-vous à Wind for Goods les 19&20 juin 2025

Les 19 et 20 juin 2025, Saint-Nazaire accueille la 3e édition de Wind for Goods, l’événement international dédié au transport maritime à la voile, organisé par l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement, en partenariat avec la Région Pays de la Loire et l’ADEME.

Cette édition, labellisée « La Mer en Commun », réserve une belle programmation, riche en conférences, tables-rondes, rencontres et démonstrations. Plus de 70 exposants sont attendus de la toute la France et de l’international pour présenter leurs solutions innovantes.

Filière prometteuse de la décarbonation du transport maritime, la propulsion vélique a franchi le cap symbolique des 100 navires en service et en commande. A l’heure où la filière opère un tournant crucial, cette 3e édition de Wind for Goods aura pour thème : « Transport maritime à la voile : le défi du déploiement à grande échelle ».

Actuellement, 90% des échanges de marchandises dans le monde sont réalisés par le transport maritime, responsable de 3% des émissions mondiales de CO2. Les dernières mesures réglementaires fixées par l’Organisation maritime internationale (OMI) en avril 2025 fixent pour objectif des émissions nettes nulles avant ou vers 2050. 

70 exposants de la propulsion vélique

La décarbonation du transport maritime est en marche, et la propulsion vélique en est la proue. L’événement Wind for Goods est l’occasion de réunir tous les deux ans, l’ensemble des acteurs de la filière, de la construction et conception de navires, aux affréteurs, armateurs, transporteurs, solutions digitales, équipements logistiques, fournisseurs de services, établissements financiers… Plus de 70 exposants sont attendus de France et de l’international.

Un programme riche

Avec une vingtaine de conférences et tables-rondes, le programme de l’’événement Wind for Goods constitue également, pour les acteurs industriels, transporteurs, organismes de régulation et associations professionnelles, une opportunité unique de rencontres et d’échanges sur les enjeux nationaux et internationaux de la filière.

Près de 20 conférences, tables-rondes et ateliers se tiendront sur les deux jours, en présence notamment de :

Les innovations du transport à la voile 2025

Parmi les innovations qui sont attendues à cette 3e édition, on peut noter :

Chantiers de l’Atlantique, Airseas, Grain de Sail, CWS, Zéphyr&Borée, Aeroforce, Iliens, Reel, Vaisala, VPLP Design, Wind Ship/IWSA font aussi partie des plus de 70 exposants ayant confirmé leur présence à cette troisième édition de Wind for Goods.

Le territoire de Nantes Saint-Nazaire se mobilise pour la décarbonation du maritime à l’événement Poseable

A Nantes, mardi 13 mai, l’événement Poseable a ouvert le débat et la réflexion sur la décarbonation des activités maritimes. Devant un parterre de 200 personnes, Erwan Jacquin, président de Meet2050, a plaidé pour une planification stratégique de la décarbonation du maritime.

A Nantes, mardi 13 mai, se tenait PoSEAble, le premier événement national dédié à la décarbonation des activités maritimes. Co-organisée par l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement et le Pôle Mer Bretagne Atlantique, cette première édition, d’envergure nationale, visait à ouvrir les échanges et à réfléchir collectivement aux défis et opportunités pour un avenir maritime plus durable, notamment à travers le transport maritime. Au programme : des plénières, networking, rendez-vous B2B et des ateliers de prospective pour réfléchir à un maritime plus durable.

« Le vrai sujet, c’est l’énergie »

Président et co-fondateur de l’Institut Meet2050, basé à Nantes, Erwan Jacquin a plaidé pour une planification de la stratégie de décarbonation du maritime. « Aujourd’hui, un armateur estime que le retour sur investissement pour la propulsion vélique soit inférieur à un an. Or, ce ROI est de plusieurs années », a expliqué l’expert. Et de poursuivre : « Le vrai sujet de la décarbonation du maritime, c’est l’énergie. On pourrait faire du méthanol, de l’hydrogène, etc. Mais, à un moment donné, il faudra bien faire de vrais choix. Il faut d’ores et déjà planifier, anticiper avec des bureaux d’études, des modèles économiques.  Les contraintes de marché et le retour sur investissement sont compliqués à estimer. C’est pourquoi il ne faut pas attendre que le marché décide pour nous. Il faut anticiper, planifier et se donner des priorités ». Une planification d’autant plus pertinente que les plans stratégiques des ports sont réalisés sur un horizon de 40 années, a précisé Christophe Leclerc, économiste à Nantes Saint-Nazaire Port.

POseable décarbonation maritime nantes

Imaginer les ports du futur

Les aléas liés au dérèglement climatique, aux pénuries d’énergie et de ressources, contraignent les ports à imaginer des scénarios de transformation des ports du futur. A l’occasion d’un atelier, 3 scénarios de ports ont été présentés par Frédéric Descombes, responsable de l’Ideas Laboratory au CEA : le port-île, le port-huître et le port polymorphe. « En cas d’événement extrême, les activités pourraient être concentrées sur quelques ports européens. Mais les ports pourraient aussi être utilisés pour la densification de la population. L’insularité est aussi à imaginer sur chaque façade maritime pour un port insubmersible », a résumé l’expert.

frédéric Descombes, CEA, Poseable
Frédéric Descombes, CEA

Démanteler les paquebots en Europe

Enfin, le sujet du démantèlement des paquebots en fin de vie. Paul Tourret, Directeur de l’Institut supérieur d’Economie Maritime (ISEMAR) basé à Saint-Nazaire, est intervenu sur cette problématique. « Aujourd’hui, le marché fait que l’on démantèle, en exportant les bateaux vers l’Espagne ou la Chine. Il faudrait une politique publique forte à ce sujet. La filière sidérurgique européenne est demandeuse de démantèlement. D’autant qu’il y a un enjeu autour du « green steel » (acier vert) « , a-t-il expliqué, allant jusqu’à imaginer que l’une des 3 formes portuaires de Saint-Nazaire soit dédiée au démantèlement.

« Repenser notre rapport aux ressources », Philippe Bihouix

Invité d’honneur de l’événement, Philippe Bihouix, auteur de la BD « Ressources : un défi pour l’humanité », a souligné l’urgence de repenser notre rapport aux ressources. Face à la pression croissante sur les matériaux décarbonés, l’ingénieur prône la sobriété, le partage de l’énergie, et l’optimisation des usages. L’innovation devra être autant sociale que technique, avec des changements profonds dans nos modes de vie. Il met en garde contre l’illusion d’un progrès purement technologique et appelle à l’action publique pour accélérer la transition.  D’après lui, il ne faut pas sous-estimer la capacité d’adaptation de l’humain, même si celle-ci doit être guidée par la puissance publique.

Philippe Bihouix, auteur de la BD « Ressources : un défi pour l’humanité »

Découvrez la synthèse de l’événement

Partager les connaissances, questionner les défis de la décarbonation du maritime. Découvrez les pistes qui ont été identifiées lors de cette journée du 13 mai 2025. A retrouver dans cette synthèse.

Learning expedition : explorer les pratiques européennes en transition

Pourquoi participer ?

Cette learning expedition est une opportunité unique de rencontrer des entreprises et des structures innovantes, expertes et pionnières dans les démarches de transition environnementale en Belgique et aux Pays-Bas. Vous aurez l’occasion de vous inspirer des meilleures pratiques et de créer un collectif engagé autour de ces sujets stratégiques pour le territoire de Nantes et Saint-Nazaire.

Qui peut participer ?

Cette expédition s’adresse aux expert.es et représentant.es d’entreprises et d’organisations de Nantes et Saint-Nazaire, fortement engagé.es sur ces sujets d’impact environnemental et sociétal.

Détails pratiques :

Comment s’inscrire ?

Pour en savoir plus sur la mission et manifester votre intérêt, vous pouvez :

Ne manquez pas cette occasion unique de vous immerger dans l’innovation durable et de contribuer activement à la transition environnementale et sociétale de notre territoire.

Rejoignez-nous pour cette aventure inspirante et enrichissante !

Nadia CHIBOUTI

Nadia CHIBOUTI

Responsable stratégie internationale

+33 (0)6 75 03 59 67

PoSEAble : le 1er événement dédié à la décarbonation maritime

Le 13 mai prochain à Nantes, se tiendra PoSEAble, le premier événement national dédié à la décarbonation des activités maritimes. Ce rendez-vous inédit vise à ouvrir les échanges, décloisonner les approches et réfléchir collectivement aux défis et opportunités pour un avenir maritime plus durable, en particulier dans le transport maritime. De notoriété nationale, cet événement s’adresse à l’ensemble des acteurs et experts de ce secteur :  chercheurs, industriels, réseaux professionnels, institutionnels et étudiants.  

Une journée pour repenser la décarbonation du maritime

Au cours de cette journée, les échanges s’articuleront autour de plénières, ateliers de prospective, networking et rendez-vous B2B. Co-organisé par l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement et le Pôle Mer Bretagne Atlantique, en partenariat avec Nantes Métropole et la CCI Nantes St-Nazaire, l’événement PoSEAble est porté par tous les acteurs engagés dans les transitions de la filière maritime : Nantes Université, EDF, Crédit Maritime, Région Pays de la Loire, St-Nazaire Agglo, Nantes Saint-Nazaire Port, Neopolia, MEET2050, Weamec, Centrale Nantes, Isemar, CEA.

Cette journée devrait rassembler de 200 à 250 participants issus du monde maritime, mais aussi des filières connexes.

« Le transport maritime, à la croisée des chemins entre ses enjeux environnementaux et économiques, doit se transformer pour répondre aux défis climatiques et sociétaux. Ce nouvel événement PoSEAble va permettre de connecter et fédérer l’ensemble des parties prenantes, afin de penser et construire un avenir maritime décarboné », souligne Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole.

Au programme

Parmi les experts attendus, à noter la présence de :

Philippe Bihouix : ingénieur, spécialiste des ressources minérales et auteur de la bande-dessinée « Ressources : un défi pour l’humanité »

Nelly Pons : auteure et conférencière, connue pour ses ouvrages tels que « Choisir de ralentir » et « Le grand épuisement », qui explorent les thématiques de l’épuisement individuel et écologique.

Les inscriptions à l’événement sont ouvertes sur le site internet de #PoSEAble.

La billetterie de l’événement Wind for Goods 2025 est ouverte !

-20% de réduction

A vos tickets ! La billetterie de Wind for Goods, l’événement incontournable du transport à la voile, vient d’être ouverte. Si vous prenez votre billet avant le 30 décembre 2024, vous profiterez d’une remise exceptionnelle de 20% sur le prix de votre billet !

Organisée par l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement, la 3e édition de l’événement se tiendra les 19 et 20 juin 2025 à Saint-Nazaire. Elle réserve une belle programmation, riche en tables-rondes, conférences, rencontres et expérimentations, avec notamment la possibilité d’effectuer des sorties en mer.

Près de 40 exposants déjà inscrits

Armateurs, affréteurs, constructeurs de navires, solutions innovantes, prototypes, … ce sont déjà près d’une quarantaine d’exposants qui se sont inscrits pour participer à cette 3e édition. Avec une nouvelle dimension internationale, près d’un quart des entreprises exposantes déjà inscrites sont issues de l’international comme l’Allemand Becker Marine ou l’institut suédois MARIN.

En juin 2023, la 2e édition de l’événement Wind for Goods avait déjà réuni plus de 1000 visiteurs, 50 entreprises et une vingtaine d’innovations. C’est une nouvelle occasion en 2025 de venir découvrir les acteurs et les solutions concrètes qui contribueront à la décarbonation du transport maritime international et lutter pour la préservation de l’environnement à grande échelle.

Pour s’inscrire, c’est ici

Wind for Goods, le rendez-vous international du transport à la voile, revient les 19 et 20 juin 2025 à Saint-Nazaire


A l’occasion du salon maritime international SMM qui se tient actuellement à Hambourg (Allemagne), l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement vient d’annoncer, avec ses partenaires *, la tenue de la 3ème édition de Wind for Goods, le rendez-vous international dédié au transport maritime à la voile, les 19 et 20 juin 2025 à Saint-Nazaire.

Les entreprises françaises et internationales du secteur seront à nouveau au rendez-vous de cet événement fédérateur. Sociétés d’ingénierie, armateurs, équipementiers, industriels, chargeurs, réseaux économiques, pôles de compétitivité, établissements de recherche et de formation, investisseurs et décideurs politiques se mobilisent pour échanger sur les avancées majeures du secteur, créer des synergies & accompagner la montée en puissance de la filière.

Alors que l’édition 2023 avait permis d’échanger sur les enjeux phares de la filière et de donner un coup de projecteur à des entreprises en valorisant leurs prototypes et technologies, l’édition 2025 a pour ambition de d’accélérer les mutations et projets de cette filière qui, même si elle reste émergente dans le vaste secteur du transport maritime, s’affirme à la pointe de toutes les innovations du secteur.  

D’après l’étude réalisée en 2023, dans le cadre de l’événement Wind for Goods, le potentiel de développement de cette filière du transport par le vent est réel. Elle constitue, qui plus est, une spécificité française. En effet, parmi les 31 entreprises pionnières de la propulsion par le vent dans le monde, 11 sont françaises et six sont situées sur le territoire de Nantes et Saint-Nazaire, qui dispose d’un savoir-faire à la croisée du maritime et de l’aéronautique et d’infrastructures particulièrement adaptées au développement de cette filière. Le territoire concentre d’ores et déjà 43% des emplois de la filière du transport à la voile et la moitié en 2030.

Au programme de ces deux journées, des conférences seront organisées afin d’échanger autour des principaux enjeux du transport maritime propulsé par le vent. L’occasion également de permettre aux acteurs internationaux présents de témoigner sur les réponses d’ampleur qu’ils prévoient pour répondre aux défis de la transition écologique. Des visites en mer et des sites phares de Nantes & Saint-Nazaire ainsi que des rendez-vous BtoB via une plateforme dédiée seront également organisés.

Lors des deux précédentes éditions, l’événement Wind for Goods avait réuni près de 1000 visiteurs, 50 entreprises et une vingtaine d’innovations du transport à la voile à Saint-Nazaire pour mettre en lumière les acteurs et les solutions concrètes contribuant à la décarbonation du transport maritime international et lutter pour la préservation de l’environnement à grande échelle.

En savoir + sur Wind for Goods



Coopérer pour mieux décarboner : à Saint-Nazaire, industriels, startups et acteurs publics sur le pont !

Organisé par Nantes Saint-Nazaire Développement, Saint-Nazaire Agglomération et Atlanpole, l’événement a exploré les enjeux des collaborations entre tech & industrie et des synergies public-privé au service de la décarbonation. Après une matinée centrée sur les usages industriels de l’IA, c’est par une conférence inspirante, proposée par le Blue Lab de Saint-Nazaire (dans le cadre du projet Atlic Innoblue) que l’après-midi a débuté. 

Difficile en effet de ne pas se laisser embarquer par le souffle du projet Zephir, porté par Marc Amerigo. Adepte de challenges et de projets complexes, l’ingénieur entrepreneur a accompagné plusieurs sportifs à battre des records dans des milieux extrêmes. Aujourd’hui, c’est aux côtés du champion du monde de windsurf Antoine Albeau qu’il cherche à « percer les secrets de la glisse absolue ». Basé sur le biomimétisme pour reproduire la puissance de glisse dans l’eau et dans l’air des poissons et des oiseaux, le projet fait de la planche à voile du champion un véritable laboratoire expérimental. Soutenu par 70 entreprises, Zephir conjugue intelligence collective et technologies de pointe : simulateur de vol et de navigation, big data, IA, calcul 3D, mesure embarquée, tests en soufflerie, réalité augmentée, motion capture, etc. L’objectif : concilier haute vitesse, stabilité, sécurité et efficacité énergétique. « Notre ambition n’est pas seulement d’établir de nouveaux records de vitesse à la voile, mais aussi contribuer, par ces innovations, à un univers décarboné », revendique Marc Amerigo. « Ces innovations sont transposables à tout ce qui glisse dans l’eau ou dans l’air et sont susceptibles d’intéresser d’autres sports nautiques, mais aussi des projets industriels »


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Collaborer pour innover et décarboner : une recette unanimement adoptée

Des technologies au service de la performance et de l’écoresponsabilité, un projet dopé par les collaborations… le projet Zephir fait écho aux solutions de la startup nantaise D-Ice Engineering. Sa technologie de modélisation et de simulation des opérations maritimes permet de sécuriser la navigation, mais également de réduire la consommation des navires et les émissions de gaz à effets de serres associées. Des technologies de rupture qui intègrent hydrodynamique, mathématiques appliquées, robotique et intelligence artificielle. La deeptech a ainsi « créé le cerveau » du Canopée, le cargo à propulsion hybride vélique et thermique dédié au transport des éléments d’Ariane 6. « Notre objectif est d’accélérer la transition énergétique », confie Sofien Kerkeni, son dirigeant. «Les défis qui s’imposent à nous du fait du changement climatique et de la transition énergétique rendent la collaboration de plus en plus indispensable ». Cela se traduit en interne par la coopération entre plusieurs métiers, mais aussi par « la collaboration avec de grandes entreprises, des pôles de compétitivité, des laboratoires internationaux ». Et pour Sofien Kerkeni, « c’est une chance d’être ancré à Nantes, sur un territoire qui porte ces valeurs. » 

Un constat partagé par Sébastien Leroy : « Saint-Nazaire et Nantes ont su se renouveler du point de vue industriel, de nombreuses pépites émergent, on sent une énergie palpable. » Le directeur open innovation du groupe Daher se félicite des collaborations fluides sur le territoire. Partenaire de l’IRT Jules Verne, l’équipementier et constructeur aéronautique, prestataire de services industriels, travaille de longue date avec les clusters et pôles de compétitivité. « Les innovations vont aujourd’hui beaucoup plus vite qu’avant. Si on n’avance pas dans une collaboration effective avec les différents acteurs, on se retrouve vite limité par ses propres moyens et dans sa capacité à mener des projets. »

Pour François Jan, directeur du PASCA (« Pôle d’expertises et réseau professionnel supply chain »), collaborer s’impose aussi comme « une évidence dans un domaine aussi transversal que la logistique ». « Il est nécessaire de collaborer à la fois en interne de la chaine, mais aussi avec d’autres acteurs tels que laboratoires de recherche, pôles de compétitivité et startups du territoire, porteurs de technologies et d’innovations. Des coopérations d’autant plus stratégiques que le transport est à l’origine de 31 % des émissions de gaz à effet de serre. » Au vu de ces enjeux, évoluer sur un territoire riche d’un « écosystème extrêmement dynamique et où les collectivités jouent un rôle moteur » constitue un atout certain. 

Décarbonation et collaboration vont également de pair pour Lhyfe, né de « la rencontre entre le domaine de l’électrolyse de l’eau et celui de l’énergie renouvelable », comme le souligne Ghislain Robert, directeur commercial France. Leader et pionnier de l’hydrogène vert renouvelable, l’entreprise implantée à Nantes a remporté l’appel à manifestation d’intérêt lancé par Nantes Saint-Nazaire Port pour développer un site de production d’hydrogène vert. Objectif : « produire plus de 80 tonnes d’hydrogène par jour pour décarboner l’écosystème portuaire ». Ghislain Robert salue « les grandes ambitions du territoire de Saint-Nazaire dans l’hydrogène ».


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Des acteurs publics et privés engagés

Les acteurs du territoire s’impliquent en effet aux côtés de ces entreprises innovantes et engagées pour faciliter et accélérer les transitions. Initiateur de l’appel à projets ZIBaC (Zone industrielle bas carbone), l’ADEME Pays de la Loire accompagne les entreprises déjà matures sur le long terme dans leur démarche de décarbonation, et incite les autres à se lancer, notamment en rejoignant des actions collectives telles que ACT (Accelerate Climate Transition). « Notre ambition est de massifier et accélérer la transition écologique des entreprises », commente Charline Arrivé, référente du programme Territoires d’industrie. 

L’Association de Décarbonation Loire Estuaire (Adele) illustre parfaitement la dynamique publique privée à l’œuvre sur le territoire. Elle regroupe en effet les collectivités locales, Nantes Saint-Nazaire Port et un pool d’industriels parmi les plus gros émetteurs de CO² du territoire, regroupés au sein de l’association AILE (Association des Industriels Loire Estuaire). Son rôle ? Organiser le pilotage opérationnel du programme Loire Estuaire Décarbonation (nom attribué au programme ZIBaC), notamment en lien avec l’ADEME. Son secrétaire général Martin Devyver en rappelle l’ambition : « passer d’un hub d’énergies carbonées à un hub d’énergies décarbonées, au service de la décarbonation du territoire et au-delà. » Une transformation « forcément collaborative », qui comporte un important volet sociétal, eu égard aux 30 000 emplois liés au Grand Port.

« L’économie mondiale est en grande partie liée au secteur maritime, ce qui rend sa décarbonation d’autant plus indispensable », appuie Frédéric Ravilly, délégué régional du Pôle Mer Bretagne Atlantique. « L’énergie du vent représente un potentiel énorme pour atteindre cet objectif, notamment pour le transport au long cours, mais aussi pour le cabotage ou les navires de transfert d’équipage sur les parcs éoliens ». Le Pôle Mer Bretagne Atlantique facilite le développement de projets autour de l’économie bleue par de la mise en réseau, l’identification de partenaires ou encore la recherche de financement.

« En tant que territoire, il est de notre rôle d’accompagner ces acteurs engagés dans la transition, en répondant à leurs besoins essentiels, tels que des surfaces foncières ou l’accès à des compétences », estime pour sa part Lorraine Bertrand, responsable du service Entreprises, Innovation et Enseignement supérieur de Saint-Nazaire agglomération. « Nous devons également veiller à ce que cette transformation entraine tout un tissu de sous-traitants, de PME et d’entreprises de services. »


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Anticiper les compétences pour accélérer les besoins en transitions

Comment accompagner la transition sur le volet des compétences ? Pour répondre aux besoins de ces nouveaux enjeux, encore faut-il savoir précisément « de quels métiers et compétences on parle, et connaitre les volumes pour pouvoir se projeter ». Chargée de mission Emploi, Transition et métiers de demain au sein du service emploi de Saint-Nazaire agglomération, Gaëlle Bottin pilote une étude sur l’évolution des métiers et des compétences liées à la transition énergétique. « Il s’agit avant tout de poser un diagnostic pour connaitre l’impact des transitions sur les métiers. Certains seront peut-être amenés à disparaitre, d’autres vont émerger, il convient d’anticiper les conséquences sur les compétences des salariés d’aujourd’hui et de demain. C’est l’ensemble du territoire qui se met en marche pour passer ces caps importants. »

Au sein de la French Tech Saint-Nazaire La Baule Pornic, la « commission Talents » prend le sujet des compétences à bras le corps, comme l’explique Pierre Minier, son président. L’association de dirigeants dans le numérique a ainsi cartographié l’ensemble des formations disponibles sur le territoire dès la seconde jusqu’à bac+8, afin d’identifier les manques et d’adapter les formations. La French Tech contribue par ailleurs à d’autres études, comme celle lancée par Patrick Pirrat, expert industriel, ex-responsable R&D aux Chantiers de l’Atlantique, afin d’évaluer les besoins en numérique.

En croissance de 20 % par an, les compétences sont un véritable enjeu pour Duqueine Atlantique et Mexico. Historiquement dédié à l’aéronautique, le concepteur et fabricant de pièces et sous-ensembles en matériaux composites hautes performances opère désormais aussi dans le nautisme. « Les compétences propres à l’aéronautique ne sont pas toutes transposables au monde maritime » témoigne son directeur Nicolas Henry, qui constate également la concurrence, en termes d’attractivité, des gros donneurs d’ordre sur des compétences de pointe. Parmi les leviers, « ouvrir les portes des entreprises aux jeunes et se rendre dans les écoles ».

Un rapprochement écoles/industrie que Sandrine Pincemin, directrice de l’école d’ingénieurs EPF à Saint-Nazaire, appelle de ses vœux. « L’attractivité des jeunes, et notamment des jeunes filles, pour ces métiers est devenue un sujet de préoccupation majeure ».

Dans ce contexte, le sens proposé par l’entreprise — Lhyfe et son objectif ambitieux de décarboner un milliard de tonnes de CO2 par an, soit 3 % de la production mondiale ; Duqueine qui fabrique le nouvel Imoca d’Armel Tripon en matériaux réemployés — s’impose pour susciter des vocations. Une filière industrielle high tech et décarbonée, qui attire les talents, une réalité en marche pour Saint-Nazaire !


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Un Job à Nantes #tech fait son grand retour au Devoxx en 2024

Lancée en 2021 par Nantes Saint-Nazaire Développement, La Cantine numérique et la FrenchTech Nantes, l’initiative « Un Job à Nantes #Tech » a pour objectif d’accompagner les entreprises nantaises dans leurs recrutements de talents numériques. Ce sont ainsi près de 300 postes qui ont été proposés par la vingtaine d’entreprises qui ont participé à la démarche collective en 2023. 

Le Devoxx du 17 au 19 avril 2024

Après son succès l’année dernière, le collectif d’entreprises nantaises se rendra à nouveau au Devoxx du 17 au 19 avril 2024 à Paris ! Il s’agit de l’un des plus gros salons de développeurs en France, qui se tient depuis plus de 10 ans à Paris. Pour rappel, le Devoxx c’est :

La participation au Devoxx permet à l’entreprise de développer sa marque employeur en profitant d’une visibilité optimale  auprès d’une cible qualifiée et de repartir avec près de 1 000 contacts ! C’est l’occasion aussi d’offrir aux collaborateurs (CTO / Tech Lead / VP Engineering) l’opportunité d’assister à des conférences inspirantes, et de rencontrer leurs pairs. Pour y participer, c’est très simple : il suffit d’adhérer au collectif Un Job à Nantes #Tech.  

Des actions à la carte pour 2024

En plus de la participation au Devoxx, les entreprises auront également la possibilité de choisir parmi d’autres actions à la carte :

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Les Avantages de l’adhésion à « Un Job à Nantes #Tech »

En rejoignant ‘Un Job à Nantes #Tech’, les entreprises se voient proposer un éventail de services conçus pour booster leur visibilité et attirer des talents tech de haut niveau. Voici un aperçu des services proposés :

Retour sur le collectif 2023


Membre actif de la démarche 2023, l’agence nantaise Kaïbee se félicite de cette participation. « Au sein du collectif, il y a des différents profils d’entreprises et différentes personnalités, ce qui contribue aux échanges. Cela apporte aussi en termes de communication et de visibilité« , souligne Bertrand Vigneront, directeur de l’agence. Même engouement chez iAdvize : « Le dispositif permet de créer une force de frappe pour montrer que le territoire de Nantes et de Saint-Nazaire est dynamique. Cela rassure les candidats car ce n’est pas une entreprise, mais un réseau qui les accueillent quand ils viennent s’installer« , rajoute Jessica Guyon VP people chez iAdvize. 

Inscrivez-vous avant le 22 janvier 2024 à Un Job à Nantes #Tech

Web2Day 2023 : comment mesurer son impact ?

On le savait déjà : à Nantes, tech et impact vont de pair. L’édition 2023 du Web2Day, du 31 mai au 2 juin derniers, vient à nouveau de le confirmer. Le festival affichait pour mission de donner la parole à celles et ceux qui font bouger les lignes afin d’avancer vers un futur souhaitable. On a ainsi pu s’inspirer du parcours d’entrepreneur.es idéalist.es comme la fondatrice d’Ada Tech School, Chloé Hermary, le co-fondateur de Beem Energy Ralph Feghali, le créateur d’Imagination Machine Rob Spiro ou encore la co-fondatrice d’Hello Asso Hannah Berkouk.

Des entrepreneur.es éclairé.es pour la plupart déjà présents sur le sol nantais : Ada Tech School a trouvé à Nantes un écosystème mature et inclusif pour l’ouverture de sa deuxième école, le studio de startups for good de Rob Spiro y fait  pousser depuis déjà 6 ans des projets à impact positif, tels que Beem Energy et ses kits de panneaux solaires pour les particuliers.

Aux côtés de ces entreprises qui mettent l’impact au cœur de leur stratégie, la mesure de l’impact a tout naturellement trouvé sa place dans les débats avec une conférence animée par Ricardo Scacchetti, fondateur de la startup nantaise Impact Track, à l’origine d’une plateforme qui facilite la mesure et la gestion de l’impact social et environnemental. Autour de lui, la cofondatrice de Citizing, Julie de Brux, qui a récemment rejoint l’écosystème nantais, ainsi que Céline Mas, fondatrice de Return for Society, et Fatemeh Jailani, fondatrice de Singa.

Vous avez dit « impact » ? 

Comme le rappelle Julie de Brux, « la notion d’impact désigne les conséquences d’une activité sur la planète et la société, qu’elles soient économiques, sociales ou environnementales. On parle ici des effets positifs ou négatifs qui surviennent à court ou long terme ». 

« Aucune entreprise n’est parfaite » prévient Céline Mas. Fondatrice du réseau de conseil en impact social Return for Society, elle aborde l’impact sous plusieurs angles, en reliant études et techniques cognitives. « Ce qui compte avant tout, c’est l’engagement : il ne s’agit pas de masquer ce qui est moins positif au sein de nos activités, mais plutôt de le reconnaitre et de voir comment on peut les améliorer. » Quant à la notion d’entreprise à impact, s’il n’y a pas de définition juridique, on s’accorde à désigner sous ce terme « les organisations ayant comme finalité un impact positif ». 

C’est le cas de Singa, qui contribue à créer une société plus inclusive en rassemblant population locale et nouveaux arrivants (personnes réfugiées, demandeurs d’asile…) autour de projets sociaux, professionnels et entrepreneuriaux. Fatimeh Jailani, sa directrice des opérations, voit dans la notion d’impact l’ensemble de ce qui sera mis en place pour arriver à cet eldorado voulu par Singa : un écosystème inclusif où ces nouveaux arrivants pourront se réaliser comme les autres. 


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Mesurer l’impact : pourquoi ?

Pour Julie de Brux, « mesurer l’impact représente une aide à la décision. Estimée en amont, elle permet de prendre des décisions plus justes et convaincre des financeurs. Au fil de l’eau, le calcul de l’impact aide à piloter et ajuster son activité. » 

Parallèlement au nombre croissant d’entreprises à impact, le besoin d’évaluer et de calculer cet impact s’est naturellement fait jour. « La mesure d’impact est passée en quelques années “d’un ‘nice to have’ à un ‘must have’» résume la co-fondatrice de Citizing, qui rappelle que “les investissements publics de l’État d’un montant supérieur à 20 millions d’euros sont déjà soumis à l’obligation de mesurer leur retour sur investissement socio-économique et environnemental, comme ce le sera bientôt le cas pour les collectivités locales et les fonds d’investissement, en particulier les fonds dits à impact.” 

Des approches complémentaires

Pour cette docteure en économie, utiliser une même unité pour comparer les impacts négatifs et positifs s’impose. C’est en l’occurrence l’unité monétaire que Citizing emploie pour mesurer l’impact des investissements publics et privés : “pour un euro investi, notre méthode permet de connaître quelle valeur économique, sociale et environnementale l’activité va créer pour la société et pour la planète.” 

Céline Mas rappelle qu’il n’existe pas à ce jour de norme internationale de mesure d’impact. “On peut toutefois se référer à des cadres tels que les objectifs de développement durable (ODD) ou le Global Compact pour définir des indicateurs. Mais il n’y a pas d’indicateur pour tout. Il est ainsi difficile de mesurer l’invisible, comme des modifications des comportements. La mesure d’impact n’a rien d’une science exacte, ce qui n’est pas toujours facile à comprendre pour les entreprises qui s’attendent à des éléments précis”. L’entrepreneure sociale confie n’avoir de cesse de s’interroger avant chaque projet de mesure d’impact qu’elle est amenée à étudier. “C’est un sujet en construction, qui exige de l’humilité et du temps. On est dans de la recherche appliquée. Il faut se poser beaucoup de questions, travailler en équipes, c’est ce qui rend la discipline passionnante ! » 

Mesurer l’invisible, un enjeu à relever par la coopération

Un constat partagé par Fatemeh Jailani, pour qui le fait de mesurer l’impact par des indicateurs quantitatifs et tangibles rencontre certaines limites. « Nous pouvons certes calculer le nombre de nouveaux arrivants accompagnés, le nombre d’emplois qu’ils ont trouvés ou d’entreprises qu’ils ont créées, mais quid de la qualité de leur emploi ou de leur ressenti ? Il est indispensable de compléter les indicateurs quantitatifs par d’autres, qualitatifs. Notre mission chez Singa est d’aider les nouveaux arrivants à se débarrasser de l’étiquette de réfugié qui leur colle à la peau, et de retrouver une identité. Mais l’épanouissement, le bien-être ne se laissent pas mesurer facilement. Chez Singa, on essaie de mettre des mots sur des non-dits.« 

Fatimeh Jailani estime ainsi qu’il est nécessaire de « casser les silos pour adopter des normes à la hauteur des enjeux. Nous devons réunir des personnes qui travaillent sur différents types d’expérience pour réussir à capter les non-dits. Le sujet est si riche qu’il mérite d’être alimenté par toutes celles et ceux qui s’y consacrent ! »

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Transport à la voile : 50% des emplois de la filière à Nantes & Saint-Nazaire en 2030

Aujourd’hui, 90% des échanges de marchandises dans le monde sont réalisés par le transport maritime, responsable de 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Si rien n’est entrepris, l’Organisation maritime internationale (OMI) estime que les émissions de CO2 issues du transport maritime pourraient encore augmenter de 50%. Par conséquent, l’OMI a adopté une stratégie visant à diminuer de 50% les émissions de GES de la flotte mondiale d’ici 2050. 

Un potentiel de 10.000 navires équipés en 2030

A l’heure actuelle, on compte 25 grands navires marchands existants équipés de la propulsion vélique dans le monde. L’étude réalisée par le cabinet Avisa Partners estime que ce sont quelque 10.000 navires qui pourraient être équipés de cette technologie d’ici 2030 et jusqu’à 40.000 d’ici 2050, ce qui représenterait alors 45% de la flotte mondiale. Compte tenu de ses atouts et de son avance technologique, la France pourrait occuper une place importante dans le développement de cette filière et prendre une part de marché comprise entre 20% à 30%, selon l’étude.  

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Des technologies innovantes

Au cours des dernières années, des développeurs de solutions technologiques variées et prometteuses dans le domaine du transport à la voile ont fait le choix de s’installer sur le territoire de Nantes&Saint-Nazaire. Historiquement à Saint-Nazaire, les Chantiers de l’Atlantique ont développé leur technologie autour de la voile SolidSail. D’autres ont fait le choix de venir s’y installer. Airseas, issue de l’entreprise Airbus, a choisi de quitter Toulouse pour implanter son siège social à Nantes début 2020. Wisamo, initiative du groupe Michelin, a installé ses équipes en juillet 2022 à Nantes au sein du bâtiment Le Brick. Le Nantais Neoline a annoncé en tout début de cette année la construction de son premier cargo à voile le Neoliner, conçu à Nantes, et qui sera mis à l’eau mi-2025. Le Parisien CWS qui développe une aile rigide et vient d’annoncer la construction de son usine de production à Saint-Nazaire. Enfin, dans les bâtiments de l’Ecole centrale de Nantes, Farwind lance la construction d‘un prototype de rotors pour propulser les navires.

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2.250 emplois à nantes & Saint-Nazaire en 2030 

Toutes ces opportunités permettent d’envisager la propulsion par le vent comme une puissante filière d’avenir, fortement créatrice d’emploi pour l’économie française et en particulier à Nantes & Saint-Nazaire. D’après les projections de l’étude, la filière du transport à la voile compte 550 emplois directs en France en 2023, dont 43% sont localisés à Nantes & Saint-Nazaire. D’ici 2030, ce chiffre pourrait être multiplié par 5 à 10 et le territoire concentrerait alors plus de 50% de l’emploi dans la filière. Les entreprises déjà installées ont un fort potentiel sur le territoire d’ici 2030 : rien que chez les équipementiers, ce sont 1500 emplois qui sont annoncés chez Airseas à Nantes, 500 chez CWS, 200 pour les Chantiers de l’Atlantique et 50 chez Wisamo. 

> Consulter l’étude complète sur la filière propulsion vélique