Nutrition : BioMère choisit Nantes pour produire ses jus à base de kombucha

« C’est quand ma mère a connu de sérieux problèmes de santé que j’ai commencé à m’intéresser à l’alimentation saine », raconte Antoine Martin. Alors jeune ingénieur en géologie, il se prend de passion pour le sujet. « Je voulais comprendre pourquoi l’espérance de vie en bonne santé stagne, quel est l’impact de l’alimentation sur notre physiologie et comment conserver un état de santé optimal ». Tout en se formant à la micronutrition, il expérimente la production artisanale de kéfir et de jus naturels… et découvre le kombucha. Convaincu par ses propriétés nutritionnelles, il laisse tout tomber pour se consacrer exclusivement à sa production, rejoint dans l’aventure par François Verdier. Les deux créateurs se donnent pour ambition de populariser le kombucha et travaillent sur son aromatisation par l’ajout d’infusions et de jus naturels. « Exclusivement des ingrédients d’origine biologique et issus du commerce équitable », précise Antoine Martin. 

Un label entreprise solidaire 

C’est tout naturellement dans une vision durable que l’entreprise se construit. « Nous avons formalisé ce que nous faisions instinctivement en suivant le référentiel du label BioED ». Gouvernance, ressources humaines, empreinte environnementale, qualité du produit, ancrage local… toutes les pratiques de l’entreprise sont passées au crible de l’écoresponsabilité. « Des choix évidents mais pour autant pas toujours simples à mettre en œuvre » confie Antoine Martin. « Parce que le plastique n’était pas une option, nous avons opté pour des bouteilles en bagasse, issue de la valorisation de la canne à sucre, une solution plus coûteuse mais en phase avec nos valeurs ».

Leur engagement à participer à la création d’une société plus juste vaudra à BioMère d’être agréée Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS). « La promotion d’une alimentation plus saine et plus responsable est au cœur de nos statuts, et les bénéfices sont réinvestis dans le développement de l’activité ou la rémunération des salariés ». 

nantes-saint-nazaire-news-article-15b9bacf-baee-4ba7-96cd-5670a3ebe151-1392663341.jpg

Nantes : un écosystème propice à l’alimentation durable et à l’économie sociale et solidaire

Née en Ile de-France, c’est désormais dans la métropole nantaise que l’aventure se poursuit pour BioMère et ses douze salariés. L’entreprise emménagera en juin sur un site à Carquefou, près de Nantes. Ce nouvel outil de production lui permettra de passer de 20 000 litres de kombucha par mois à 90 000 d’ici trois ans. Un investissement de 750 000 euros, en partie financé par une récente levée de fonds. « Nantes a fait l’unanimité auprès de l’équipe : outre son écosystème riche dans l’alimentation, son avancée dans l’économie sociale et solidaire, elle a séduit les plus jeunes par son dynamisme et sa qualité de vie ». Une fois installés, les fondateurs auront à cœur de tisser des liens sur le territoire. L’entreprise a d’ores et déjà rejoint le réseau des Entrepreneurs bio des Pays de la Loire et se projette dans une levée de fonds auprès du réseau ABAB.

Pour en savoir plus sur Jubiles

«Les femmes ont un rôle à jouer pour rendre le numérique plus responsable»

Votre nomination semble illustrer la volonté d’une plus grande ouverture aux femmes dans ce secteur réputé si masculin…

L’association Agir pour le Développement du Numérique dans l’Ouest (ADN Ouest) avait déjà à cœur depuis longtemps de féminiser son conseil d’administration. J’avais déjà en charge le dossier du marketing digital de l’association depuis 4 ans. J’ai aussi organisé un événement sur le sujet de la place des femmes dans la filière dans le cadre des évènements proposés par l’association. Je n’avais pas en tête d’être présidente. C’est l’ancien Président qui m’a poussé et une amie féministe qui m’a ouvert les yeux. Elle m’a dit que si vu mon parcours, je n’osais pas prendre la parole et ce type de responsabilité, alors rien ne changerait car la société est ainsi faite, qu’il faut des modèles pour casser les stéréotypes. Depuis cette conversation, mon leitmotiv est de m’obliger à prendre la parole pour donner à voir, donner envie aux générations futures d’embrasser une carrière numérique. Donc, je m’oblige à accepter toute proposition d’intervention (tables rondes, conférence, ateliers…), même si  je ne me sens pas spécialement légitime sur le sujet ! La visibilité des femmes est un volet important si l’on veut inverser la tendance actuelle de régression concernant le nombre de femmes employés dans la filière du numérique.

« Une amie féministe m’a ouvert les yeux. Depuis, mon leitmotiv est de m’obliger à prendre la parole pour donner à voir, donner envie aux générations futures d’embrasser une carrière numérique »

J’ai pris cette présidence pour montrer que les femmes peuvent le faire et qu’elles peuvent apporter quelque chose. Pour paraphraser Kamala Harris (rires), je suis la première Présidente d’ADN Ouest et j’espère que je ne serai pas la dernière ! C’est un honneur que de pouvoir montrer que ces métiers ont besoin des femmes et il est très important d’œuvrer pour arriver à la mixité dans la filière ! Et il est utile de rappeler que mixité veut dire 33% de femmes. On est loin de la parité qui est à 50%. C’est donc un objectif qui reste somme toute modeste !

Quel constat dressez-vous sur l’évolution de la place des femmes dans la tech ? 

En Pays de la Loire, on ne compte que 19% de femmes dans le numérique, on est proche du taux national qui est de 21%. C’est un chiffre qui stagne depuis plusieurs années, et le taux de candidature féminine dans les recrutements n’est qu’à 10%, donc ce n’est pas près de s’améliorer. C’est un sujet plus global : on assiste depuis plusieurs années à un décrochage de 5 à 10% des femmes dans les métiers scientifiques en France. Cette lutte est compliquée parce que les stéréotypes s’installent dès l’enfance. Dans les études supérieures en informatique, les femmes ne représentent toujours que 15% des effectifs en Pays de la Loire. Et ce chiffre ne fait que se dégrader. On avait encore beaucoup d’analystes programmeuses femmes dans les années 80/90. Mais à partir du moment où l’informatique s’est démocratisée et ou ces métiers ont été mieux rémunérés, les hommes s’y sont aussi intéressés. L’avènement des jeux vidéo a également installé un stéréotype de genre sur tous les sujets du numérique. A l’heure de l’accès à l’intelligence artificielle et aux datas, les biais de genre posés par la non-mixité de la filière est encore plus problématique pour de nombreux services développés à destination de la population si des concepteurs femmes n’y ont pas été associés. Ce phénomène a fait l’objet d’études de recherche documentée. Mais on peut citer des exemples concrets d’entreprises qui ont raté le lancement d’un produit qui pouvait potentiellement concerner la moitié de la population (les femmes) comme l’Apple Watch conçu par des hommes, et qui de fait s’adaptait mal aux poignets féminins. Par ailleurs et c’est paradoxal, il est prouvé qu’une équipe mixte est plus performante qu’une équipe 100% masculine ! On voit que notre marge de progression collective sur ce sujet est phénoménale…

19% des femmes seulement dans les métiers du numérique en France. Quelles actions vous semblent pertinentes de mettre en œuvre dans le cadre de votre mandat pour faire évoluer les choses? 

L’association fait déjà des choses pour attirer les femmes, à travers 3 types d’actions majeures. 

Girls‘R coding : stage gratuit de codage pour les collégiennes. On leur propose des ateliers de découverte de codage ou sur l’intelligence artificielle, puis on leur présente des parcours de femmes et on leur fait visiter des entreprises !

– Le safari des métiers qui permet de montrer tous les métiers du numérique et faire rencontrer des acteurs professionnels aux étudiants, lycéens et personnes en reconversion. 

– « Invest in digital people », c’est un programme de formation pour reconvertir des personnes en recherche d’emploi. Un programme ouvert à tous qui ne nécessite pas d’être issu du numérique, en partenariat avec Pole Emploi et des entreprises locales. Quarante personnes en ont bénéficié l’année dernière. 

J’aimerais lancer un programme à destination des enfants car c’est vers 10 ans que les stéréotypes s’installent. Et proposer à nos 3500 adhérents un kit pour initier les élèves des écoles primaires de leur quartier au codage lors d’ateliers car l’accès à cette compétence est encore très inégale sur le territoire (tous les enseignants malheureusement ne maîtrisent pas ce type de compétence).      

On soutient également l’association Femmes du digital de l’ouest ! Et nous avons commencé à organiser des afterworks en commun à Nantes et Angers pour faire connaître nos actions à nos deux réseaux.

Lors de la Journée du Numérique Responsable de l’Ouest (soutenu par Tech for Good) qui s’est tenue à Nantes récemment, vous avez souligné le rôle des femmes pour rendre la tech plus responsable.

En quoi les femmes ont-elles une sensibilité plus forte aux enjeux du numérique responsable ? 

Peut-être parce que les femmes ont une approche différente, plus globale. Elles sont plus sensibles à l’humain, centrées sur l’usager, plus appétente au collaboratif, plus ouvertes à l’avenir et à l’impact du numérique sur l’écologie. Juste un exemple qui m’a beaucoup frappé. En tant que directrice des services numériques au Conseil départemental de Loire-Atlantique, j’ai organisé des « Journées Clean Day » pour inciter les utilisateurs de mon institution à nettoyer leurs données, une journée du ménage numérique en somme. 80% des personnes qui s’y sont inscrites étaient des femmes ! Donc on a besoin des femmes parce qu’elles auront le souci de veiller à avoir le moins d’impact possible sur ce qui est produit. Mais on a bien entendu aussi besoin des hommes sur ce sujet !

Le numérique pour être responsable doit être à la fois écologique, solidaire et humaniste. Il doit être inclusif, et parler à tout le monde quelles que soient les différences (genre, handicap, diversité…). Il doit être fait par les femmes, par des personnes en situation de handicap, de diversité sociale, ou d’origine, etc. tout simplement pour garantir la diversité des cas d’usages. La loi sur l’accessibilité numérique de ce point de vue constitue une belle avancée !

Côté ADN Ouest, nous avons un programme « ADN Solidarity » pour venir en soutien aux associations qui portent des projets numériques d’inclusion, d’émancipation et de solidarité sur le territoire, et ce grâce à un fonds de dotation alimenté par nos partenaires qui sont souvent des acteurs de la filière.

     Exemple d’associations soutenues :

FACE «Wi-Filles»

BECOMTECH

Pop Média

AFEV

ESTIM Numérique (Ramène ta mère dans la tech !)

Par Le Monde

Défi Emploi

« Il faut encourager l’entrepreneuriat féminin dans la tech »

Comment vous est venue l’idée de créer Mixity ? En quoi cette plateforme répond-elle à un besoin ? 

Depuis que je suis entrepreneure dans la tech, j’ai toujours été engagée sur l’innovation sociale au-delà de l’innovation technologique. En accompagnant des organisations, en réfléchissant sur des enjeux de diversité, je me suis rendue compte que les entreprises n’étaient pas forcément outillées sur le pilotage de leur responsabilité sociale. Autant elles savent faire du pilotage sur la performance économique ou environnementale, autant elles sont complètement dépourvues d’outils quand il s’agit de mesurer leur capital humain. Pour aider les entreprises à améliorer leurs politiques de diversité et inclusion, Mixity audite leurs pratiques et génère leur empreinte diversité et inclusion, de la même manière qu’il existe une empreinte carbone pour la planète. Cela permet de voir à quel niveau de maturité l’entreprise se situe sur les enjeux d’égalité femme/homme, handicap, diversité culturelle et sociale, pyramide des âges, orientation sexuelle et genre. 

Cela permet aux entreprises d’avoir une photographie concrète et de piloter leur stratégie en fonction d’indicateurs de progrès afin de démontrer, par la preuve, que ce qu’elles font a un vrai impact sur les collaborateurs. Aujourd’hui, nos clients sont pour un tiers des grandes entreprises, un tiers des PME et un tiers des ETI. En 2022, nous allons aussi adresser les écoles et les collectivités. 

Comment cet outil permet-il d’améliorer l’égalité homme/femme dans l’entreprise ? 

Il permet à l’entreprise d’analyser ses pratiques RH et RSE au travers d’une solution digitale qui permet de mesurer, piloter et promouvoir ses engagements. Quand on regarde les questions d’égalité homme/femme dans l’entreprise, il est important d’aller plus loin que l’étude des écarts de salaires et de la mixité dans les instances de gouvernance. Elle concerne également les politiques parentalité, les équilibres de vie, les efforts de promotion et de formation, l’évolution de carrière, ou la représentation des femmes dans les équipes à fort enjeu stratégique business. Nous aidons ainsi l’entreprise à prioriser ses actions, en fonction d’une analyse 360° de ses enjeux. Tous ces champs d’actions doivent être adressés en parallèle pour faire réellement bouger les choses et aider l’entreprise à atteindre ses objectifs d’égalité femmes-hommes. 

Les entreprises peuvent s’évaluer sur notre plateforme digitale, puis nos experts analysent les données et proposent des plans d’actions pour les aider concrètement à construire leur stratégie et leurs indicateurs de pilotage. 

En tant qu’entrepreneure, quel constat dressez-vous de l’évolution de la place des femmes dans l’entreprise ? 

Certes, cette évolution n’est jamais assez rapide. Le chemin est encore long pour atteindre une égalité réelle des chances à l’embauche et dans l’évolution de carrière. La réglementation, à travers la loi Rixain, fait avancer les choses et demande aux entreprises de s’engager davantage sur la mixité dans les conseils d’administration. Autre exemple, elle incite la BPI à féminiser davantage son comité de sélection pour l’attribution des financements à l’innovation. 

Reste que, comme le montre plusieurs études, notamment menées par le collectif SISTA, seuls 10% des créateurs d’entreprises dans la tech sont des femmes. Il y a besoin de montrer ces femmes et de rappeler que ce ne sont pas forcément des superwomen et que l’entrepreneuriat est possible pour toutes les femmes qui ont envie de se lancer ! Il convient aussi d’agir sur le financement des startups, car aujourd’hui encore, seulement 2% des fonds investis dans les startups sont alloués à des startups créées par des femmes. Les fonds d’investissement doivent aussi lutter contre leurs propres biais. Il faut encourager l’entrepreneuriat féminin dans la tech. Mixity s’engage aussi à leurs côtés pour réaliser des analyses d’investissement sur le volet de la mixité et de la diversité. Serena Venture Capital a été le premier fond à s’engager avec Mixity sur ces enjeux. 

nantes-saint-nazaire-news-article-ec2f3d64-3055-4406-a24f-7eac154e34f7-9845622777.jpg

Johanna Rolland, maire de Nantes, porte l’ambition de faire de Nantes une ville non sexiste à l’horizon 2030. Comment pensez-vous pouvoir y apporter votre contribution ? 

Je suis très fière et très heureuse que cette ambition soit portée à Nantes, ma ville d’adoption. Ma pierre à l’édifice pourrait être de contribuer à définir des indicateurs de pilotage pour voir comment on réussit ensemble cette ville non sexiste. Comment la collectivité peut mettre en place un budget genré pour sa propre organisation, comment définir des indicateurs et objectifs sur de multiples enjeux comme l’accès aux soins des femmes, l’accès à la ville pour les femmes en termes de sécurité, la pratique du sport… et pour encourager l’entrepreneuriat féminin avec des engagements de financement et des objectifs de croissance du taux d’entreprises créé par des femmes ou des équipes mixtes.  Au-delà de la vision, qui est très importante, il me semble important de définir des indicateurs concrets pour savoir de quoi on part et où on veut aller à horizon 2025 ou 2030. 

En savoir + : https://www.mixity.co/

Mixity startup à impact à l’honneur de l’émission Raison d’Etre sur BFM TV 

BELLVISION : « Les femmes cheffes d’entreprises sont encore trop rares dans le numérique »

Nelly Barreau a créé Bell Vision, une entreprise de services numériques, en 1997 à Saint-Nazaire. Le secteur était alors peu investi par les femmes, à plus forte raison en tant que cheffes d’entreprise. Cette situation n’a pas beaucoup évolué, selon la fondatrice nazairienne, par ailleurs très investie sur les enjeux sociétaux liés à son domaine comme le numérique responsable.

Comment vous est venue l’idée de créer votre entreprise dans le numérique ?  

Après mes études d’ingénieure en informatique et télécommunications à l’EPF (École Polytechnique Féminine), je souhaitais revenir dans la région. N’ayant pas d’opportunité d’emploi sur la presqu’île, j’ai pris la décision de créer mon entreprise. Les femmes entrepreneures étaient rares à l’époque. Il n’y avait pas non plus d’entrepreneurs dans ma famille, mon père travaillait aux Chantiers de l’Atlantique et ma mère au centre des impôts de Saint-Nazaire. Mon objectif était de créer des sites internet mais le marché à cette époque n’était pas mûr, j’ai donc commencé dans la distribution de matériel et le service informatique, des métiers traditionnellement masculins. En tant que femme, je n’avais pas d’autre choix que d’être à la pointe sur la technique pour être légitime!

Aujourd’hui encore, je constate que les femmes sont peu nombreuses dans le domaine, a fortiori les cheffes d’entreprise. Autant on va trouver beaucoup de femmes dans la communication digitale, les réseaux sociaux, le design, mais sur le développement pur ou l’infrastructure réseaux et système, il n’y en a pas ou peu ! Est-ce un problème de motivation ? D’idées préconçues ? Je ne saurais expliquer les raisons de cette sous-représentation.

Comment les femmes peuvent-elles faire bouger les lignes vers un numérique plus responsable ?  

Je pense qu’il s’agit plutôt de sensibilité personnelle. Je vois de nombreux hommes s’emparer du sujet. Pour ma part, je m’y intéresse depuis longtemps. Nous avons commencé par des compensations de notre bilan carbone, avec des actions comme la mise en place de ruches ou la participation à des programmes de reforestation. Ce n’est bien sûr pas suffisant, c’est pourquoi nous développons aujourd’hui d’autres projets davantage liés à notre cœur de métier. Nous allons lancer d’ici deux mois un site dédié à la vente de matériel informatique reconditionné à destination des professionnels et des associations. Je ne supporte plus d’assister au gaspillage massif à l’œuvre depuis des années dans les entreprises. Un poste qui a servi à de la conception assistée par ordinateur peut tout à fait trouver une seconde vie en bureautique. Nous souhaitons limiter le périmètre de vente au niveau local pour limiter notre empreinte environnementale. Si nous pouvons par la même occasion créer de l’emploi, et pourquoi pas dédié aux femmes, le projet n’en aura que plus de sens !

« Nous allons lancer d’ici deux mois un site dédié à la vente de matériel informatique reconditionné à destination des professionnels et des associations. »

J’ai par ailleurs missionné mon équipe sur le développement de sites web « low tech », plus sobres et plus légers. Notre site de vente de matériel reconditionné sera bien sûr développé selon ce modèle. Enfin, une des questions les plus cruciales pour moi reste l’hébergement des données. Quand je vois l’empreinte carbone des data centers, cela me fait bondir ! Je pense qu’il est possible de se rassembler pour créer à plusieurs un data center vertueux. J’aimerais beaucoup terminer ma carrière sur un beau projet de la sorte !

« Il est possible de se rassembler pour créer à plusieurs un data center vertueux. J’aimerais beaucoup terminer ma carrière sur un beau projet de la sorte ! »

Comment voyez-vous votre ville de Saint-Nazaire évoluer ? 

Saint-Nazaire a longtemps pâti de son image industrielle, mais c’est devenu une belle ville, agréable à vivre, avec des aménagements de qualité comme le front de mer et des projets ambitieux tels que Ville Port. Le tissu économique, qu’on n’avait tendance à voir qu’à travers le prisme des grandes entreprises, s’est enrichi et diversifié. On y trouve aujourd’hui de belles sociétés de toutes tailles, et le secteur du numérique y occupe une place de choix. Saint-Nazaire ne peut que poursuivre sur cette dynamique !

Pour en savoir plus sur Bell Vision

Numérique : Shodo impulse son modèle social à Nantes

Shodo est une Entreprise de Service numérique (ESN) qui conseille, forme et accompagne les organisations dans la réalisation de leurs projets informatiques et l’adoption de nouvelles techniques d’ingénierie. « Notre valeur ajoutée est de faire du développement logiciel dans le respect des règles du Clean Code et du Software Craftsmanship, l’artisanat logiciel en français », explique Adrien Cruchon, cofondateur de Shodo Nantes, aux côtés de Thomas Carpaye, son associé. L’artisanat logiciel, c’est-à-dire ? « Quand l’un de nos membres intervient chez un client, en immersion, il participe au partage des bonnes pratiques de développement permettant l’écriture d’un code propre, évolutif, lisible et maintenable ». Du code dans les règles de l’art en somme.

Shodo, une entreprise libérée qui partage les bénéfices

« La justice sociale est au cœur de notre modèle : nous avons décidé de sortir du schéma où les meilleurs négociateurs sont ceux qui ont toujours les meilleurs salaires et avantages. Nous sommes dans une véritable démarche militante, avec une vision de partage et de transparence ». Ainsi, toutes les rémunérations sont basées sur une grille publiée dans les statuts de l’entreprise, accessible librement sur leur site web. « Une transparence également commerciale puisque nous dévoilons à nos clients la marge réalisée par Shodo lors de chaque mission. Celle-ci est fixe et, une fois atteinte, la totalité de la marge supplémentaire est utilisée pour financer des rémunérations variables, des jours de congés ou de veille supplémentaires pour nos membres ». Shodo prône aussi une transparence de la gouvernance. « Nous avons établi un pacte social où toutes les parties prenantes à l’écosystème sont en mesure d’appréhender les enjeux auxquels est confrontée l’entreprise. Résultat : nous avons un accueil très favorable de la communauté des développeurs. Nous recrutons principalement par candidatures spontanées et cooptations et nous n’avons pas besoin d’investir massivement pour chercher des talents ».

Nantes, territoire exceptionnel pour la Tech

« Nous faisons le choix de la croissance raisonnée », ajoute Jonathan Salmona, président et cofondateur de Shodo. « À Paris, nous avons atteint notre taille critique et nous allons désormais chercher la croissance à travers des filiales. Cette nouvelle aventure nantaise confirme notre volonté de prouver qu’un modèle social et équitable est possible ». Nantes s’est imposée comme une évidence. « C’est un territoire d’accueil et d’opportunités exceptionnel pour les entreprises de la Tech, un savant mix entre cadre de vie et possibilité d’évoluer dans un écosystème numérique très dynamique et toujours en développement », poursuit Adrien Cruchon. Après avoir accueilli ses premiers salariés en septembre 2021, l’équipe nantaise, installée à la Cantine Numérique et forte de 9 membres à ce jour, vise une quinzaine de membres à fin 2022 et une trentaine d’ici fin 2023.

Pour en savoir plus sur Shodo

La Manufacture Bontemps : bientôt une chaussure 100 % made in Nantes

Edouard Leveau a choisi Nantes pour créer La Manufacture Bontemps et lancer son concept de chaussure intemporelle, intergénérationnelle, unisexe et durable. « J’ai voulu me mettre à mon compte pour un projet utile : créer une petite manufacture de chaussures, fabriquées avec des matières premières françaises, en France, et replacer le savoir-faire artisanal au centre de la production industrielle », témoigne le jeune homme. « J’ai travaillé pendant plusieurs années dans l’univers de la chaussure de luxe, avec la double casquette design et développement technique. J’y ai découvert le travail et le savoir-faire des bottiers artisanaux, compagnons du devoir, capables de réaliser à la main des produits d’exception ». 

Une vraie logique de production raisonnée

Installé dans le coworking artisanal Stütz à Bouguenais, en périphérie de Nantes, Edouard Leveau a repensé chaque millimètre carré de cette future chaussure pour limiter son impact environnemental : « J’ai récupéré des machines de productions anciennes, des années 30, 50 et 70, issues d’usines fermées. Côté matériaux, le cuir provient d’Alsace, il est huilé, résistant et souple, facile à entretenir. Le modèle est réalisé avec une multitude de pièces de cuir, ce qui permet d’optimiser le cuir et de limiter le gaspillage de matière première. Les lacets sont en coton bio, tissés sur des métiers à tisser en bois dans les Mauges. C’est une chaussure conçue en France, fabriquée en France, avec des matériaux sourcés en France ». La Manufacture Bontemps fait également le choix d’une semelle à gomme crantée facile à changer lorsqu’elle est usée, « une semelle cousue pour limiter l’utilisation de colles et de solvants ».

Confort et élégance ne sont pas pour autant mis de côté, promet le fondateur. « Je suis associé avec Antoine Besnard, un artisan bottier spécialiste du sur-mesure. Il m’accompagne dans l’aventure et a conçu une forme de chaussant à la fois confortable et élégante, adaptée à l’usage ». 


nantes-saint-nazaire-news-article-510aab8f-92db-453c-a000-83caad8e1144-1657218929.jpg

« Nantes, terre d’accueil de la mode, de l’artisanat et du design »

Une campagne de précommandes est prévue fin février, début mars sur  la plateforme de financements participatifs Ulule afin de lancer une petite production. « J’ai reçu un très bon accueil pour mon projet. J’avais choisi Nantes pour des raisons personnelles, mais aussi pour avoir un accès direct à Cholet, le bassin historique de la chaussure où se trouve la majorité de mes fournisseurs. J’ai l’impression que Nantes est la terre d’accueil de la mode, du durable, de l’artisanat et du design, avec une saine émulation artistique. C’est aussi un territoire fier de ses savoir-faire industriels, qui a une histoire étroite avec les tanneries, où l’on trouve de nombreuses start-ups et beaucoup de success-stories. C’est inspirant ! »

Une seconde campagne de précommandes devrait avoir lieu à la fin cet été. Et si tout se passe bien, La Manufacture Bontemps devrait pouvoir recruter une personne dès 2023, jusqu’à quatre personnes dans l’atelier en 2024. « J’aimerais aussi former les jeunes à ce métier pour les embarquer dans une aventure où l’esprit d’appartenance à une corporation d’artisans est important ».

Découvrir Bontemps Manufacture

Numérique : Sully Group choisit Nantes pour sa 8e agence

Son directeur, Frédéric Pinson, est le régional de l’étape. « Formé à la faculté des sciences de Nantes, j’ai commencé ma carrière par un poste de développeur. Puis, j’ai eu la chance d’intégrer un des plus grands programmes de transformation de la Direction générale des Finances publiques, dont j’ai pris la direction pendant quatre ans. J’ai ensuite pris la responsabilité opérationnelle du département Infrastructures et Production de Sodifrance, dans les secteurs de la banque, l’assurance et l’industrie bretonne. Enfin, en 2015, j’ai intégré Sigma pour accélérer le développement de l’infogérance et prendre la responsabilité du secteur santé ».

Amateur de challenges, Frédéric Pinson vient d’intégrer Sully Group pour y créer et développer l’agence de Nantes. « Après Lyon, Grenoble, Paris, Strasbourg, Aix-Marseille, Chambéry et Bordeaux, il était logique de choisir Nantes, l’une des villes les plus dynamiques en France en ce qui concerne le numérique. Son écosystème y est particulièrement riche.  Je suis convaincu que Sully Group peut apporter beaucoup à la métropole, tant pour nos futurs collaborateurs nantais que pour nos clients. Il me semble que Nantes et sa métropole ont besoin d’accélérer le développement Mobilité. Notre centre de services Mobilité est un véritable outil sur ce point. Ce que nous faisons pour notre client propriétées-privées.com en est un bel exemple ». 

nantes-saint-nazaire-news-article-0e420d21-2a51-42b7-b2b5-c21d347597ca-4056867462.jpg

15 collaborateurs d’ici la fin 2022 

L’agence devrait recruter une quinzaine de salariés (profils product owners, développeurs, chef de projets et administrateurs systèmes), d’ici la fin de l’année. Mais, pour son développement ici, Sully Group reste dans la même logique que pour ses autres agences, à savoir « une logique d’incubation, où l’on se donne le temps de bien construire. Nous ne sommes pas une start-up, mais une société solide qui a plus de 40 ans. Ce qui fait notre spécificité, c’est que notre actionnariat est détenu à 100 % par 35 collaborateurs. Cela garantit un socle solide, une vision pérenne et une autonomie financière ». Pour le moment hébergé à Nuage B, Sully Group devrait intégrer, début avril, des locaux en propre vers l’hôtel de Région, sur l’île de Nantes. 

Un groupe soucieux de son impact

Sully Group a à cœur de mettre en œuvre une démarche durable envers ses collaborateurs. « Tous les talents ont leur place dans l’entreprise, le volet social est un engagement très important. Notre index légal et global d’égalité entre les femmes et les hommes est passé de 84 points sur 100 en 2020 à 89 points sur 100 en 2021. Nous nous engageons également en faveur de personnes en situation de handicap : Recrutement, CESU Handicap, achat solidaire, sensibilisation des salariés… ». Consciente du poids et des impacts que représente le numérique sur l’environnement, l’entreprise s’engage de manière concrète pour répondre aux enjeux du numérique responsable. « Le premier pas en faveur de ce choix est la signature de la charte du Numérique Responsable ».

Pour en savoir plus sur Sully Group

32 entreprises à impact se sont installées à Nantes et Saint-Nazaire en 2021

C’est une tendance qui se confirme ! Fruit de sa nouvelle stratégie de prospection, basée sur l’ambition écoresponsable du territoire, l’agence Nantes Saint Nazaire Développement a procédé à l’installation de 32 entreprises à impact positif en 2021. Ce qui fait que le nombre d’entreprises à impact social ou environnemental a doublé par rapport à 2020.  

L’industrie et le numérique avant tout

Ces entreprises représentent donc 40% du nombre total de structures accompagnées en 2021 (vs 22% en 2020). Elles concernent majoritairement les filières stratégiques de l’industrie durable (8), du numérique (6), des industries créatives (5) et de la santé (4). On peut ainsi citer l’arrivée des entreprises Notus, wpd, Hyseas, EPI, Tenergie ou bien encore YS dans le secteur des énergies nouvelles. A noter également l’arrivée dans le nautisme de Plug&Boat, L’Hydroptère, VPLP Design et de Kickmaker dans l’accompagnement de projets industriels. 

« Cette tendance qui se dessine sur l’implantation d’entreprises à impact positif met en lumière les mutations économiques autour des filières émergentes, telles que le transport à la voile, les énergies nouvelles ou la mode durable, qui deviennent des marqueurs forts du territoire en pointe sur les transitions économiques et écologiques », confirme Nicolas Debon, directeur de Nantes Saint-Nazaire Développement. 

L’accompagnement dans la prospection de talents 

Pour accompagner la croissance de ces nouvelles structures, mais également répondre à la pénurie de compétences des entreprises de la filière numérique, Nantes Saint-Nazaire Développement a mis en place, dès septembre 2021, l’opération « Un job à Nantes #tech ». Fédérant 36 entreprises, celle-ci a donné lieu à un 1er job dating (novembre 2021) qui a permis de générer pas moins de 250 entretiens virtuels. 

« Un job à Nantes #tech » va se poursuivre en 2022 avec de nouvelles actions, comme des événements programmés tout au long de l’année 2022, entièrement dédiés à la rencontre des entreprises et des candidats. A date, parmi les prochaines étapes : 

Par ailleurs, une initiative similaire devrait voir le jour dans le courant de l’année 2022 afin de répondre, cette fois-ci, aux besoins des entreprises de la santé, autre filière stratégique du territoire.  

Des levées de fonds 2021 portées par les startups à impact

Les investisseurs ont répondu présents ! Les startups nantaises ont engrangé un total de 195 millions d’euros de levées de fonds en 2021, selon les chiffres communiqués par la Cantine Numérique de Nantes. Il s’agit d’un montant record. Pour rappel, les levées de fonds s’étaient élevées à 80 millions d’euros en 2020 et 99 millions d’euros levés en 2019.

Lhyfe, startup nantaise qui œuvre dans le développement de l’hydrogène responsable et vert, a pulvérisé tous les records avec une levée de fonds de 50 millions d’euros en octobre. Ce financement vient accompagner sa forte croissance en France et à l’étranger, et permettra le recrutement de 80 nouveaux collaborateurs en 2022, qui viendront prêter main forte à l’équipe de 60 personnes aujourd’hui. 

Largo, acteur industriel français éco-responsable et expert du reconditionnement de tablettes et téléphones portables, basé à Sainte-Luce en périphérie de Nantes, a réussi son introduction en bourse haut la main, réunissant 22,8 millions d’euros, un montant supérieur à ses espérances. 

Xenothera, biotech nantaise, a levé 20 millions d’euros pour accompagner l’essor de son médicament anti-Covid, ainsi que pour accélérer le développement d’autres traitements contre les bactéries multi-résistantes et la cancérologie. 

Shopopop a levé 20 millions d’euros dans l’objectif de renforcer son positionnement en France et de se développer en Europe pour atteindre 20.000 points de vente d’ici un an, contre 2.000 aujourd’hui. La pépite nantaise Shopopop se définit comme une startup spécialisée dans la livraison collaborative, et permet à des particuliers de livrer des produits (comme les courses en drive) à d’autres particuliers ! 

Smartway (ex Zéro Gâchis) a entériné un tour de table de 10 millions d’euros. La jeune pousse nantaise a mis au point une solution digitale qui repère les produits dont la date arrive à péremption dans les magasins. Cette levée de fonds doit lui permettre d’équiper 4.000 points de vente à l’horizon 2025 en France et en Europe. La société Smartway qui compte déjà 80 personnes à Saint-Herblain, près de Nantes, envisage de doubler ses effectifs en 2022.   

Parmi les autres startups à impact qui ont procédé à des levées de fonds pour des montants plus modestes, on peut citer : Beem, startup qui fabrique des panneaux solaires à installer soi-même (8M€), Equium qui conçoit des pompes à chaleur économes (3M€), les mini Mondes qui produit des jouets 100% made in France, éco-conçus et non-genrés (3,5M€) ou encore Farwind, acteur du transport à la voile (2M€).

A lire sur le site de la Cantine

HERAW : 200.000 utilisateurs et un bureau à Nantes

Travailler sur un contenu texte de manière collaborative, c’est aujourd’hui banal. Mais, quand il s’agit d’un contenu vidéo, d’une image ou même d’une bande sonore, peu de solutions existent. HERAW est l’une des rares solutions collaboratives de gestion, de partage et de validation de contenus créatifs.

Quand on sait que le contenu est au cœur de la stratégie de toutes les entreprises aujourd’hui, on se doute que HERAW a de beaux jours devant elle… La solution collaborative HERAW est née de besoins spécifiques d’une agence de communication audiovisuelle : « Happy end ». « En phase de postproduction de vidéos, de nombreux déplacements de nos clients étaient nécessaires jusqu’à la validation finale. Nous avons imaginé et designé notre propre solution et, en 2014, nous étions les premiers à proposer de l’annotation sur vidéo, à l’image près », raconte Thomas Grillère, co-fondateur. Avec son associé Christophe Rippert, ils créent la startup Henovation.

HERAW Horizon en 2022

« Aujourd’hui, 80 % du trafic mondial sur internet, c’est de la vidéo. Cela devrait monter à 85 % en 2022 », poursuit Thomas Grillère. « Sans compter les vidéos publicitaires, les vidéos de communication interne ou encore, les capsules de formation (MOOC) ». Utilisée dans 180 pays depuis 2018, HERAW compte plus de 200.000 utilisateurs. Lauréate du prix de l’innovation au SATIS 2020, classée parmi les 40 sociétés les plus prometteuses de la STATION F, elle a été sélectionnée par Le Village by CA Paris pour être présente à Viva Technology en 2021. « Parmi nos clients, nous comptons quelques grands noms, tels que TF1, Festival de Cannes, Brut, CANAL+ Group, Amundi Pioneer, France Télévisions, ESSEC/HEC Paris, FDJ… ». Une nouvelle version de HERAW (HERAW Horizon) sortira à la fin du mois de janvier 2022, avec de nouvelles fonctionnalités à découvrir.


nantes-saint-nazaire-news-article-48c61c7d-e249-405c-a23c-07d27e3b7c6b-2799034707.jpg

Réduire l’empreinte carbone et compenser les émissions de CO2

HERAW, c’est aussi une mentalité responsable via un programme RSE conduit via un partenariat avec Amazon et des actions menées dans le cadre d’Horizon. En effet, « HERAW permet déjà à nos clients de réduire leur empreinte carbone en limitant les déplacements, les stockages multiples d’un fichier sur plusieurs machines, le transfert de données, etc. HERAW Horizon aura une place encore plus importante sur le suivi et la compensation des émissions de CO2 pour eux ». Grâce à une collaboration avec des prestataires comme AWS et OVH, chaque client pourra suivre précisément les émissions de CO2 générées. « Et HERAW mettra en place, dans le courant de l’année 2022, une série d’initiatives afin de contrebalancer les émissions de CO2 ».

Nantes très connectée avec Montréal

Installé à Nantes en octobre dans les locaux de la Madeleine, Thomas Grillère a fait un choix de cœur et de raison : « nous cherchions une porte d’entrée sur le grand ouest pour notre développement commercial. Après avoir hésité entre Bordeaux, Rennes et Nantes, c’est surtout le dynamisme culturel nantais qui nous a séduits. C’est la ville qui nous correspondait le mieux. Par ailleurs, Nantes est aussi très connectée à Montréal, une ville où nous avions ouvert un bureau avant la crise Covid, puis mis en pause du fait de la pandémie. Les liens qui existent entre l’écosystème créatif nantais et québécois devraient faciliter notre implantation outre-Atlantique. Grâce à sa connaissance du marché et du secteur, l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement nous a mis en relation avec des entreprises, des startups, des réseaux et des écoles locales. Nous avons rapidement trouvé des synergies. Identifier les personnes et les sociétés pertinentes constitue un gain de temps non négligeable pour nous ». D’ici à trois ans, HERAW prévoit le recrutement de vingt personnes au niveau national, dont dix à Nantes.

En savoir plus sur Heraw