L’association RespectOcean allie développement économique et préservation de l’océan

« Créée par Raphaëla Le Gouvello, navigatrice et scientifique bretonne, RespectOcean était initialement un réseau informel. Depuis septembre 2018, RespectOcean est devenue une association nationale qui fédère et anime une communauté de plus de 90 entreprises et organismes engagés en faveur de la préservation de l’océan », témoigne Aurélie Dubois, déléguée générale de RespectOcean, dont le siège social se trouve à Pénestin. « Nous sommes un réseau multisectoriel, avec des entreprises issues du secteur maritime (EMR, transport à la voile, matériaux, microalgues, dépollution, etc.), avec une ouverture sur des entreprises terrestres, issues du secteur des cosmétiques, de la maison, de l’ingénierie écologique, etc. Leur dénominateur commun, c’est leur volonté d’inscrire la préservation de l’océan dans l’ADN de l’entreprise ». 

Dynamiser le réseau RespectOcean dans le Grand Ouest…

L’association a pour mission d’accompagner des entreprises dans leurs démarches, de faire la promotion de solutions et d’innovations, de faciliter les synergies et les projets entre ses membres et de mener des actions d’influence nationale et internationale. « Pour cela, nous portons différentes activités reconnues, comme le concours international Ocean Pitch Challenge® ou encore le programme Biodiversité marine et économie ».

RespectOcean compte deux collaborateurs en région parisienne et Mélissa Michaud, chargée de communication et des partenariats, qui vient de prendre ses quartiers en septembre à Nantes. « Finsulate France, l’un de nos membres, a mis à disposition gracieusement un bureau pour nous, au sein du Brick dans le Bas-Chantenay. Nous nous rapprochons ainsi de la région Grand Ouest où sont présents de nombreux membres ». RespectOcean comptera deux stagiaires en 2023, l’un en veille juridique (déjà trouvé) et l’autre en Communication et Community Manager (stage à pourvoir !).

En renforçant les liens avec l’écosystème local

À Nantes, RespectOcean a déjà tissé des liens avec le réseau Nina (entreprises innovantes du nautisme) et avec l’association Windship (projets autour de la propulsion par le vent). RespectOcean a, par ailleurs, été partenaire de l’évènement Wind for Goods en septembre 2021 et, chaque année, elle accompagne ses membres au salon ChangeNow à Paris. « Localement, nous espérons poursuivre nos partenariats, par exemple avec la Région, Nantes Métropole  ou la Carène». 

« L’agence Nantes Saint-Nazaire développement accompagne sur le territoire les entreprises ayant placé au cœur de leur projet la transition écologique et la question de l’impact environnemental, social et économique. Cette nouvelle implantation témoigne du dynamisme de la filière maritime et de son ambition forte à relever les défis de la transition écologique », explique Nicolas Debon, directeur général de Nantes Saint-Nazaire Développement.

Bon à savoir ! RespectOcean organise, le 6 décembre 2022, en partenariat avec Climate Champions et Sustainable Ocean Alliance (SOA), un webinaire « Carbone bleu, résilience des communautés côtières et lien avec les territoires »

En savoir + sur RespectOcean

3 espaces de coworking pour développer vos projets industriels

S-factory :

Ouvert en septembre 2022 dans le quartier du bas Chantenay, à 4 minutes en tram-train de la gare de Nantes, la coopérative S-factory s’adresse aux projets concrets tournées vers l’innovation et la production durable. On y trouve un entrepôt partagé de 2 700 m² d’ateliers privatifs, 130 postes de bureaux disponibles en coworking flex-office, poste fixe ou pièce fermée, d’un espace restauration & détente et enfin 1 000 m² d’espaces extérieurs dédiés au stockage, banc d’essai et au stationnement des occupants. La S-factory proposera, en plus de cette surface d’accueil, des équipements mutualisés (chariot élévateur, ponts roulants de 20t, 10t et 5t, gestion des déchets) ainsi que des prestations d’accompagnement de ses pensionnaires : aide à l’entrepreneuriat, production, numérique, marketing et communication et des workshops dédiés au développement des projets.

Envie de rejoindre S-Factory ?

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La Forge :

Vous êtes un entrepreneur dans le domaine de la robotique et de l’intelligence artificielle (IA) ? La Forge vous accueille au sein d’un bâtiment industriel centenaire emblématique et dédié au développement de la robotique et de l’IA. Situé à Nantes Est, dans le quartier industriel historique des Batignolles, la Forge propose sur une superficie de 1800 m² d’espaces de co-building, 6000 m² de bureaux et espaces de coworking mais aussi un service concept innovant de mise à disposition d’outils (robots mobiles, cobots, robots, commande numérique, imprimantes 3D, réalité augmentée, réalité virtuelle…) et de services d’experts métier, pour accompagner les entreprises dans leur développement technologique. La Forge propose aussi un programme d’accélération composé de 3 briques complémentaires afin de financer, concevoir et industrialiser votre projet.

Envie de rejoindre La Forge ?

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Stütz :

Stütz est un campus artisanal de 2 200m², dédié aux métiers de l’artisanat, localisé à Bouguenais, au sud de Nantes. On y trouve des ateliers de 25 à 200m² à la location et un espace de stockage privatif clé en main. Vous aurez aussi accès à un espace de coworking convivial de 75 m², idéal pour la pratique d’activité professionnelle artisanale comme la menuiserie, la métallerie, la restauration de meubles anciens, la couture, la réparation informatique, etc. Vous aimez apprendre à travers le partage d’expériences.

Envie de rejoindre Stütz ?

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EMR : Aventa « se câble » à l’éolien offshore local

Depuis sa création en 2010, Aventa est devenu un leader de l’ingénierie et conseil dans le domaine des EMR. La branche ingénierie créée en 2015 a développé une expertise forte dans le dimensionnement et l’installation des câbles sous-marins, dont les câbles dynamiques pour l’éolien flottant. Kraken Subsea Solutions a rejoint le groupe en 2016. L’activité conseil en ingénierie EMR s’est renforcée. « Nous soutenons l’économie bleue. Nous veillons à choisir pour nos collaborateurs des projets stimulants et innovants, au plus proche de leurs profils et aspirations », précise Benoit Leduc, responsable de l’agence de Nantes. Enfin, il y a le support opérationnel en mer, principalement sur les champs éoliens offshore, dans toute l’Europe. 

Aventa intervient de deux façons possibles, par l’envoi de personnel spécialisé à bord des navires, fondations, sous-stations, ou en fournissant des services intégrés, incluant gestion de projet, ingénierie et réalisation d’opérations marines. « Nos clients sont des groupes internationaux, des PME françaises du secteur et des donneurs d’ordre, développeurs de projets ou fournisseurs d’énergie. Nous travaillons aussi pour les fabricants de câbles sous-marins ».

Nantes Saint-Nazaire, lieu incontournable de l’éolien offshore en France

« Nantes Saint-Nazaire s’est naturellement posé comme le lieu incontournable pour l’éolien offshore en France, du fait de la présence du premier parc national à Saint-Nazaire sur lequel nous avons travaillé. Nous participons aussi au développement de nouvelles technologies, dans l’éolien flottant et dans la production ou le stockage d’énergie. Je pense notamment au support que nous fournissons à LHYFE pour son unité de production d’hydrogène en mer, au large du Croisic, ainsi qu’au site d’essai multitechnologies du SEM-REV. Beaucoup de nos clients sont présents sur ce territoire ».

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Six à dix embauches prévues en 2023

Installée depuis octobre dans les locaux de Regus, Aventa intégrera au premier trimestre 2023 le Brick au Bas-Chantenay. « Aventa compte près de 200 collaborateurs répartis sur ses différents sites (Paris, Milan, Gênes, Bidart, Boston, Rijeka). À Nantes, nous projetons d’embaucher entre cinq et dix personnes localement, dès le début de 2023 ». Les profils recherchés sont des profils d’ingénieurs en système électriques, en hydrodynamique, en opérations offshore, en gestion de projets. « Nous souhaitons aujourd’hui créer des liens avec les universités et les centres de formation et nous sommes également intéressés pour accompagner des thèses en lien avec nos thématiques afin de rester au top de la connaissance en matière de R&D ».

En savoir + sur Aventa

Énergies renouvelables : Nouvergies rejoint l’écosystème nantais

Nouvergies, créée en 1999 par Jean-Claude Bourrelier, le fondateur des magasins Bricorama dans les années 70-80, a construit en 2000 le premier parc éolien de France à Goulien, dans le Finistère. Depuis, Nouvergies développe des projets en éolien et photovoltaïque partout en France, et produit de l’énergie issue de l’hydraulique grâce à ses sept centrales hydrauliques en Franche-Comté. « Nous développons, construisons et assurons la maintenance des parcs éoliens et photovoltaïques, de A à Z », expose Patrick Bertin, chef de projets et responsable de l’antenne Ouest. Cette société familiale est 100 % française. « C’est en partie ce qui nous démarque de nos concurrents. En essayant de faire travailler dès que cela est possible des entreprises locales (béton, terrassement, voirie, etc.), Nouvergies contribue, à sa manière, à un développement local, avec une volonté d’installation sur le long terme. En cela, elle répond aux attentes fortes des citoyens en matière environnementale, sociale et économique ».

Un écosystème riche autour des énergies et de l’environnement

Après une antenne à Paris, Lille et une à Montpellier, c’est Nantes que Nouvergies a décidé de poser ses valises, il y a tout juste deux mois, avec une ambition : développer l’éolien et le solaire sur l’arc Atlantique allant de la Haute-Normandie à Bordeaux. « Nantes a séduit Nouvergies pour son attractivité, son bassin d’emplois, son dynamisme, sa position stratégique avec nos confrères qui sont nombreux sur le secteur nantais, et pour sa situation géographique centrale, entre Rouen et Bordeaux… En ouvrant une agence sur Nantes, nous retrouvons les antennes régionales des bureaux d’études avec lesquels nous avons l’habitude de travailler, ce qui nous permet de mener des projets ensemble facilement. Nous travaillons avec des écologues, des acousticiens, des bureaux d’études spécialisés dans les énergies et l’environnement, etc. Tous sont situés à proximité du bureau ». 

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Deux recrutements à Nantes dès que possible

L’entreprise basée à Nogent-sur-Marne (94) compte 15 collaborateurs et cherche à recruter deux personnes à Nantes, aux côtés de Patrick Bertin. « Les experts de Nouvergies développent les projets, coordonnent les études techniques et obtiennent les autorisations pour construire et exploiter, principalement en France, des centrales photovoltaïques, des parcs éoliens et des centrales hydrauliques. Pour cela, nous recherchons tout type de profils et pas forcément des ingénieurs : des gens qui ont la tête bien faite, avec un bon sens du terrain, un bon relationnel, une envie d’apprendre et une curiosité. La semaine dernière, j’avais rendez-vous avec un député, aujourd’hui avec un agriculteur, demain avec un maire, la semaine prochaine avec un particulier… Il faut savoir être multicasquettes ! »

Lien vers les postes à pourvoir : nouvergies.com/rejoignez-nous/

Du pain & des roses : l’art floral au service de l’insertion

« Nous offrons aux femmes éloignées de l’emploi, en situation de précarité et de grande fragilité, des ouvertures vers des métiers différents de ce qu’elles se voient d’habitude proposer : les métiers des soins à la personne, de la restauration collective et de l’entretien », précise Julia Barraud, qui dirige et coordonne le projet sur le terrain, anime les ateliers d’initiation à l’art floral et s’occupe de la gestion de l’association. Dans le cadre de leur démarche écoresponsable, les créations végétales sont réalisées à partir de fleurs et feuillages de saison, cultivés en France afin de valoriser l’horticulture française, limiter leur empreinte carbone et respecter la biodiversité et l’environnement. Elles sont commercialisées, via des commandes et des prestations événementielles, afin de financer une partie du fonctionnement de l’association.

Le végétal, support innovant pour développer l’estime de soi

« C’est un droit fondamental de choisir son métier et nous avons pris le parti de leur transmettre celui de fleuriste. Cet artisanat leur permet entre autres de s’approprier des compétences techniques et les invite à en être fières ». Le nom de l’association, Du Pain & des Roses, vient du poème de James Oppenheim « Bread & Roses » qui souligne que l’être humain a certes besoin de pain pour se nourrir et vivre, mais aussi de roses, c’est-à-dire de beauté et de créativité, pour s’épanouir. « Les femmes prennent confiance en elles et en leurs talents. Elles découvrent un métier créatif et responsabilisant, avec de nombreuses opportunités de reconversions professionnelles autour des métiers du végétal pour qu’elles puissent s’émanciper en retrouvant un rythme, une stabilité et une place dans notre société ».

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Nantes, terre fertile des projets solidaires

Devant le succès du projet en région parisienne, l’association a rapidement souhaité faire profiter de cette initiative à de nouveaux bénéficiaires sur une autre zone géographique. Originaire de Nantes, Julia Barraud a réalisé une étude de terrain qui a confirmé la faisabilité du projet. « Ici, les problématiques d’insertion des femmes en situation de précarité sont similaires à celles de la capitale, il y a une grande proximité avec les producteurs horticoles pour se fournir en fleurs françaises, les politiques de la ville sont favorables à la mise en place d’actions en faveur de notre public ciblé, de nombreuses associations œuvrent pour la solidarité et les tensions locales sur les métiers du végétal (maraîchages et espaces verts) sont créatrices d’opportunités d’insertion ».

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Un recrutement prévu

Installée dans un local de 110 m², 1 rue du Benelux à Nantes, Du pain & des roses, c’est pour le moment une petite équipe qui a vocation à s’étoffer par la suite. « Hélia est chargée de l’essaimage du projet et des levées de fonds liées à l’antenne nantaise. Elle m’accompagne dans les décisions à prendre pour l’association. Alice est arrivée au mois d’octobre pour un contrat en alternance de deux ans en tant qu’assistante chargée d’insertion (co-animation des ateliers, partenariats, suivi pédagogique des bénéficiaires). Nous souhaitons recruter une nouvelle personne pour nous assister dans le développement économique de l’association ».

En savoir + : www.dupainetdesroses-nantes.org

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3 dispositifs pour agir en faveur d’un recrutement plus inclusif en Loire-Atlantique

Décoll’ ton job, le pari de la proximité 

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Aider les entreprises à recruter à proximité de chez elles, dans une logique de circuit-court. Tel est le challenge de l’association nantaise Décoll’ton job. « Les entreprises diffusent leurs offres d’emploi sur internet et pense que cela sera suffisant pour recruter. Or, il faut ramener une dimension humaine et locale car actuellement, elles se coupent d’une partie des candidats, celles et ceux que les process en ligne éloignent », témoigne Jessica Beauguitte, cofondatrice de l’association nantaise Décoll’ ton job.

L’association fait le pari du bon vieux bouche-à-oreille avec des petites annonces affichées dans 400 commerces de proximité, maisons de quartiers, associations ou encore espaces de solidarité et une action citoyenne renforcée à travers toute la Loire-Atlantique pour aider les entreprises à recruter autrement, localement. Une trentaine d’entreprises du département sont déjà adhérentes au dispositif. « Tous les secteurs sont représentés. Ces entreprises sont prêtes à innover, veulent recruter autrement, à l’échelle locale, pour avoir un impact territorial. Elles sont prêtes à aider ainsi les candidats à sortir de l’isolement de leur recherche d’emploi ».

En complément de l’offre de services qui allie besoins RH et RSE, l’association organise également des Cafés contact de l’Emploi® de manière à « donner une chance à ceux qui ne passent pas le filtre du CV. « Le potentiel humain avant l’algorithme ! », souligne la déléguée générale. De la recherche d’emploi saisonnier à la sortie du chômage de longue durée, ce sont 115 candidats qui ont participé au CCE en septembre dernier, 150 jeunes qui se sont inscrits à la newsletter Décoll’ton Job Etudiant et plus de 60 candidats qui ont directement bénéficié de coups de pouce bénévoles Décoll’ ton Job ou ont été orientés vers des associations partenaires, durant l’année 2022.

www.decolltonjob.fr

Dimbali, être solidaire dans l’insertion des étrangers à travers l’emploi

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« Les entreprises ont souvent des préjugés concernant l’emploi des personnes étrangères », témoigne Clément Guérin, créateur de Dimbali, cabinet de recrutement qui se donne pour objectif de faire porter un autre regard sur la migration. Cette initiative nantaise, accompagnée dans le cadre de l’incubateur Singa au sein du Solilab, est née d’une volonté d’avoir un impact social et local à dimension interculturelle. « Dimbali signifie solidarité en langue wolof (Sénégal). C’est la valeur phare du projet qui illustre le souhait de faire collaborer et grandir l’ensemble des parties prenantes ».  BTP, hôtellerie, services à la personne, … tous ces secteurs sont susceptibles d’embaucher « des réfugiés ou des demandeurs d’asile avec autorisation de travail mais se posent beaucoup de questions sur les modalités administratives et les ressources humaines ». Dimbali apporte des réponses et des conseils à toutes ces problématiques soulevées par les employeurs sur le territoire. 

www.dimbalisolutions.fr

FACE : Plus de 200 entreprises aident à agir contre l’exclusion en Loire-Atlantique  

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Réseau d’entreprises engagées au service de l’inclusion, la « Fondation Agir contre l’Exclusion (FACE) » rassemble 218 entreprises* en Loire-Atlantique en 2022. « Nous comptons toutes les tailles d’entreprises de la grande entreprise à l’auto-entrepreneur », explique Jean Ngodi, responsable partenariats de FACE à Nantes. FACE anime un réseau de 350 parrains et marraines sur le territoire qui accompagnent des personnes (jeunes, seniors, habitants des quartiers défavorisés, bénéficiaires du RSA) dans leur recherche d’emploi. Le parrainage consiste à aider la personne « à devenir autonome dans sa recherche d’emploi », en l’accompagnant dans la rédaction de son CV ou de sa lettre de motivation. Les accompagnements se font sur le temps de travail ou en dehors. Grâce à FACE, ce sont 68% des personnes qui ont retrouvé un emploi en 2022. FACE accompagne aussi les entreprises dans leur politique d’inclusion et diversité. Vous êtes intéressés par le dispositif FACE dans le cadre du mécénat ou pour vous engager sur des actions concrètes ? Une présentation peut être faite à vos salariés sur simple demande. 

*Airbus, Armor Groupe, BAME, BP Grand Ouest, Charier TP, CNIEG, Elengy, Engie, Idea Groupe, GRDF, Groupe La Poste, Inserim, l’Humain au coeur des Résultats, Manpower, Mutatio Conseil, Randstad, Schneider Electric, Semitan, Sodexo, Total, Urssaf Pays de la Loire, Véolia Eau.

www.faceatlantique.fr

Mozaïk RH : « En 5 ans, 3000 candidats de la diversité ont été accompagnés dans leur recrutement sur le territoire de Nantes & Saint-Nazaire »

Comment a été créée la Fondation Mozaïk RH ? 

Mozaïk RH est à la base un cabinet de recrutement associatif, créé en 2008 en Seine-Saint-Denis par Saïd Hammouche, ancien fonctionnaire de l’Education nationale. Il dresse alors le constat que des jeunes diplômés de Bac+3 à +5, quand ils sont issus de quartiers défavorisés, font face à des discriminations deux fois plus importantes que les autres. S’il existe bien les missions locales, il estime qu’il existe un trou dans la raquette et décide de créer Mozaïk RH. Le projet consiste à aller chercher des offres d’emploi auprès des entreprises, à préparer les jeunes à passer des entretiens de recrutements, et organiser la rencontre de manière plus fluide entre les deux parties. 

En quoi consiste la mission de Mozaïk RH ?

En quinze ans, la structure a beaucoup évolué. Au-delà de placer des candidats, on s’est rendu compte qu’il fallait changer les pratiques de recrutement des entreprises, donner de la visibilité à ce sujet de la diversité. Ce qui nous a conduit à séparer les deux activités. D’un côté, Mozaïk RH est une entreprise à mission qui a vocation à proposer des services de conseils aux entreprises (diagnostic, mesure de la diversité de l’inclusion, de la formation – certifiée Qualiopi – et du recrutement). Elle a vocation à faire en sorte que les entreprises changent leurs pratiques de recrutement. Et intervient à tous les niveaux et auprès de tous les publics, du jeune diplômé au membre du conseil d’administration. De l’autre, la Fondation mène des actions de sensibilisation et d’accompagnement, auprès des entreprises et des pouvoirs publics pour faire évoluer le cadre législatif par exemple.

 

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Les entreprises changent-elles leurs pratiques de recrutement par conviction ou par contrainte ?  

Elles relèvent les deux défis à la fois. Les entreprises qui collaborent avec Mozaïk RH sont engagées dans le but de procéder à des recrutements plus inclusifs. En même temps, elles ont de vrais besoins en termes de recrutements. Au cours des 15 dernières années, une majorité des grands groupes, mais aussi des PME, ont intégré cette dynamique. Le Sommet de l’inclusion économique que nous organisons le 29 novembre 2022 à Bercy – avec 50 entreprises partenaires du projet et 1000 candidats – en est la preuve. Cependant, il reste encore des pratiques, des situations à faire évoluer. Une récente étude a mis en exergue un taux de diversité de 3,5% seulement dans les conseils d’administration du SBF120. Il reste encore des instances où la diversité des salariés n’est pas la réalité. 

Les salariés contribuent-ils à faire évoluer les mentalités à faire évoluer les attentes en termes de diversité et d’inclusion ?

En effet, on observe aussi une attente des salariés par rapport aux engagements de leur entreprise. Plus de la moitié des salariés estiment que leur entreprise doit accroître la diversité et l’inclusion, selon une autre étude. Il est nécessaire que le top management prenne des engagements vis-à-vis de l’inclusion et de la diversité, et ce dans toutes les organisations qu’elles quelles soient. Salariés, partenaires sociaux, direction de l’entreprise, c’est une organisation collective qui doit être mise en place pour que cela fonctionne. 

Certains secteurs sont plus en avance par rapport en termes d’inclusion et de diversité. Est-ce en raison de la pénurie de talents ? 

Nous intervenons dans le programme Diversidays où 40 startups de la tech se sont engagées à progresser en faveur de recrutements plus inclusifs. Mozaïk RH y intervient pour sensibiliser les collaborateurs de ces entreprises, les accompagner dans la diffusion de leurs offres d’emplois sur MozaïkTalents et identifier des candidats qui correspondent à leurs besoins, à la condition toutefois que ces entreprises évoluent dans leurs critères de recrutement. En pénurie de talents, la Tech est un exemple précurseur et s’engage à nos côtés pour ouvrir ses recrutements et faire évoluer leurs pratiques de recrutement. 

Quel bilan tirez-vous au bout de 5 ans d’implantation à Nantes ? 

En 5 ans d’existence, 3000 candidats ont été accompagnés sur le territoire de Nantes & Saint-Nazaire. Et quelque 150 entreprises de toutes tailles ont été sensibilisées ainsi que 300 collaborateurs formés par Mozaïk RH. Il y a une vraie prise de conscience de l’enjeu que la diversité et l’inclusion représentent pour les entreprises. Plus que le besoin en termes de recrutement, la diversité est un sujet majeur pour les entreprises. Néanmoins, les entreprises font face à une telle pénurie de talents que l’angle d’approche reste toujours le besoin en recrutements. Notre rôle ensuite consiste à proposer tout l’éventail pour toucher l’ensemble des métiers de l’entreprise. 

A partir de septembre 2023, à travers le dispositif national « Contrat Impact », nous allons préparer 3000 candidats au niveau national, des étudiants universitaires de licence à master, à aller à la rencontre des entreprises. Nous lançons un appel aux entreprises nantaises pour qu’elles nous transmettent leurs offres d’emploi pour proposer un job aux étudiants d’ici juillet 2023. 

En savoir + www.mozaikrh.com

Titi Floris : « Les personnes confrontées au handicap peuvent mieux appréhender le transport des handicapés »

Les Nantais.es les connaissent bien. Les voitures Titi Floris sillonnent les boulevards de la métropole à heure matinale pour conduire les enfants en situation de handicap dans leur établissement scolaire.  « Le projet Titi Floris est né, alors que j’étais employé en tant que contrôleur de gestion chez un transporteur concurrent », explique Boris Couilleau, fondateur de l’entreprise coopérative.  

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La priorité à l’insertion professionnelle 

Sur les 400 salariés que compte Titi Floris en Loire-Atlantique, 70 sont en situation de handicap et en situation d’insertion. « A part un permis de conduire de 3 ans, le travail de conducteur ne nécessite pas de diplôme particulier en France. Une absence de diplôme qui facilite l’insertion des personnes en réinsertion », souligne Christelle Kobsch, DRH de Titi Floris. Le recrutement et la formation des collaborateurs s’appuient davantage sur des critères subjectifs. « On se base surtout sur le savoir-être des personnes. Faire travailler des personnes en réinsertion impose de leur consacrer plus de temps et de veiller à une vigilance toute particulière compte tenu du fait que ces personnes vont être amenées à travailler au contact d’enfants et de personnes à mobilité réduite ».  D’un autre côté, tout le monde n’est pas égal devant l’appréhension du handicap. « Certaines personnes y sont plus sensibles que d’autres. Notamment les personnes confrontées elles-mêmes au handicap peuvent mieux comprendre ce qu’est le handicap ». 17% des salariés de Titi Floris sont reconnus travailleurs handicapés. Ils ont pu être éloignés du travail et y reviennent via un temps partiel. 

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Une moyenne d’âge entre 45 et 50 ans

« Les gens nous connaissent et savent que nous sommes ouverts à tous types de profils », souligne la DRH. Des femmes qui reprennent une activité une fois que les enfants sont partis de la maison, des gens qui se cherchent et viennent remettre un pied à l’étrier avant de repartir sur autre chose… « Nous avons aussi des seniors qui avaient parfois des positions professionnelles confortables, notamment des hommes de plus de 55 ans qui ont du mal à retrouver un emploi dans leur secteur après un licenciement », souligne Boris Couilleau. Si cela peut s’avérer gratifiant de pouvoir redonner du travail à ces personnes, les exigences ne sont pas moindres. « Il faut encadrer davantage des personnes qui étaient éloignées du marché de l’emploi, ne serait-ce que pour se lever le matin. Nous sommes dans le monde du travail ». 

Jobdating, portes ouvertes, actions avec les associations d’insertion (Cap emploi, la Tourmaline, Pôle emploi, Retravailler…), la DRH de Titi Floris, avec son équipe d’une dizaine de personnes, multiplie les opérations de recrutement pour pallier le turnover. « Nous nous sommes aussi engagés auprès du Conseil général de Loire-Atlantique via un appel d’offres à employer un certain nombre de personnes en situation de réinsertion et handicap ».

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Le statut de Scop contribue à la solidarité entre les équipes

Dès le début de l’aventure, Boris Couilleau a fait le choix du statut de Société coopérative de production (SCOP) « de manière à impliquer davantage les salariés ». « Ce statut est intéressant par rapport à notre activité de transports de personnes fragiles, non lucratif et financé par de l’argent public. Il permet en outre aux salariés de devenir actionnaires et de s’associer ainsi au développement de leur entreprise », explique le fondateur. 

Des conducteurs aux administratifs, les salariés sont aujourd’hui 300 sur un total de 2250 collaborateurs au total à s’être associés financièrement et en termes de gouvernance au projet Titi Floris. « Certes, les associés ne représentent pas la majorité, mais c’est un bon pourcentage étant donné qu’il faut déjà plus d’un an et demi d’ancienneté pour devenir associé, que nos salariés sont en grande partie à temps partiel et n’ont pas non plus tous envie d’être impliqués dans l’entreprise, beaucoup ayant aussi des activités annexes ».  

Ce statut de scop est constitutif d’une entreprise comme Titi Floris, à forte dimension sociale, qui donne la priorité à l’insertion professionnelle en lien avec les partenaires du territoire. « Ce statut contribue à notre développement sur les territoires et nous aide, j’en suis convaincu, à passer au-dessus des épreuves. Il apporte une belle solidarité entre les équipes ». Des valeurs fortes dont les clients de Titi Floris, essentiellement des collectivités (Conseil général notamment et associations de handicapés) n’ont pas toujours conscience. Titi Floris est en concurrence avec les ambulanciers, les taxis, les VTC, les entreprises de services à la personne, « dont beaucoup ont changé de mains ces dernières années ». 

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Des projets engagés dans tous les secteurs 

Avec 2100 conducteurs et 150 collaborateurs à l’administratif, un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros en 2021, Titi Floris est passée de la TPE à une forme d’ETI « qui contribue par tous les moyens au développement du territoire sur lequel il est installé« . Outre le transport de public fragile, Boris Couilleau a lancé une entreprise de services à la personne qui emploie 150 personnes (Titi Services), un restaurant adapté La Fraterne, un réseau d’habitats partagés (Hacoopa) avec 3 logements programmés, un réseau de gîtes adaptés (Gites pour tous), un vaste tiers-lieu à Laval (Level) et un service d’auto-partage (Citiz-nantes). Citiz, ce service d’auto-partage permet de faciliter la gestion de la flotte des entreprises.  Quelque 50 véhicules sont déjà en circulation en Loire-Atlantique, notamment en lien avec les entreprises où il facilite les liaisons des salariés avec le train à travers la France. La coopérative d’autopartage fonctionne dans plusieurs villes de France et compte 800 véhicules.

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Citizing s’assure de l’utilité des investissements pour le bien commun

« Citizing est ce que j’ai envie d’appeler une agence impact-native. Ce qui occupe mon équipe au quotidien, c’est d’aider les décideurs, publics comme privés, à prendre des décisions avec, en tête, la boussole de l’impact, quand certains pensent uniquement avec la boussole financière », précise Julie de Brux.

Obligatoires pour tous les projets de l’État de plus de 20 M€, ces études sont le cœur de métier historique de Citizing. « Aujourd’hui, nous sommes sollicités par un nombre croissant d’acteurs de tous secteurs et tous horizons : collectivités locales, entreprises privées traditionnelles, fonds d’investissement à impact, structures de l’Économie Sociale et Solidaire ». 

Evaluer l’impact de la formation en santé pour le futur CHU de Nantes 

Citizing a ainsi évalué la création de valeur du déménagement des activités d’enseignement et de formation en santé sur le site du futur CHU. Les impacts ont été listés (synergies entre les formations qui ont des impacts directs sur la qualité des soins et les durées d’hospitalisation au bénéfice des patients et de la Sécurité sociale, hausse de la pratique de la simulation qui vient réduire le stress des soignants et l’absentéisme, gains d’attractivité de l’Université de Nantes et hausse de la valeur des diplômes délivrés, coûts évités de rénovation des sites existants). Ils ont ensuite été quantifiés, puis traduits en unité monétaire. La Valeur Actualisée Nette socio-économico-environnementale de ce projet a ainsi été estimée à +700M €.

Et, pour démocratiser encore davantage l’accès à cette évaluation pour les projets relativement standards, Citizing prévoit de créer une plateforme automatisée de simulation des impacts économiques, sociaux et environnementaux.

« Une dimension de coopération immense à Nantes Saint-Nazaire »

Le choix de Nantes est tout à la fois un choix personnel — après avoir connu alternativement « les contraintes de la vie à la campagne loin de tout » et « le rythme délirant de la vie parisienne » — et un choix professionnel : « on sent que Nantes Saint-Nazaire est un territoire où la dimension de coopération est immense. En plein développement, Citizing a besoin d’un écosystème propice et une connexion facile à Paris. Nous avons par exemple d’ores et déjà un partenariat avec Impact Track, basé à Nantes. Le projet de la création de la plateforme a, quant à lui, une dimension technique que je ne maîtrise pas et je compte sur l’écosystème Tech de Nantes ! ». 

Après un mois passé au Palace Ici_Lundi, dans le programme Talents Nantais, l’agence Citizing est aujourd’hui installée au 1 rue Suffren, à 50 mètres de la place Graslin. Pour mener à bien ses études, Citizing s’entoure d’une quinzaine de coéquipiers, principalement des économistes.

Ce qui rassemble les collaborateurs de Citizing ? « Le goût pour le bien commun et l’intérêt général ». En 2025, l’agence table sur une équipe de 28 personnes et sur l’expertise de 7 coéquipiers pour la création de la plateforme (profils commerciaux, développeurs, économistes).

En savoir +  www.citizing-consulting.com

Nouveau CHU de Nantes : un chantier à faible impact environnemental

Les premiers travaux de terrassement ont commencé en 2019. À l’horizon 2027, c’est un nouveau CHU qui verra le jour, le plus vaste chantier hospitalier de France pour un budget de 1,2 milliard d’euros. Le nouvel hôpital public rassemblera sur l’Île de Nantes toutes les compétences du CHU, et se trouvera au cœur du Quartier de la santé, avec l’installation d’instituts de recherche, du campus, de start-ups et d’entreprises innovantes de la filière santé.

L’équivalent de 14 terrains de foot

Avec une surface totale de 10 hectares, soit l’équivalent de près de 14 terrains de foot ou encore une centaine de piscines olympiques, le chantier de ce nouveau centre hospitalier est déjà bien entamé grâce à 3 grues en fonctionnement et 15 d’ici un an. Le chantier a pour objectif d’émettre un faible impact environnemental tant dans sa construction que dans son exploitation. Des précautions seront prises afin de limiter au maximum les nuisances vis-à-vis des riverains, la pollution de l’air et les poussières et de réduire la production de déchets de chantier et favoriser leur réutilisation ou leur valorisation.

Un béton bas carbone

Ce dernier point a déjà été mis en pratique suite à l’extraction de 300.000m3 de sable lors de la phase de terrassement. « Près de 97% de ce volume est revalorisé à même le chantier en matériaux de construction mais aussi chez différents maraîchers dans un rayon de 20km autour de la métropole nantaise », explique Guillaume Catoire, ingénieur responsable conduite d’opération au CHU Nantes. nantes-saint-nazaire-news-article-5b959063-2558-4fd0-b523-652ef0419689-9336066122.jpg

La production de matériaux minimise aussi le plus possible son impact environnemental. Le groupe Vinci a fait installer une centrale à béton (construite à Guérande par Europe Equipements) pour produire localement le béton, en mettant l’accent sur sa concentration basse en carbone. Ajouté à son faible impact, ce béton possède une résistance qui augmente sur le long terme. La présence de cette centrale à béton in situ permet aussi de réduire les déplacements entre le chantier et le lieu d’approvisionnement en béton de 70 à seulement 7 camions par jour. « Une fois que la centrale ne produira plus de béton, elle sera désassemblée puis transportée vers un nouveau chantier », détaille Guillaume Catoire.

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Des entreprises locales à l’œuvre

En plus des grands groupes comme Vinci, le chantier fait appel à des entreprises locales et des régions limitrophes : Blanloeil Carrières pour les granulats, Europe Equipement de Guérande pour la fabrication de la centrale béton, LOA armatures à Couëron, Dma armatures (35), Escalier béton à Challans (85), LVTEC NANTES pour les échafaudages, AIA Management pour l’ordonnancement, pilotage et coordination du chantier (mission OPC), enfin les agences locales de Edeis, Patriarche et Builders pour le projet architectural.
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