L’Unique Façon rejoint l’écosystème nantais de la mode responsable

« Entre les articles défectueux, les invendus et les rebuts de production, le secteur de la mode génère d’importants volumes de matières inexploitées », observe Lucie Mestre. Un constat qui l’a amenée à fonder L’Unique Façon, après une formation en design textile et un parcours dans la confection et la production de vêtements. Son ambition : démontrer qu’une mode responsable peut s’appuyer sur l’existant, sans sacrifier la créativité ni la qualité. À la fois bureau d’études et laboratoire d’upcycling, L’Unique Façon accompagne créateurs et grandes entreprises dans l’éco-conception, le réemploi et la revalorisation des gisements textiles. « C’est intéressant de travailler avec ces deux typologies de clients : les plus petites structures se distinguent par leur agilité et la possibilité d’expérimenter, les grands acteurs permettent d’avoir un impact plus large. Les deux modèles s’enrichissent mutuellement. »

Redonner du sens à la matière

Pour la SNCF, L’Unique Façon a imaginé des sacs de rangement conçus à partir de vestes de travail (cf photo ci-dessous) encore en bon état mais retirées pour des raisons de sécurité. Une opération qui a permis de générer une boucle circulaire interne, les vêtements de travail en fin de vie offrant un nouvel usage au service des agents. « En fonction des attentes et du niveau de maturité des clients, on peut aller très loin dans la circularité », souligne la fondatrice. L’Unique Façon s’appuie sur un réseau de partenaires, qui va du sourcing à la mesure d’impact, en passant par la confection. Parmi eux, La Fabrique d’Arakne, atelier de confection artisanale nantais, avec qui plusieurs collaborations ont déjà eu lieu, notamment pour des créateurs comme Scand, Edma, Mahaud, ou encore pour l’habillage des statues de la place Royale dans le cadre du Voyage à Nantes.

Nantes, un écosystème propice à la coopération

« Cela faisait un moment que j’étais attirée par la dynamique de Nantes, une ville d’action, propice à l’expérimentation. J’y ai trouvé un écosystème accueillant et très collaboratif, en adéquation avec mes valeurs. Je suis en effet convaincue que la coopération et la mutualisation sont indispensables pour transformer la filière textile. L’appui de Nantes Saint-Nazaire Développement est un atout supplémentaire pour intégrer l’écosystème local de la mode responsable et du réemploi et tisser des liens avec les acteurs du territoire. »

En parallèle des missions du bureau d’études, Lucie Mestre développe également des workshops et formations à destination des écoles, centres de formation et entreprises. L’objectif : transmettre les outils de l’éco-conception, sensibiliser aux enjeux de la circularité et inspirer de nouvelles manières de créer.

Lutte contre la pollution plastique : Plastic Odyssey jette l’ancre à Nantes

Fondée par une équipe de jeunes marins et ingénieurs, l’association s’est donné pour mission de documenter et diffuser les solutions existantes face à la pollution plastique. « Nous mettons le cap sur les régions du monde les plus touchées, celles qui ne disposent pas de systèmes adéquats de gestion des déchets et reçoivent une part significative des déchets plastiques exportés par les pays riches », souligne Maïté Abos, directrice de l’association.

À bord de leur navire-laboratoire de 40 mètres, un ancien bâtiment d’océanographie entièrement réaménagé, les vingt membres de l’équipage alternent navigation et escales à terre pour former, sensibiliser et documenter les initiatives locales. « L’objectif est de faire circuler les savoirs et de mettre en lumière les solutions déjà à l’œuvre. Au-delà du recyclage et du réemploi, nous valorisons surtout les alternatives qui permettent de réduire drastiquement l’utilisation du plastique. »

Maïté Abos, directrice de l’association Plastic Odyssey

Une escale nantaise exceptionnelle au printemps

Partie depuis Marseille en 2022, la première expédition sera de retour au printemps prochain et partagera ses découvertes avec le public français. Une escale majeure est prévue à Nantes en mai, avec de nombreux temps forts : visites du bateau pour les scolaires et le grand public, conférences, projections, expositions et ateliers collaboratifs, etc.  « Cette escale sera l’occasion de faire dialoguer les solutions venues du monde entier avec celles qui naissent ici, sur le territoire nantais. »

Escale à Saint-Nazaire

Une antenne à Nantes, « ville pionnière sur la réduction du plastique »

Nantes accueille depuis quelques mois une antenne régionale de l’association, portée par Maïté Abos. Basée au Solilab, elle vise à créer des passerelles entre les acteurs du territoire et la communauté Plastic Odyssey. « Nantes est une ville pionnière sur la réduction du plastique et l’économie circulaire ; c’était un lieu évident pour faire escale et renforcer notre réseau », explique-t-elle. Nantes Saint-Nazaire Développement nous a ouvert de nombreuses portes et nous a aidés à tisser des liens ». L’équipe nantaise sera étoffée dans les prochains mois « afin de faire vivre un réseau d’adhérents et de bénévoles mobilisé sur le territoire pour lutter contre la pollution plastique à travers le monde ».

Une nouvelle aventure sous l’égide de l’UNESCO

Après la tournée française, Plastic Odyssey s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre : une expédition scientifique vers les sites marins classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Objectif : extraire les déchets des îles les plus isolées, étudier leur composition et mieux cibler les efforts de réduction du plastique à la source. L’association prévoit en parallèle de développer un réseau d’antennes locales engagées contre la pollution plastique.

Décarbonation de l’industrie : 2 implantations majeures

Harmony Energy France, première brique d’un réseau électrique décarboné

À Cheviré, Harmony Energy France, filiale du groupe britannique éponyme, construit son premier parc français de batteries géantes. Ce site stratégique sera raccordé dès l’été prochain, pour une mise en service prévue fin 2026.
L’objectif : stocker l’électricité lors des pics de production renouvelable et la restituer aux moments de forte consommation, en lien avec RTE. Cette solution innovante participe à sécuriser le réseau national tout en réduisant la dépendance aux énergies fossiles.
Avec une puissance de 100 MW, soit 10 % de la capacité actuelle installée en France, le site de Cheviré amorce la création d’un maillage territorial qui comptera une dizaine de parcs similaires à horizon 2030.

F. Scott : une cimenterie bas carbone à Montoir

Autre pilier de cette transition : l’implantation de l’entreprise suisse F. Scott sur le domaine portuaire de Montoir-de-Bretagne. Lauréate de l’appel à manifestation d’intérêt lancé par Nantes Saint-Nazaire Port, l’entreprise investira 55 millions d’euros dans la construction d’une cimenterie bas carbone sur une parcelle de 6,4 hectares.
Le site, opéré par la société de projet Coastline West, produira 600 000 tonnes de matériaux par an, avec un transport majoritairement maritime et ferroviaire. À la clé : 130 emplois créés, dont 55 directs, et une mise en service envisagée à l’horizon 2027.

Un territoire engagé pour la décarbonation de l’industrie

« Ces deux implantations confirment la vocation de Nantes Saint-Nazaire à accueillir des industries vertes, sobres en carbone« , comme le souligne Martin Devyver, secrétaire général de l’association Loire Estuaire Décarbonation dans un entretien à Nantes Saint-Nazaire Développement. Nantes Saint-Nazaire Port. Les collectivités locales participent à cette démarche en optimisant le foncier actuel et pour accueillir de nouvelles implantations industrielles en vue de la décarbonation du territoire.

Vous avez un projet dans la décarbonation de l'industrie ?

Caroline  THIBAULT

Caroline THIBAULT

Chargée de développement Industrie décarbonée & Tech

+33(0)6 15 59 26 30

Le cabinet toulousain Campardou décline à Nantes son expertise de la concertation

Projets de transports en commun, développement d’un réseau cyclable, création de zones d’activités ou d’écoquartiers, infrastructures routières… Campardou accompagne les projets de développement stratégiques des territoires. Le cabinet réalise des diagnostics permettant d’appréhender les dynamiques locales, il organise la concertation citoyenne et met en œuvre la communication sur les projets. « Peu d’acteurs en France interviennent comme nous sur toute la chaine de valeur, à la fois en amont et en aval de la concertation citoyenne », souligne Jean-Yves Lebrec, co-gérant de Campardou. Au-delà des aspects techniques, notre accompagnement prend en compte la dimension sociétale et sociale des territoires ». L’entreprise est intervenue dans de nombreux projets organisés par la Commission nationale du débat public.

Rejoindre la dynamique locale

« Les métropoles de Nantes et Toulouse présentent de fortes similitudes en termes de dynamique économique et démographique, avec de nombreux projets au profit des entreprises et des habitants. L’ouverture d’une agence à Nantes nous permet de rejoindre l’écosystème local, de rayonner plus facilement sur le Grand Ouest et de nous rapprocher de la façade maritime, où des projets structurants liés à la décarbonation industrielle sont à l’œuvre. »

L’ouverture d’une agence à Nantes nous permet de nous rapprocher de la façade maritime, où des projets structurants liés à la décarbonation industrielle sont à l’oeuvre.

Nantes : une forte culture de la concertation

De manière générale, les sujets de transition énergétique, écologique, de gestion de la ressource en eau, ont pris de plus en plus d’ampleur dans l’activité du cabinet. « En juin dernier, l’événement Wind for Goods nous a permis d’apprécier la dynamique du territoire sur ces thématiques. » Campardou a déjà mené des démarches de concertation sur des projets nantais et nazairiens, comme le débat public sur le parc éolien en mer de Saint-Nazaire. « On sent ici une forte culture de la concertation ».

Un suivi efficace de Nantes Saint-Nazaire Développement

« Dès notre arrivée il y a quelques mois, nous avons bénéficié d’une présentation complète du territoire et d’une mise en en relation avec des acteurs stratégiques. Il y a de plus un vrai suivi de la part des équipes, c’est à la fois utile et très appréciable. » L’objectif de Campardou est de structurer progressivement une petite équipe de trois personnes à l’agence de Nantes.

Besoin d'aide pour l'implantation de votre entreprise ?

Caroline  THIBAULT

Caroline THIBAULT

Chargée de développement Industrie décarbonée & Tech

+33(0)6 15 59 26 30

Construction : le groupe Lockroy rayonne dans le Grand Ouest depuis Nantes

Le groupe Lockroy entend faciliter les projets d’immobilier professionnel en intervenant dans trois domaines : le conseil (gestion de projet immobilier, étude de faisabilité), la construction (prise en charge intégrale d’un projet de construction ou de rénovation), et l’aménagement intérieur d’espaces professionnels.

Bureaux, parcs d’activités, entrepôts logistiques, sites industriels, locaux commerciaux… l’entreprise s’adresse à la fois aux foncières, promoteurs immobiliers et aux utilisateurs. Parmi ses réalisations : le siège social de l’éditeur Cegid en région parisienne, une usine pour un fournisseur de solutions de paiement en Charente ou encore un bâtiment logistique pour Stef en Bretagne.

Une longueur d’avance dans la construction durable

Lockroy Construction s’est récemment distinguée dans la réalisation de la charpente de l’usine Someflu, un bâtiment de 3600 m² construit en Île-de-France : la structure est en effet composée à 50 % d’acier de réemploi issu d’autres chantiers de la région (le reste étant constitué pour moitié d’acier classique et d’acier bas carbone). « Le réemploi de l’acier est encore marginal », souligne Foulques d’Andigné, directeur de projets.

Lockroy a été le premier acteur du bâtiment à s’inscrire dans le référentiel édité par le CTICM — Centre technique industriel de la construction métallique — en 2024 sur le réemploi d’éléments structuraux en acier.

Le réemploi des matériaux

C’est une démarche que nous souhaitons décliner sur un maximum de chantiers ”, ajoutent Benoit Schmets, directeur des achats, et Charles Ferragu, directeur de l’agence de Nantes. “Nous pratiquons déjà l’utilisation du réemploi et de matériaux recyclés ou biosourcés sur un maximum d’éléments, comme les sols, les portes, les cloisons amovibles, les sanitaires, etc. Il nous apparaît essentiel que la filière œuvre dans ce sens afin de répondre aux enjeux environnementaux”.

« Un écosystème dynamique à Nantes »

C’est à la fois pour répondre à des aspirations personnelles de collaborateurs, pour se rapprocher de chantiers dans la région et pour rayonner plus largement sur le Grand Ouest que Lockroy a choisi de s’implanter à Nantes. “Nantes offre un écosystème dynamique dans notre domaine, à l’image du CINA (Club Immobilier Nantes Atlantique) et d’autres réseaux immobiliers”, commente Charles Ferragu. La région concentre en outre un nombre important de fournisseurs et de partenaires stratégiques pour nos projets ». À l’instar des autres antennes, l’agence de Nantes a vocation à poursuivre sa croissance en apportant des solutions clés en main à ses clients.

Vous avez un projet d'implantation ?

Sandrine GAUVRY

Sandrine GAUVRY

Chargée de développement Santé et Immobilier

+33(0)6 08 61 34 93

Tree consulting importe à Nantes son expertise dans l’innovation technologique éthique


Au terme d’un parcours de 25 ans en ESN en France et au Canada, Amaury de Foresta souhaitait remettre de l’éthique au cœur de la technologie. L’enjeu de la confidentialité des données et le spectre croissant du changement climatique ont notamment joué dans la création du cabinet de conseil Tree, acronyme de technologie responsable éthique et écologique.


Innover par l’IA


Tree consulting aide tout type d’entreprise, en particulier les TPE et PME à innover grâce à l’intelligence artificielle. « Il s’agit avant tout de les sensibiliser sur le fonctionnement et les impacts de l’IA, notamment par l’animation de la fresque de l’IA. Nous regardons ensuite ce que l’IA pourrait concrètement leur apporter ». De la génération automatique de formulaires à la création d’assistant vocal ou d’outil de réalité virtuelle, les cas d’usage sont multiples. « L’objectif est généralement d’améliorer la fonctionnalité des produits et d’optimiser la productivité. Je rédige ensuite une feuille de route pour la mise en œuvre technique. » L’entreprise accompagne également les grands groupes sur la gouvernance de l’IA, en lien avec deux experts. L’un d’eux, Marc-Antoine Dilhac, a notamment participé à la loi européenne sur l’intelligence artificielle. Tree consulting se positionne en outre sur l’innovation d’affaires « pour favoriser un modèle économique robuste et durable », et l’accompagnement de projets à impact.

Innovation, digital, RSE : des ponts entre Montréal et Nantes


Amaury de Foresta décline à Nantes la vision canadienne de l’innovation. « À l’inverse de l’Europe, où on passe beaucoup de temps à réfléchir et concevoir avant de se lancer, l’approche canadienne réside plutôt dans le learning by doing : on avance par petits pas, en expérimentant. L’innovation rime pour moi avec agilité. »
C’est à la fois un projet personnel et une envie de rejoindre l’écosystème nantais qui a amené Amaury de Foresta à ouvrir à Nantes une antenne de Tree consulting. « Il y a de réelles passerelles entre Montréal et Nantes, notamment dans l’innovation technologique et le digital. Nantes offre une belle dynamique aussi bien sur le numérique que la RSE, et un réel potentiel d’affaires. » Si le terrain de jeu de la nouvelle antenne nantaise est national, Tree consulting entend s’ancrer localement. « J’aspire à m’intégrer dans les réseaux et à m’entourer de partenaires locaux . » À peine implanté à Nantes, Tree consulting participe à une table ronde lors du Salon de la data et de l’IA, lors de Nantes Digital Week 2025.


« Un appui déterminant » de Nantes Saint-Nazaire Développement


« En tant que membre de la communauté des Audacieux de Montréal, je connaissais déjà Nantes Saint-Nazaire Développement. Leur aide dans mon implantation à Nantes a été précieuse : il y a un an, j’ai effectué une visite de repérage pour valider mon modèle d’affaires et commencer à développer des partenariats. Elsa Venisse m’a permis de rencontrer de nombreux acteurs de l’écosystème, cet appui a été déterminant ! »

Un accompagnement clé de Nantes Saint-Nazaire Développement


Pour son implantation, Tree consulting a bénéficié d’un accompagnement sur mesure :

> En savoir plus sur notre accompagnement à l’implantation

ESS : Les Ecossolies recrutent la promotion d’entrepreneur.es 2026

L’incubateur s’adresse aux porteurs de projets en phase d’expérimentation ou de lancement, mais aussi à ceux qui finalisent leur étude de faisabilité ou leur étude de marché. Le programme dure 12 mois et vise à sécuriser et accélérer vos premiers pas entrepreneuriaux. Avant la sélection, un Bootcamp de 4 jours intensifs vous aide à structurer et modéliser votre projet.

L’accélérateur s’adresse aux structures de l’ESS déjà implantées, avec au moins 3 ans d’existence et 250 K€ de chiffre d’affaires (ou recettes pour les associations). Pendant plusieurs mois, vous serez accompagné pour consolider votre stratégie, faire évoluer votre modèle économique, ajuster votre gouvernance et poser les bases d’une démarche d’évaluation d’impact.

Nantes soutient l’ESS

A Nantes, les Ecossolies accompagnent le développement d’initiatives sociales ou environnementales sur le territoire qu’ils soient portés par des structures de l’ESS, des collectifs, des citoyen·nes engagé·es, des collectivités…Découvrez l’histoire des Ecossolies qui oeuvrent depuis plus de 20 ans au développement de l’économie sociale et solidaire (ESS).

Candidatez et rejoignez un écosystème qui fait grandir l’économie sociale et solidaire !

Santé : Une trentaine de structures prennent place dans le nouveau bâtiment Gina

Au coeur du quartier de la santé sur l’île de Nantes, le bâtiment Gina, inauguré le 19 juin 2025, marque le lancement concret de la nouvelle dynamique en santé sur l’île de Nantes.

Construit sur l’Ile de Nantes, comme une porte d’entrée vers le nouveau CHU, le bâtiment Gina est le nouveau hub pour connecter l’excellence en innovation santé à Nantes. L’objectif de ce nouveau lieu qui vient d’ouvrir ses portes, est de structurer un écosystème à la pointe de l’innovation et au service de la santé globale dans les domaines de la biotech, medtech, santé numérique, prévention et foodtech.

Ce bâtiment s’inscrit d’ores et déjà comme le lieu totem de « Station S », qui permettra à terme d’héberger 1 000 acteurs (chercheurs, entrepreneurs, professionnels du soin…) au sein du quartier de la santé. Il réunira, sur un même quartier, soignants, étudiants, chercheurs et entrepreneurs, dans l’objectif de soutenir et permettre l’accélération de projets innovants en santé, au plus près des besoins des patients.

Depuis ce mois de juin 2025, les premiers occupants de Gina s’installent dans leurs nouveaux locaux.

A ce jour, une trentaine d’acteurs ont pris place au sein de Gina, mais il reste encore quelques places :

Si vous êtes intéressés, contactez-nous !

Sandrine GAUVRY

Sandrine GAUVRY

Chargée de développement Santé et Immobilier

+33(0)6 08 61 34 93

Entreprendre aujourd’hui à Nantes et Saint-Nazaire

Pour entreprendre aujourd’hui, ce qui compte, c’est de « croire en ses idéaux », pointe Aurélien Meyer de l’atelier blam, « participer à une mission », « faire advenir un futur désirable », ajoute Jean Zanuttini, cofondateur de Neoline, entreprise de transport à la voile installée à Nantes.

« Faire bouger les lignes pour un monde plus juste »

Leur moteur commun ? Une vision forte, une conviction partagée et une envie sincère de « faire bouger les lignes pour un monde plus juste », comme le souligne Claire Bretton, cofondatrice d’Underdog. Leur quotidien, c’est aussi l’agilité, la résilience et l’humain. « Prendre soin de ses équipes », « savoir s’adapter », « apprendre de ses erreurs », autant de valeurs qui irriguent la pratique des entrepreneur.es de Nantes et Saint-Nazaire au quotidien.

L’humain pour entreprendre ensemble

À travers leurs parcours, ces entrepreneur.es rappellent qu’il est possible de concilier innovation, responsabilité et collectif. Ce qui compte avant tout, c’est l’humain : « savoir constituer une équipe« , « savoir bien s’entourer« , « prendre soin de ses équipes« , « réussir à fédérer« , et aussi savoir « fêter les victoires« , comme l’indique Bertrand Eloud de Ruffault Traiteur.

Loin des clichés de réussite individuelle, ces entrepreneurs placent l’impact social et environnemental au cœur de leur action. Et c’est en s’entourant bien, en osant « sortir du cadre« , et en « apprenant de leurs erreurs« , qu’ils réinventent chaque jour la santé, l’économie maritime, le réemploi, la décarbonation de l’industrie, l’alimentation ou le vivre ensemble de demain à Nantes et Saint-Nazaire.

Découvrez leur témoignage en vidéo

Retrouvez tous les témoignages de nos parcours d’entrepreneur.es qui s’engagent sur le territoire de Nantes et Saint-Nazaire.

Sea4Earth souhaite introduire l’algue française dans nos assiettes

Lorsque Nicolas Durand a fait visiter la côte atlantique à des officiels coréens, la vision des algues recouvrant les rochers a suscité leur stupéfaction. « Qu’on laisse cette ressource inexploitée dépasse leur entendement », s’amuse le cofondateur et président de Sea4Earth. Alors que l’Asie, et plus particulièrement la Corée, est un grand exportateur de nori (algue utilisée dans la préparation des sushis), la culture des algues marines comestibles ne représente en Europe que 0,1 % de la production mondiale. « Les producteurs d’algues peinent à trouver des marchés faute d’un tissu industriel adapté, poursuit le dirigeant, ingénieur agronome de formation. Et la production est insuffisante pour intéresser les grands groupes alimentaires ». Une situation que Sea4earth ambitionne de changer en développant de front la production d’algues à grande échelle et leur transformation industrielle.

Nicolas Durand, cofondateur et président de Sea4Earth

Équiper nos côtes de fermes d’algoculture

Pierre angulaire du projet : un concept de fermes « 4.0 » de culture des macroalgues à terre. « Il s’agit de fermes connectées, conçues pour conjuguer rendement optimal et faible consommation énergétique ». Selon les configurations, ces fermes pourront intégrer une zone de transformation. Un prototype est en cours d’expérimentation avec le CEA Tech de Cadarache, avant un déploiement envisagé sur le littoral méditerranéen et atlantique.

Un potentiel dans les parcs conchylicoles

Les zones de conchyliculture représentent une opportunité particulière, liée à la valorisation des algues présentes sur les parcs à huitres. « Les algues recouvrant les poches à huitres sont à ce jour considérées davantage comme une nuisance que comme une ressource exploitable. Nous proposons d’ensemencer les poches à huitres pour y récolter les algues en vue de leur consommation, ce qui permettrait par ailleurs aux conchyliculteurs d’avoir une source complémentaire de revenus en développant une nouvelle activité. » De premiers tests concluants ont ainsi été menés en Charente-Maritime grâce notamment à CAPENA (Centre pour l’aquaculture, la pêche et l’environnement de Nouvelle-Aquitaine, le Comité régional de la conchyliculture (CRC) 17, les Fermes du Soleil et quelques conchyliculteurs pionniers.

Raviolis aux algues

Des moyens industriels au service d’une alimentation durable

Le modèle de ferme développé par Sea4Earth permettrait de produire 900 tonnes d’algues par hectares, soit 90 tonnes de produit sec, « un rendement très largement supérieur à la culture céréalière, pour une consommation d’eau bien moindre », souligne Nicolas Durand. « L’algue constitue un “super aliment”, extrêmement nutritif et au faible impact environnemental. À l’heure où il devient urgent de végétaliser notre alimentation, elle s’impose comme une véritable alternative durable. »

Le projet de valorisation porté par Sea4Earth comprend à la fois la production de feuilles à sushi, mais également l’intégration de l’algue comme ingrédient dans des produits alimentaires courants. L’entreprise est en cours de développement avec le CTCPA (Centre Technique de la Conservation des Produits Agricoles) d’Avignon d’un pilote industriel pour fabriquer des feuilles à sushi made in France. Une fois validé, le process industriel sera déployé dans de premières usines, dans le sud de la France et sur la zone atlantique.

L’entreprise mène en parallèle des projets de R&D pour de nouveaux produits, notamment dans les Pays de la Loire. Un partenariat est sur le point de se conclure avec un industriel de la région nantaise.

Un écosystème favorable pour les macroalgues à Nantes et dans les Pays de la Loire

Si son siège est situé à Marseille, les activités opérationnelles de l’entreprise seront menées depuis ses implantations à Aix-en-Provence — Sea4earth Méditerranée — et à Nantes — Sea4earth Atlantique — où l’entreprise a déjà tissé des liens avec l’écosystème. « Nantes Saint-Nazaire Développement a permis d’accélérer notre mise en relation avec les acteurs de l’agroalimentaire et de l’innovation. ».

Créée en juillet 2023, Sea4earth prévoit une levée de fonds en 2026 pour lancer les premières implantations intégrées de la ferme et du site industriel de valorisation. En parallèle, elle participe à la feuille de route nationale sur la filière algues. « Nous estimons essentiel de ne plus dépendre de l’Asie pour un produit qui, demain, contribuera à notre souveraineté alimentaire ».