Beefutures : la tech au chevet des abeilles et de la biodiversité

Le rôle crucial des abeilles dans notre écosystème n’est aujourd’hui plus à démontrer. Indispensables à la pollinisation, « elles sont en outre de véritables indicateurs de la biodiversité », affirme Anthony Gourde, cofondateur et directeur de Beefutures France. Sous la marque ONIBI, l’entreprise développe des solutions technologiques d’analyse de la biodiversité à partir de la surveillance de ruches installées sur des terres agricoles.

Ruches connectées et intelligence artificielle

Ce « biomonitoring » s’opère par une base connectée fixée à la ruche, qui recueille tout un panel de données au moyen de capteurs et d’une caméra. Flux des insectes, entrée et sortie du pollen, taux d’humidité, poids, température… : ces informations permettent non seulement d’évaluer l’état de santé de la colonie, mais aussi de qualifier l’environnement de la ruche, comme la diversité des ressources, ou la qualité de l’air et du sol, notamment en détectant la présence de produits chimiques. Analysées par une solution d’intelligence artificielle, ces données permettent d’établir un rapport détaillé sur la biodiversité environnante et d’identifier des pistes concrètes d’amélioration, comme la plantation d’une haie ou l’introduction de nouvelles espèces. 

Les entreprises, actrices de la biodiversité

Le dispositif repose à la fois sur les cultivateurs, pour l’accueil des ruches connectées sur leurs terres, et sur des entreprises, engagées financièrement via un partenariat baptisé « Onibi World Observation » (OWO). « Nous nous adressons en particulier aux entreprises soumises à la directive européenne « Corporate Sustainability Reporting Directive » (CSRD), qui fixe de nouvelles obligations de reporting extra-financier, notamment en matière de biodiversité ». 

Le rapport d’analyse est ainsi remis conjointement au propriétaire du terrain et à l’entreprise partenaire. « Les agriculteurs se montrent particulièrement réceptifs et soucieux d’améliorer la biodiversité sur leur terre. Un environnement favorable aux insectes pollinisateurs s’avérera d’autant plus bénéfique pour les cultures. C’est un cercle vertueux ! »

Nantes, terre d’origine, de recherche et d’expérimentation

La démarche a déjà fait ses preuves auprès de viticulteurs près de Nantes, lieu étroitement lié à l’histoire de Beefutures. L’entreprise est en effet née de l’envie d’un petit-fils d’apiculteur nantais, Christophe Brod, de perpétuer une passion familiale pour les abeilles. S’il vit en Norvège, c’est à Nantes, dans la maison de son aïeul, qu’est installé le plus gros des équipes, à savoir une dizaine d’ingénieurs, techniciens et spécialistes du vivant. Pendant cinq ans, ils et elles ont planché pour développer les solutions technologiques qui commencent tout juste à être commercialisées. 

À ce jour, Beefutures a installé une centaine de ruches connectées : en France, mais aussi en Europe et aux États-Unis. « Il faudrait idéalement équiper 50 000 ruches pour cartographier la biodiversité de la France », précise Eric Bibollet, ancien dirigeant et cofondateur de la startup nantaise Wiztivi, qui vient de rejoindre Beefutures en tant que responsable de la stratégie de développement. 

L’innovation au service de l’agriculture régénératrice

En parallèle du lancement de la commercialisation, Beefutures poursuit ses recherches afin de proposer des réponses aux problèmes de l’apiculture et du vivant. La base connectée permet déjà une solution alternative aux traitements chimiques pour lutter contre le varroa, parasite responsable de l’augmentation de la mortalité des abeilles, par une élévation maîtrisée de la température de la ruche. Beefutures s’est par ailleurs associée aux travaux d’un chercheur britannique de l’UCL (University College London) pour améliorer significativement la santé des abeilles et leur résilience grâce aux bienfaits de la lumière infrarouge, une innovation brevetée qui pourrait bien asseoir Beefutures comme un acteur majeur de l’agriculture régénératrice. 

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8 lieux pour accueillir les artisans créatifs à Nantes et Saint-Nazaire

Le Jardin (St-Nazaire)

Le Jardin est né du rêve de quatre habitants de St-Nazaire. Venus d’horizons divers, ils ouvrent, en 2020, ce lieu multiple, alliant le développement de projets créatifs et la proximité avec le public. Un lieu éco-responsable et participant au dynamisme de la ville.
Le lieu rassemble et fédère un jardin public (photo ci-dessous) autour d’un café/cantine, 2 boutiques, et une programmation régulière d’événements, d’ateliers, de rencontres…, ainsi qu’un jardin privé, où se rassemblent les entrepreneurs, pour une synergie collective créative. Artisans de la mode, des bijoux, du réemploi, du mobilier, de la décoration, architecte, web designer, développeur 3D, le Jardin compte plus d’une trentaine de créateurs-résidents.

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Le Garage (St-Nazaire)

Le Garage est un pôle créatif partagé par 11 entreprises dans les domaines de la création artisanale, artistique, digital et événementiel, situé au cœur de la ville, face aux halles centrales de Saint-Nazaire. Ce lieu vivant abrite des ateliers d’artisans, des bureaux permanents, une boutique et un espace central mutualisé.
Une programmation événementielle et multiculturelle se tient tout au long de l’année, organisée par les résidents ou des structures extérieures ( foire aux vinyles, salon des écrivains, atelier d’écriture, salon du bien-être, boutique éphémère de créateurs…)

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Le pôle des Arts du feu

Un pôle des Arts du feu prend place dans les écuries de l’ancienne caserne Mellinet à l’est de Nantes. Il accueillera les activités de trois artisans d’art du feu (verre, coutellerie, céramique, poterie, émaillage, métallurgie, etc.) ainsi que l’atelier du verrier Simon Müller de l’atelier Arcam Glass. Le futur pôle proposera par ailleurs deux espaces d’atelier à des artistes en résidence. L’ambition est de devenir un pôle de recherche et de production inédit en France. A terme, ce lieu sera ouvert au grand public et aux étudiants de l’Ecole des Beaux-arts.

Make Ici

C’est aussi dans la caserne Mellinet que Make Ici, le réseau des manufactures collaboratives et solidaires a choisi de s’installer. Le lieu accueille depuis 2020 des ébénistes, menuisiers, forgerons, designers ou métalliers… qui mutualisent leurs équipements, « travaillent ensemble, et apprennent les uns des autres, pour plus de créativité collaborative », comme le soulignent les fondateurs de Make Ici.

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Cour artisanale Brocéliande

Dernière en date, la Cour artisanale du Bout des Landes a ouvert ses portes en avril 2024 (photo ci-dessus) dans un environnement végétalisé, ouvert sur la nature. Située en proximité du périphérique (Porte de Rennes), elle regroupe 10 ateliers de 232 à 286 m². Chaque espace propose un entrepôt, une mezzanine et un bureau avec des sanitaires. Deux designers, un menuisier et un grossiste en laine y ont déjà installé leur activité.

Il reste des places disponibles ! Si vous êtes intéressé, contactez Cécile Guéguen de Loire Océan Développement, en charge de la gestion du lieu, à cgueguen@lod44.com.

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Le 67 (Nantes)


A deux pas de la Beaujoire et de la rivière Erdre, une quarantaine de créateurs et artisans d’arts s’activent autour de discipline artistique très diverses dans ce lieu des années 60 qui a abrité durant 40 ans des ateliers de sculpture et dorure sur bois spécialisés entre autres dans la reproduction de miroirs. A sa fermeture, la propriétaire a transformé le bâtiment en petits ateliers pour des artistes et artisans d’art afin de garder une destination artistique à ce lieu.

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Stütz

Le coworking artisan Stütz se trouve en périphérie sud de l’agglomération nantaise. Il accueille des artisans dans divers corps de métier : menuiserie, métallerie, atelier d’artiste…

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La Fourmilière

La Fourmilière est un espace de coworking artisanal au sud de Nantes, installé dans les anciens locaux d’une menuiserie. Parmi la quinzaine d’artisans, l’artisane plumassière Mélissa Pasquiet et le studio Par Belenos y ont élu résidence. 

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OPUS RÉNO transfère son savoir-faire en rénovation durable de Paris à Nantes

Engager des travaux de rénovation s’apparente pour beaucoup comme un saut dans l’inconnu : comment s’y prendre ? Quel budget et quelle durée prévoir ? C’est pour faciliter cette démarche que Bertrand Baudouin s’est lancé dans le métier il y a six ans, avec un concept de service clés en main et d’interlocuteur unique. L’ingénieur orienté design et qualité complète ses acquis par des formations de terrain et démarre par la rénovation en second œuvre d’appartements au cœur de Paris, où il réside alors. Si l’activité s’y développe au gré d’un marché porteur, l’agrandissement de la famille donne au dirigeant l’envie de quitter la capitale pour se rapprocher de l’océan. Le choix se porte sur Nantes, qui concentre les conditions d’un développement favorable à tous points de vue.

Une installation professionnelle et humaine réussie

Bertrand Baudouin multiplie pendant près de deux ans les allers-retours entre Paris et Nantes afin de tisser progressivement le réseau indispensable à son activité. « L’agence Nantes Saint-Nazaire Développement a fait le reste, en nous donnant les clés d’une installation familiale réussie. » Une approche méthodique de partenaires lui permet d’établir une relation durable et de qualité avec des architectes, des bureaux d’études, et des professionnels pour répondre à toutes les demandes : gros œuvre, agencement intérieur, électricité et plomberie, revêtements des sols et murs, etc. « S’appuyer sur de petites équipes à taille humaine, parfois externalisées, offre une plus grande agilité : nul besoin d’attendre la fin d’un chantier pour pouvoir en démarrer un autre », témoigne Bertrand Baudoin. « Ce modèle sécurise en outre la pérennité de l’entreprise dans un contexte difficile pour le secteur du bâtiment. » 

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Une attention particulière aux contraintes techniques et réglementaires 

L’implantation d’OPUS RÉNO à Nantes lui a permis d’élargir son activité : « nous réalisons toujours de l’aménagement intérieur, mais nous intervenons aussi fréquemment sur la création d’extensions et d’annexes indépendantes, comme des “pool house”. » S’il devait définir une spécificité dans l’exercice de son métier ? « Sans hésiter, le souci constant d’assurer que toutes les conditions techniques et normatives réglementaires sont réunies, ainsi que l’attention portée aux détails, garante d’une qualité durable. »

Pour OPUS RÉNO, il est en effet inconcevable d’engager une construction, si petite soit-elle, sans une étude préalable de sol et des calculs de structures. « Chaque chantier recèle ses spécificités… et ses surprises ! » Le dirigeant confie également sa préférence pour les matériaux biosourcés. « Les critères économiques ne permettent pas toujours ce choix aux clients. Heureusement, rénover plutôt que construire à neuf, c’est déjà en soi une meilleure option pour la planète ! »

Crème de la crème ouvre un nouveau bureau à Nantes

Après le succès de son bureau à Lille, cette nouvelle antenne renforce sa présence régionale et apporte une valeur ajoutée tant à sa communauté de freelances qu’à ses clients locaux. La gestion de cette antenne est opérée par Tiffany Robin, experte du recrutement et du freelancing depuis huit ans. Les bureaux sont situés chez Now Coworking sur l’île de Nantes, un espace dynamique et inspirant pour accueillir les freelances et clients.

Accélérer le développement commercial et créer une communauté freelance dynamique à Nantes

Cette nouvelle antenne vise à offrir aux freelances des opportunités de missions de proximité, ce qui renforce leur implication dans le tissu économique local. L’ambition de Crème de la crème est de transformer la manière dont les grands comptes recrutent et collaborent avec les freelances sur le marché de la transformation IT, en établissant de nouveaux standards de qualité et de performance. 

Objectif : développer une communauté de freelances

Parallèlement, Crème de la crème souhaite développer une communauté dynamique de freelances à Nantes. Elle prévoit de rencontrer et rassembler les freelances autour d’événements thématiques enrichissants, et d’offrir du contenu et des conseils de qualité sur l’évolution de leur carrière. Les initiatives incluent des Cafés Crème et des afterworks réguliers, organisés en partenariat avec des acteurs locaux, pour favoriser le réseautage et les échanges entre professionnels.

Partenariats stratégiques avec les grands groupes

Depuis sa création, Crème de la crème a réalisé plus de 150 millions d’euros de missions auprès des grands groupes et connaît une croissance d’environ 60% par an. L’entreprise est fière d’accompagner des entreprises prestigieuses telles que La Poste, BPCE, et BNP Paribas, pour lesquelles elle a récemment remporté des référencements stratégiques. Ces succès lui permettent de répondre à tous les besoins de ces groupes dans la région, renforçant ainsi sa position de partenaire de confiance.

Se rapprocher de ses clients

Cette expansion à Nantes témoigne de l’ambition de croissance de Crème de la crème et de sa volonté de proximité avec ses clients et freelances. Comme l’explique Jean-Charles Varlet, CEO de crème de la crème, « en établissant ce nouveau bureau, nous espérons augmenter significativement notre portefeuille de clients dans la région et offrir plusieurs centaines de nouvelles opportunités de missions d’ici la fin de l’année. Les études que nous avons menées ont toutes démontré que les attentes de nos clients sont réelles. Notre objectif aujourd’hui, avec l’ouverture de cette antenne nantaise, est de mettre toute notre expertise au service du marché “Grand Ouest” et d’accompagner la croissance et le développement IT de nos clients. Nous sommes convaincus que cette nouvelle antenne à Nantes sera un catalyseur de succès pour nos freelances et nos clients, contribuant ainsi à l’essor économique de la région. »

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Photo ©Julien Tragin

Dynamique vertueuse pour les sièges sociaux d’entreprises implantés à Nantes Saint-Nazaire


La plupart de ces groupes ont installé leur vaisseau amiral en périphérie de Nantes, à l’est historiquement et un peu plus à l’ouest ces dernières années, ainsi qu’à Saint-Nazaire. Ces implantations génèrent des opportunités d’emploi, notamment pour les cadres locaux.

> Zoom sur quelques fleurons de l’économie nantaise, nés ou qui ont installé leur siège social sur la métropole. 

Maisons du monde

Enseigne de décoration, d’arts de la table et d’ameublement multi-styles, Maisons du Monde (façade de magasin en photo) a ouvert ses quatre premiers magasins en France en 1996, avant d’installer son siège social à Vertou, en périphérie sud de Nantes. S’inspirant des influences du monde entier, l’entreprise s’est développée avec un modèle omnicanal conjuguant des magasins physiques et des sites web marchands dans 11 pays d’Europe. Son déploiement se poursuit hors d’Europe avec des magasins en franchise et aux Etats-Unis, via l’acquisition de Modani en 2018. Guidée par la créativité et l’audace, l’entreprise en croissance oriente aujourd’hui son développement sur l’innovation, l’expérience clients et recrute de nouveaux talents.

Maisons du monde compte 360 magasins et près de 8 100 collaborateurs dans le monde. L’international représente 40% de ses ventes.

Tipiak

Groupe agro-alimentaire de fabrication et commercialisation de produits secs (épicerie et panification) et froids (plats cuisinés surgelés et produits traiteur pâtissier), Tipiak est née, en 1967, du rapprochement de deux sociétés familiales.Le groupe totalise 1 314 collaborateurs répartis sur 7 sites dans le grand ouest, les trois quarts des effectifs étant présents sur la région nantaise. Tipiak est également présent aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et affirme sa volonté de se développer à l’international en s’appuyant sur sa diversification vers de nouveaux marchés alimentaires et sur la notoriété grandissante de sa marque. Elle réalise 10 % de son chiffre d’affaires à l’export.

Quo Vadis

La marque Quo Vadis, qui existe depuis 1954, se décline dans l’univers de l’organisation du temps (agendas, carnets, calendriers, répertoires…) à destination du grand public et des entreprises. L’usine principale, installée en périphérie de Nantes à Carquefou depuis 1973, regroupe l’ensemble du processus industriel (production, logistique…) avec 205 salariés. En 2013, elle a été le premier fabricant d’agendas labellisé « Origine France Garantie ». La direction commerciale et marketing se trouve à Paris et l’imprimerie Raynard, filiale qui fabrique des calendriers, est basée à La Guerche-de-Bretagne (35). Quo Vadis est aussi présente en Italie, au Japon, au Canada, aux Etats-Unis et en Pologne. Depuis 1999, les Editions Quo Vadis sont intégrées dans le groupe Exacompta Clairefontaine.

Wirquin

Fabricant d’équipements sanitaires pour la maison (toilettes, salle de bain, cuisine, buanderie), Wirquin est une société familiale, basée à Carquefou. Créée en 1977, elle y compte aujourd’hui 320 employés. Wirquin s’est en particulier développée à l’international, avec 8 de ses 11 filiales et 6 sites de production (Afrique du Sud, Benelux, Chine, Espagne, Grande-Bretagne, Portugal, Roumanie et Russie). Au global, elle est présente dans 75 pays avec 1 200 collaborateurs.

Sercel

Sercel conçoit et fabrique des instruments scientifiques et techniques sur le marché des équipements sismiques pour la recherche d’hydrocarbures (pétrole notamment), utilisés dans le monde entier. Créée en 1956 à Paris, l’entreprise a installé son siège social à Carquefou en 1965 avec 18 employés. Aujourd’hui elle emploie 682 personnes en France – dont la moitié à Nantes, 1500 dans le monde. Filiale du groupe CGG, spécialisée dans l’exploration du sous-sol, elle compte 9 sites de production et 8 implantations commerciales dans le monde.

Depuis 2017, Sercel se diversifie avec l’intégration de l’accélérateur industriel Axandus sur son site de Carquefou, lequel comprend un centre de recherche et de développement et une usine. L’objectif est d’aider des start-up et PME, qui ont développé un produit, à passer à la phase industrielle.

Eurofins Scientific

Groupe de laboratoires d’analyses biologiques spécialisé dans l’agroalimentaire, la pharmacie, l’environnement et la biologie médicale, Eurofins a développé plus de 150 000 méthodes analytiques. D’une start-up de 12 employés, fondée à Nantes en 1987, l’entreprise est passée à un grand groupe de plus de 800 laboratoires dans 47 pays, sur les cinq continents, avec un effectif global de 62 000 employés.

En 2017, la superficie du campus nantais d’Eurofins a été étendue de 9 500 m2 à 23 640 m2. D’autres travaux sont prévus pour 2020-2021 pour poursuivre le déploiement du site. Elle nourrit de fortes ambitions : doubler son chiffre d’affaires tous les 5 ans, en misant sur l’innovation et l’esprit entrepreneurial de ses équipes.

Vorwerk et son Thermomix

Spécialiste de la vente directe d’appareils électroménagers haut de gamme, Vorwerk est principalement connu pour son robot culinaire Thermomix. Une deuxième marque, Kobold, incarne son savoir-faire en matière d’entretien de la maison. Fondée en 1883 en Allemagne, l’entreprise familiale a créé sa filiale française, Vorwerk France, à Paris en 1961. Implanté à Nantes depuis 2005, son siège social a été déplacé sur 3 400 m2 de bureaux dans l’Europarc de la Chantrerie en 2013. Il regroupe les directions commerciales des deux marques phares, les directions support, le service client et le SAV. La société compte plus de 250 salariés à Nantes. Dans le monde, elle est représentée dans plus 72 pays, avec un effectif de 9 400 collaborateurs.

ACB

Créée à Nantes en 1999, ACB construit des machines de formage de métaux pour l’industrie aéronautique et exporte à 90 % sa production en Europe et en Asie. Une société sœur aux Etats-Unis, Cyril Bath, est dédiée au marché américain. En 2013, ACB a presque doublé sa surface d’atelier, passée à 11 000 m2, pour développer en parallèle la production de pièces d’aérostructure (en titane notamment) avec ses propres machines. Société du groupe Aries Alliance, elle emploie 180 salariés dans le quartier d’Haluchère à Nantes.

Chantiers de l’Atlantique

Installés depuis 150 ans à Saint-Nazaire, les Chantiers de l’Atlantique (ex STX France) sont spécialisés dans la conception, la fabrication et la construction de paquebots de croisière, de navires militaires et se sont diversifiés dans des activités connexes (marchés offshore, EMR, Oil & Gas). Normandie, France, Queen Mary 2, Harmony of the Seas, Celebrity Edge et Bellisima sont quelques-uns des paquebots mythiques construits par les chantiers navals nazairiens.

Les Chantiers de l’Atlantique regroupent 3 400 employés et, depuis juillet 2018, sont principalement détenus par l’Etat français (84,3 %).

Seris

Seris est un groupe familial spécialisé sur le marché de la sécurité privée (biens et personnes) et de la sûreté professionnelle : surveillance humaine, sécurité mobile, sécurité électronique, télésurveillance, formations, audit et conseil en sécurité, stockage de données informatisées. Créé en 1958, le siège social se trouve à Saint-Nazaire. Le groupe dispose de 40 agences en France métropolitaine, dont une dizaine dans l’Ouest. Il est aussi présent en Guyane, Belgique, Pays-Bas et au Luxembourg.

Une prise de participation au sein d’Amarante International, en 2015, a permis au groupe d’étendre ses activités hors d’Europe. Au total, il compte plus de 20 filiales à l’étranger, 15 partenariats stratégiques et 7 000 collaborateurs à travers le monde.

Groupe Manitou

Leader mondial de la manutention tout-terrain, le groupe Manitou conçoit, produit, distribue et assure le service de matériels de manutention, élévation de personnes et de terrassement à destination des secteurs de la construction, de l’agriculture et des industries. Ce groupe familial et international est basé à Ancenis. Il compte 4 400 collaborateurs – dont près de la moitié dans la région nantaise- et un réseau de 1 500 concessionnaires dans 140 pays. Sur 11 sites de production, 5 sont en France, 6 à l’étranger (Italie, Inde, Etats-Unis et Brésil), auxquels s’ajoutent 8 centres logistiques de pièces de rechange.
D’autres entreprises ont depuis implantés leur siège social à Nantes Saint-Nazaire :- Charier a déménagé son siège social de Montoir à Couëron en février 2020- AirSeas s’est installé dans le Bas Chantenay en 2021- Orvia, leader français de la génétique avicole, vient de prendre ses quartiers sur l’Ile de Nantes

Le dynamisme de l’emploi local se poursuit, tiré par la métropole Nantes Saint-Nazaire

Ces grands groupes installés à Nantes Saint-Nazaire sont sources d’offres d’emplois régulières pour les cadres du territoire. La région des Pays de la Loire se hisse sur la troisième marche des régions de France à avoir le plus recruté. Géographiquement, ce positionnement résulte en grande partie d’une hausse de 25 % des offres d’emplois dans la métropole nantaise. Une étude d’HelloWork constate, de son côté, que Nantes métropole concentre à elle seule 39 % des propositions de postes de niveau cadre de la région.

En 2024, les recrutements de cadres continueraient à progresser mais à un rythme ralenti nettement (+2 %), selon les prévisions de l’APEC pour les Pays de la Loire. 

Rénovation énergétique : le choix stratégique de Nantes pour kelvin

Basé sur une combinaison de données ouvertes, de reconnaissance visuelle et d’intelligence artificielle, le logiciel kelvin génère des études énergétiques à partir d’une adresse et de photos d’un logement pour accompagner efficacement les projets de rénovation énergétique. « Ces recommandations sont fournies grâce à un moteur d’intelligence artificielle entraîné sur des dizaines de milliers d’audits de logements. C’est un gain de temps et d’efficacité pour les professionnels », précise Pierre Joly, co-fondateur de kelvin et directeur de l’agence nantaise. Kelvin est actuellement déployée auprès de maîtres d’œuvre, d’agences immobilières et de plateformes de mise en relation pour les travaux de rénovation.

L’intérêt commercial et partenarial de Nantes 

« C’est à Nantes que nous avons choisi d’ouvrir notre bureau commercial, car cette ville est un véritable foyer pour les secteurs de la construction, du bâtiment et de l’immobilier ». Grâce au soutien de l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement, l’équipe nantaise a rapidement rencontré des acteurs de l’écosystème local, comme EP ou Novabuild. Et la startup devrait aussi prochainement rejoindre le réseau de la French PropTech. « Jusqu’à présent, nous n’avons rencontré que très peu de portes closes, ce qui est encourageant. L’accueil que nous avons reçu pour notre outil a été chaleureux, avec des retours enthousiastes et intéressés. Cela a créé un effet boule de neige positif », poursuit Pierre Joly. Kelvin compte pour le moment une quinzaine de personnes : trois à Nantes et douze à Paris « Un commercial rejoindra en septembre l’équipe nantaise installée dans l’espace de coworking Ici Lundi. Notre objectif est de continuer à croître pour atteindre une vingtaine de personnes à Nantes d’ici à deux ans »

Une mission : diminuer l’impact énergétique du secteur du bâtiment

 « Le secteur du bâtiment représente 43 % des consommations énergétiques annuelles en France. Notre objectif est de massifier la rénovation énergétique pour avoir un impact significatif sur le climat et réduire la consommation d’énergie », conclut Pierre Joly. La levée de fonds de 5 millions d’euros annoncée en juin par cette entreprise à mission devrait accélérer le développement commercial et technologique de kelvin pour atteindre cet objectif.



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A Nantes, l’artisane Mélissa Pasquiet met la plume à l’honneur

Si elle n’est plus l’accessoire de mode incontournable qu’elle fut à la Belle Époque, la plume n’a rien perdu de son attrait ornemental. Mélissa Pasquiet en est convaincue et souhaite remettre l’attribut aviaire au goût du jour dans la décoration.

Un oiseau, de multiples possibilités

Par l’intermédiaire de grossistes spécialisés, coqs, oies, dindes, faisans et autres poules fournissent la matière première à ses créations originales (tableaux, fleurs, guirlandes…). « Le secteur est aujourd’hui très règlementé, on utilise essentiellement les plumes des oiseaux que l’on consomme, ce qui offre malgré tout une grande diversité. Sur un même oiseau, on trouve déjà plusieurs variétés de plumes. » Aux richesses de la nature s’ajoutent de nombreuses techniques pour transformer la matière. « Les possibilités sont infinies », se réjouit celle qui dit est tombée dans la plume « par hasard ».

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De la haute couture parisienne à l’atelier nantais

Passionnée de haute couture, Mélissa a suivi un cursus d’art de la mode et découvert la plumasserie à l’occasion d’une spécialisation en broderie. Elle fait ses premières armes au sein de la Maison Lemarié, fleuriste et plumassier de renom pour les grandes marques de la mode. Après plusieurs années d’expérience parisienne, la Choletaise d’origine décide de rejoindre l’ouest avec son compagnon Antoine Giraudineau, créateur du studio graphique Par Belenos. Après une première étape à Rennes où Mélissa lance son activité d’artisane plumassière, le couple rejoint Nantes, où la Fourmilière les accueille depuis fin 2023.

Une envie de transmettre 

Le lieu porte bien son nom et sied à l’artisane, adepte de collaborations artistiques. « La plumasserie se mêle avec bonheur à d’autres univers ». Mélissa a notamment collaboré avec une abat-jouriste, et participé à la création d’un costume pour l’opéra de Nantes. « L’écosystème créatif et culturel nantais ouvre de nombreuses opportunités ». Parmi ses projets, elle souhaite désormais développer la distribution de ses créations en boutiques et poursuivre la transmission de son savoir-faire. « J’organise des ateliers d’initiation à la plumasserie dans mon atelier, j’aimerais faire connaitre cet art plus largement, pourquoi pas par des présentations dans des écoles ». À bon entendeur…

En savoir + sur l’activité de Mélissa Pasquiet

Spécialiste de l’isolation thermique par l’extérieur, le groupe Morin ouvre une agence à Nantes

Créé il y a plus de soixante ans dans l’Eure, le Groupe Morin a démarré son activité dans la peinture avant de se spécialiser dans l’isolation thermique par l’extérieur (ITE), le bardage et les façades ventilées. « L’ITE représente aujourd’hui 90 % de notre activité », commente Mathieu Mollet, responsable de la nouvelle agence implantée à Sainte-Luce-sur-Loire près de Nantes. 

Une activité que l’entreprise exerce selon deux méthodes : « l’isolant peut être recouvert d’un enduit ou d’un bardage avec différents types de finition, notamment les clins de bois, les panneaux composites, le zinc, la pierre, etc. » Si Morin utilise différents matériaux d’isolation (polystyrène, laine de roche, fibre de bois…), Mathieu Mollet fait part d’une demande accrue pour les matériaux biosourcés, comme la fibre de bois. Une tendance portée notamment par « les politiques incitatives des collectivités telles que Nantes Métropole ». Certifiée RGE et QUALIBAT avec le plus haut niveau de certification, la société privilégie par ailleurs les fournisseurs les plus proches. 

Un marché porteur sur la métropole nantaise

L’entreprise intervient pour le compte de particuliers pour les syndics de copropriétés, les bailleurs sociaux, les collectivités ou encore les promoteurs, pour des projets divers : immeubles d’habitation, bâtiments tertiaires, écoles, collèges, lycées ou commerces. « Notre bureau d’étude internalisé nous permet d’apporter une réelle expertise et un conseil ciblé à nos clients », précise Mathieu Mollet. Bien implantée en Normandie où se situe son siège social (Évreux), la société a décidé d’ouvrir une agence à Nantes, où elle dispose d’un nombre croissant de références. Le groupe y finalise actuellement une opération de 190 logements pour La Nantaise d’Habitation.

Un acteur reconnu de la profession

Présent dans les organisations professionnelles telles que la Fédération française du bâtiment (FFB), l’Union professionnelle des métiers de la finition et le MEDEF, le groupe Morin s’est vu décerner un trophée pour sa participation aux « Pépites de l’alternance » en Normandie, organisées par le Medef et la FFB. Ce trophée est venu récompenser la création, en partenariat avec le CFA Bâtiment de Normandie, d’un centre de formation interne au métier de « façadier itéiste » « afin de pallier le manque de main-d’œuvre qualifiée » dans le domaine. Douze apprentis sont ainsi formés au métier pendant un an. 

Fort de près de 100 salariés, le groupe s’apprête à recruter des compagnons, chef.fes d’équipe et chef.fes de chantier pour l’agence de Nantes.

En savoir + Groupe Morin

Studio ÉNORME : des contenus multimédias XXL

Parmi ses dernières réalisations, on peut citer la création de contenus en motion design pour la dernière tournée de M. Pokora ou pour le Gala des Pièces Jaunes, diffusé aussi en temps réel sur France 2 grâce à Studio ÉNORME. « En France, en Europe et au Moyen-Orient, nos clients sont variés : des professionnels du divertissement et du live show, des designers, des agences événementielles, des acteurs publics de la culture, du tourisme et du patrimoine ou encore des opérateurs privés dans l’hôtellerie de luxe, les parcs à thème, etc. », détaille Emilie Giraudet, directrice de projets. L’élan créatif de cette entreprise, co-fondée en 2013 à Marseille par Bertrand Villien et son frère Grégory, a même été reconnu par une nomination au Festival du Mapping de Lille en 2022. 

Nantes, une ville ouverte sur l’art

En 2021, les frères Villien rencontrent et s’associent avec Laurent Guilbaud qui dirige le groupe The French Creators, basé à Mouilleron-le-Captif en Vendée. Début 2024, l’aventure nantaise débute : Studio ÉNORME regroupe ses forces dans les locaux de Now Coworking, au cœur du Quartier de la création.

« Nantes est particulièrement reconnue pour ses collectifs de motion designers et sa culture ouverte sur l’art. C’est un terrain fertile, propice à la coopération artistique », poursuit Emilie Giraudet, Nantaise d’origine. Studio ÉNORME sera d’ailleurs sponsor du Festival Motion Motion en mai prochain, « un événement qui porte toute une filière et qui fédère la communauté des artistes en motion design ». Studio ÉNORME désire aussi renforcer les liens avec le tissu économique régional. « Nous restons ouverts à tous les acteurs du territoire réceptifs à nos prestations artistiques ». 

Des recrutements à venir 

« Bien plus qu’un simple déménagement géographique, c’est avant tout une stratégie pensée pour créer une unité de lieu et d’action pour nos équipes. Un moyen d’optimiser nos processus créatifs et de faciliter notre communication interne ». Actuellement, Studio ÉNORME compte 6 collaborateurs et travaille avec un vivier de talents en freelance, choisis en fonction des spécificités de chaque projet.

Des perspectives d’embauche sont envisagées à moyen terme pour des profils de type directeur de création, directeur artistique, motion designer, scénographe, adjoint au développement commercial. « Nous encourageons tous les potentiels en favorisant aussi l’inclusion, avec un axe fort sur l’inclusion de profils neuroatypiques que nous considérons comme des pépites pour une organisation ».

 » C’est précieux d’être soutenus par une agence de développement économique dynamique  » 

Pour préparer son implantation à Nantes, Studio ÉNORME a rencontré l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement. « L’agence nous a offert une écoute attentive pour guider nos recherches de locaux professionnels, mais aussi pour réussir la mobilité de l’un des associés opérant son déménagement de Marseille à Nantes. C’est toujours précieux pour une entreprise d’être soutenue par une agence de développement économique dynamique, investie et concernée. Nous nous sommes sentis accueillis ».

En savoir + sur le Festival Motion Motion à Nantes du 17 au 19 mai 2024

Par Bélénos (re)creative studio : ils sont fous ces studios !

« Ma spécialité est de donner envie aux gens de découvrir un livre ou un album de BD grâce à des capsules vidéo en motion design. Après avoir lu l’ouvrage, je tire un fil narratif pour raconter, chaque fois, une petite histoire », explique Antoine Giraudineau, véritable passionné de BD. « J’ai grandi en lisant Astérix. Il était logique pour moi que le nom de ma société soit une exclamation comme celles qu’apprécient les irréductibles Gaulois. J’ai choisi Belenos, une divinité celte, symbole de créativité et de lumière ». Outre les éditions Dargaud et du Lombard, Wonderbox, Cartamundi, un éditeur de jeux de cartes, des librairies comme La Procure ou encore les éditions La Martinière font appel à sa créativité.

« À Nantes, le motion design est bien représenté »

En 2018, Antoine et sa compagne décident de quitter Paris. « À l’époque, nous hésitions entre Nantes et Rennes. Artisane plumassière, ma compagne travaillait dans la haute couture et elle a eu une opportunité dans un atelier d’artisans à Rennes. Nous y sommes restés cinq ans. Mais nous avions toujours Nantes dans notre ligne de mire ». Antoine et sa compagne contactent l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement  un peu avant l’été 2023 pour préparer ce départ et trouver un local. « Nous avons été très agréablement surpris lors de notre premier contact avec notre interlocutrice. Elle a pris le temps d’écouter attentivement nos demandes et nos priorités. Puis, elle nous a proposé de nombreux lieux et nous a envoyé un mail avec de nombreux contacts et informations ».

Le couple s’installe, en novembre 2023, à la Fourmilière, un lieu éclectique regroupant une multitude de métiers et d’activités, allant de l’artisanat aux métiers plus créatifs. « Le territoire nantais regorge d’entreprises dans le domaine du graphisme et du motion design, ce qui n’était pas le cas à Rennes. Travailler dans un vivier où ce domaine est bien représenté est favorable à ma créativité et à mon activité ».

Une collaboration fertile avec Studio Fantask

Par Bélénos collabore depuis 2021 avec Studio Fantask, des Nantais qui ont lancé les aventures de Rodolphe et Gala sous forme de podcasts pour enfants. « Ils voulaient donner vie à leurs personnages à travers une belle pochette d’album et des illustrations dans un album spécial Noël. L’année suivante, nous avons créé un livre illustré d’une vingtaine de pages, mettant en vedette une aventure inédite de Rodolphe et Gala et, l’été dernier, nous avons publié un cahier d’activités avec des coloriages, des jeux et des histoires inédites ». Et l’aventure Par Bélénos et Studio Fantask se poursuit. « Nous préparons la sortie de la dixième saison des aventures de Rodolphe et Gala, accompagnée d’un clip animé qui sera diffusé prochainement sur les réseaux sociaux ». À bon entendeur…

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