La co-fondatrice d’une biscuiterie engagée, un enseignant-chercheur en santé, la DRH d’une mutuelle en forte croissance, un armateur nouvelle génération… C’est d’un même esprit de coopération au service de l’entrepreneuriat que ces personnalités ont témoigné, lors de la soirée organisée du 15 avril par l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement qui a rassemblé plus de 200 personnes, réunies au Solilab, haut lieu de l’économie sociale et solidaire qui fête cette année ses 10 ans.
Professeur de biologie cellulaire, Pierre-Antoine Gourraud aime à rappeler que « dans le vivant, le tout donne du sens aux parties ». Il raconte comment, en 2016, le CHU de Nantes lançait le premier service dédié à la réutilisation des données de santé produites par l’établissement. « Leur mise à disposition, réalisée dans le respect de la vie privée, a permis d’envisager différemment notre façon de travailler et de penser le soin de demain. » Cette initiative collaborative, partagée avec les hôpitaux du Grand Ouest, ouvre la voie à de nouveaux projets, notamment dans la lutte contre le cancer.
Une collaboration entre startups et recherche au service des plus fragiles
Véritable « force de l’Ouest », ce jeu collectif s’illustre également dans le projet MakAir. L’enseignant-chercheur se souvient comment, lors de la pandémie Covid en 2020, des startuppers et entrepreneurs nantais sont venus solliciter le CHU pour fabriquer des respirateurs artificiels. « Nous sommes les seuls au monde à avoir livré, trois mois plus tard, une machine conçue en quelques jours seulement par des non experts. » L’esprit d’ouverture et d’entraide à l’origine de cette prouesse a par ailleurs permis de transformer l’essai. « Aujourd’hui, les machines continuent à se vendre partout dans le monde à des fins pédagogiques pour l’apprentissage de la technologie médicale ».
Ces échanges ont permis de démultiplier notre force de conviction« , Jean Zanuttini, Neoline
Pour Jean Zanuttini, la coopération résonne de multiples façons. Ancien officier de marine marchande, il est aujourd’hui à la barre de la société Neoline, qui livrera en 2025 son premier cargo roulier à propulsion vélique. « Issu de la coopération entre l’univers de la marine marchande et celui de la course au large, ce projet est un parfait exemple d’intelligence collective. Autour de la petite équipe de Neoline, de nombreuses entreprises et plus d’une centaine de personnes se sont mobilisées dès le départ autour d’un projet qui ne verrait peut-être jamais le jour. »
Jean Zanuttini salue également la coopération entre plusieurs projets semblables, au sein de l’association Wind Ship. « Ces échanges ont permis de démultiplier notre force de conviction, notamment auprès des acteurs financiers. Sans nos petits camarades, nous n’aurions pas pu lancer le projet ». Si la coopération a parfois connu des échecs, elle a toutefois permis « d’arriver là où on est, à quelques mois du lancement du navire-pilote ». Et l’aventure ne fait que commencer.
On savait dès le départ que seules, on n’irait pas très loin« , Katia Tardy, Handi Gaspi
« On savait dès le départ que seules, on n’irait pas très loin », témoigne en écho Katia Tardy, l’une des trois co-fondatrices de la biscuiterie Handi-Gaspi. Son modèle : fabriquer des biscuits par des personnes en situation de handicap à partir d’invendus de pain. « Notre projet est d’emblée basé sur la coopération, il repose en effet sur de nombreux partenaires : des boulangeries, bien sûr, des ESAT pour accueillir nos ateliers », mais aussi d’autres acteurs dans le domaine de l’emploi ou l’entrepreneuriat. Installée depuis deux ans à Savenay, la biscuiterie engagée s’apprête à essaimer dans d’autres régions de France. « On a prouvé qu’on pouvait allier impact positif et réalité économique. » Et les perspectives ne manquent pas : de plus en plus d’industriels se manifestent pour valoriser des co-produits de leur chaîne de production.
Cette collaboration a largement facilité notre implantation et nos recrutements« , Sabine Mayart, Génération
Le haut niveau de coopération à l’œuvre sur le territoire, c’est aussi ce qui a marqué Sabine Mayart, directrice des ressources humaines de Génération. Créée dans le Finistère en 1996, la société spécialisée dans l’assurance santé et la prévoyance a ouvert un second site à Saint-Nazaire en octobre dernier. « Quand nous avons rencontré les acteurs nazairiens, j’ai été saisie par leur dynamisme et leur mobilisation collective. Trois mois après cette première rencontre, nous emménagions dans des locaux et accueillions notre première équipe. Cette collaboration à l’échelle du territoire a largement facilité notre implantation et nos recrutements. À nous désormais d’entretenir cet esprit d’ouverture, qu’on peut avoir tendance à laisser de côté lorsqu’on avance vite quand on est une entreprise en forte croissance comme la nôtre. Ce serait perdre la richesse et la valeur ajoutée qu’engendrent les coopérations ! »
» Un héritage mutualiste » à Nantes & Saint-Nazaire
Alliée majeure dans la transition des entreprises, la coopération nourrit les ambitions d’un territoire solidaire et engagé. « On est tellement habitué au Jeu à la nantaise qu’on peut penser qu’il s’agit d’une formule convenue », observe Johanna Rolland (photo ci-dessus). Or, pour la maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole, « la capacité collaborative de notre territoire, héritée de notre histoire mutualiste, syndicaliste et humaniste, est unique. » Le président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Loire-Atlantique estime pour sa part que la coopération s’illustre au quotidien dans l’accompagnement, en tant qu’organisme consulaire et aux côtés des collectivités, des artisans pour mettre en œuvre les transitions. « Les collectivités ont cette capacité à fédérer un certain nombre d’acteurs et à créer des lieux collectifs », renchérit Eric Provost, vice-président de Saint-Nazaire Agglomération, citant la récente Maison de l’Entreprise de Saint-Nazaire, ainsi que des dispositifs, comme Territoire d’Industrie, qui regroupe des entreprises engagées dans la transition énergétique. Et pour le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Nantes St-Nazaire Yann Trichard, la réussite commune implique l’engagement du plus grand nombre : « il faut accepter de donner un peu de son temps, et d’agir au service de l’intérêt général par la coopération. »
» Depuis sa création en 2015, l’agence de développement économique a su mettre en mouvement ces belles coopérations entre acteurs institutionnels, acteurs de l’emploi, pôles de compétitivité et entreprises du territoire. Une ambition qu’elle n’aura de cesse de poursuivre dans le cadre des transitions environnementales et sociétales à l’avenir « , a rappelé Nicolas Debon, directeur de Nantes Saint-Nazaire Développement.
Revivre la soirée en vidéo :
L’agence de production audiovisuelle 16/9e propose des formats variés et innovants à ses clients : agences de publicité, producteurs et annonceurs. Sa spécialité : l’intégration de Motion design 2D/3D et de VFX, c’est-à-dire des effets visuels, dans leurs films publicitaires. « Cela permet à nos clients d’étendre le champ des possibles en termes de création et de leur proposer ainsi du contenu innovant et différenciant », précise Simon Bluteau, fondateur de 16/9e. « Bien que notre activité soit principalement concentrée en région, nous travaillons également avec des clients basés à Paris et dans d’autres régions de France. Notre flexibilité nous permet de répondre aux besoins des clients où qu’ils se trouvent ».
Un terreau créatif fertile à Nantes
« Plusieurs raisons ont guidé notre choix de quitter les Herbiers pour nous installer ici. Tout d’abord, Nantes est un hub important pour l’industrie publicitaire, avec de nombreuses agences regroupées dans le centre-ville. Cette concentration facilite les échanges et les collaborations. De plus, Nantes offre une qualité de vie qui est un atout pour recruter », poursuit Simon.
L’équipe composée d’un trio créatif — Jules Pigache-Grué, pilote de projets et directeur artistique, François Gillot, artiste 3D/VFX, et Simon Bluteau réalisateur-chef opérateur — collabore avec un vivier de talents dans les domaines de la communication et de la publicité. « Dans notre secteur, nous avons recours principalement à des travailleurs intermittents ou à des travailleurs indépendants. Cela nous permet de constituer une équipe qualifiée et calibrée pour chaque projet. Ici, nous trouvons aisément les compétences dont nous avons besoin ».
Lauréat de la promo 21 du Réseau Entreprendre 85, Simon Bluteau a bénéficié du soutien de l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement. « Ils ont été très réactifs et nous ont fourni de précieux conseils sur l’écosystème créatif nantais, les acteurs clés, les tarifs pratiqués dans le secteur et les opportunités de développement ».
Du mécénat d’entreprise pour des associations
Chaque année, l’agence 16/9e met en place une action de mécénat pour contribuer à sa manière à une cause qui lui tient à cœur. « Ces initiatives nous offrent l’opportunité de travailler sur des projets qui sortent du cadre habituel, d’explorer de nouvelles idées et de nous engager pleinement dans un projet qui a un impact positif sur la société ». En 2024, l’agence 16/9e a ainsi réalisé un film-manifeste de deux minutes (la vidéo sera prochainement en ligne), dans un style innovant et original, proche de l’animation, pour l’association The SeaCleaners, une organisation internationale basée en Bretagne, qui se consacre au nettoyage des océans, des mers et des rivières à travers le monde.
Transition écologique : R3 apporte son expertise à Nantes« Nous accompagnons les entreprises pour qu’elles acquièrent une meilleure connaissance de leurs enjeux (Bilan carbone, Diagnostic Énergétique, CSRD, etc.) et pour les aider à rendre leurs équipes autonomes sur ces sujets (formation et outillage digital) », précise Brieuc Charier, directeur Développement Ouest de R3. « Nous sommes à leur côté, de la prise en compte des opportunités règlementaires (dont la directive européenne CSRD – Corporate Sustainability Reporting Directive- qui harmonise le reporting de durabilité des entreprises) jusqu’au financement de leur transition, via des contrats de performance ». La startup a déjà accompagné plus de 950 entreprises dans leurs démarches (Casino, KFC, SNCF, Groupe Eram, Veolia…). En 2023, en partenariat avec Bpifrance et Fashiongreenhub, elle avait notamment réalisé une étude, ainsi qu’une fresque, sur la mode régénératrice et avait témoigné lors de l’événement sur la mode responsable Fashion Green Days à Nantes.
Intégrée dans l’écosystème RSE nantais
Historiquement présente à Nantes depuis fin 2022, à la suite du rachat de la startup Tembo Tool et de la présence des équipes digitales en charge du développement et de la maintenance de l’ensemble des outils du groupe, R3 a ouvert son antenne nantaise début 2024. « Dans le cadre du renforcement du partenariat avec le Crédit Agricole, actionnaire de référence de R3, le besoin d’être au plus proche des différentes caisses régionales s’est fait sentir, notamment le Crédit Agricole Atlantique Vendée », poursuit Brieuc Charier. « R3 a décidé d’installer une présence commerciale plus forte sur Nantes avant l’ouverture de cinq autres bureaux à Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Strasbourg et Bordeaux ». R3 est aujourd’hui pleinement intégrée au sein des Audacieux de Nantes Saint-Nazaire Développement, de l’écosystème entrepreneurial avec Icilundi et ERAM, du Réseau Entreprendre et de réseaux d’entreprises, tels que le club ETI Pays de Loire.
Bientôt 24 collaborateurs à Nantes
La startup R3 compte 130 collaborateurs sur l’ensemble des bureaux français à ce jour, dont une vingtaine dans celui de Nantes, principalement composée des équipes digitales du groupe. « Des équipes expertes sont en cours de recrutement et, d’ici à deux ans, la taille du bureau aura au moins doublé pour suivre les besoins du territoire sur nos domaines d’expertise (RSE, Carbone et Énergies) », prévoit Brieuc Charier. « Notre trajectoire 2026-2027 nous mène aux alentours de 400 collaborateurs en France, avec un ancrage territorial affirmé pour nos sept bureaux. Nantes est le bureau le plus important après Paris, et en première ligne dans nos ambitions de développement ».
Une démarche RSE exemplaire en interne
« Étant experts en conseils RSE pour les entreprises du territoire, nous avons naturellement engagé notre propre démarche au sein de notre organisation », déclare Brieuc Charier. « Dans cette quête de cohérence et d’exemplarité à l’égard de nos clients et collaborateurs, nous avons formé le Comité Colibri chargé de structurer et piloter notre démarche RSE (diagnostic RSE, enquête Qualité de Vie au Travail, matrice de matérialité, bilan carbone et stratégie de décarbonation, politique de télétravail, chartre du droit à la déconnexion, etc.) ».
En savoir plus sur R3
Edflex continue sa croissance à Nantes avec son arrivée à la CantineDepuis 2016, Edflex accompagne les entreprises dans leur évolution en offrant une solution de formation novatrice. Pionnier dans la lutte contre l’obsolescence des compétences, l’entreprise s’affirme comme un allié incontournable pour la formation professionnelle.
Les salariés au cœur de la stratégie d’expansion
Installés entre Nantes et Paris depuis sa création, les espaces de travail se devaient de suivre la croissance de l’équipe qui a doublé en 12 mois. Composée historiquement de développeurs, c’est aujourd’hui plus de la moitié de l’équipe relation client, et de l’équipe d’ingénierie pédagogique qui est implantée dans l’ouest de la France.
“Nous avons toujours eu la volonté de développer le pôle nantais, et ce, depuis la création de Edflex en 2016. L’écosystème et le marché étant très attractif pour nous en tant que recruteurs, mais aussi pour permettre une certaine mobilité à nos équipes, ce qui est aujourd’hui essentiel pour faire face à la guerre des talents.” témoigne Clément Meslin, co-fondateur et CEO de l’entreprise.
L’innovation comme moteur dans le choix de La Cantine
Idéalement située au cœur de la ville, sur l’île de Nantes, et disposant d’un cadre de travail idéal, La Cantine Numérique s’est rapidement imposée comme le meilleur choix pour Edflex dans l’écosystème nantais. Des espaces de travail flexibles, une mixité de structures (start-up, freelance,…) telles que Salesforce ou Atos, des mises en relations encouragées, des services de qualités, et des événements métiers : ce lieu totem de la French Tech Nantes avait toutes les qualités requises pour soutenir le développement des équipes Edflex. “L’innovation est centrale dans nos réflexions sur notre produit pour atteindre nos objectifs ambitieux. Et La Cantine Numérique place cet élément au cœur de son écosystème !” précise Clément Meslin, co-fondateur et CEO de l’entreprise.
Recrutement de 50 personnes en perspective
Edflex continuera donc sa croissance avec cet investissement à Nantes et prévoit de recruter 50 postes dont des développeurs back-end, front end, des chefs de projet, des CSM (customer success manager) et des responsables pédagogiques dans les cinq années à venir.
Plus d’informations sur Edflex
L’entreprise espagnole Comas Turbomachinery choisit Nantes pour sa première filiale européenne !En savoir plus sur la Cantine du Numérique
L’entreprise familiale espagnole a choisi le territoire nantais pour implanter sa 1ère filiale à l’international. Comas TM propose des solutions spécialisées dans la réparation et la maintenance de turbomachines, ces équipements essentiels à la production d’énergie et à la compression d’air. Présent dans différentes industries (biomasse, plasturgie, raffinerie, ou encore sucreries), Comas TM profitera ainsi sur le territoire d’un bassin d’emplois qualifiés, un tissu industriel dense et des débouchés pour son marché de niche.
« Nantes offre la possibilité de recruter des collaborateurs avec un haut degré de technicité »
Accompagnée dans son processus d’implantation par les agences Solutions&co et Nantes Saint Nazaire développement, Comas TM s’inscrit à Nantes dans une dynamique forte et bénéficie de collaborations avec des acteurs clés des secteurs chimiques, des énergies marines renouvelables, et du monde académique, grâce aux grandes écoles d’ingénieurs nantaises. Olivier Dewez, le directeur général, exprime son optimisme quant à cette implantation : « Nous sommes heureux de nous installer à Nantes, une ville au centre d’un territoire particulièrement dynamique, avec un réseau de transport et de communication très performant, et la possibilité de recruter des collaborateurs avec un haut degré de technicité. La Région Pays de la Loire a été très accueillante pour nos activités, avec son agence de développement économique. »
L’entreprise se distingue par des compétences uniques en métallurgie, rechargement, et traitement de surface, les plaçant comme le leader incontesté sur le marché français des turbomachines. Avec des plans de recrutement ambitieux visant à intégrer 4 à 5 spécialistes (ingénieurs ou techniciens) d’ici fin 2024, Comas TM s’engage à renforcer son service client.
Recrutement : Tomorrow Jobs cible les métiers en tensionPlus d’informations sur Comas TM
« Notre équipe intervient pour faciliter le recrutement de profils sur les métiers en tension, notamment dans le domaine du numérique, de l’industrie, de l’ingénierie, de la supply chain et de l’électrotechnique », précise Sébastien Lefèvre, fondateur et gérant de Tomorrow Jobs. Après plusieurs années d’activité dans le Grand Est, le cabinet de recrutement lorrain entreprend une nouvelle phase de son développement et envisage une expansion vers d’autres régions. Le choix se porte sur Saint-Nazaire.
Saint-Nazaire : un écosystème clé
Un choix guidé aussi bien par le cœur que par la raison ! Originaire du Pays basque, Sébastien Lefèvre quitte Nancy pour rejoindre sa compagne et pour retrouver un environnement proche de l’océan. D’un point de vue entrepreneurial, ce déménagement s’avère stratégique : « Saint-Nazaire et ses environs offrent un écosystème dynamique, particulièrement axé sur l’industrie et le numérique, les domaines clés de notre activité. Nous avons constaté un fort potentiel de développement du fait de partenariats déjà établis avec des entreprises renommées, telles que Saint-Gobain, Eiffage Énergie Systèmes et Arvato. Une telle concentration d’entreprises dans nos secteurs cibles est source d’opportunités ».
Au carrefour de l’entrepreneuriat et du digital
L’équipe de Tomorrow Jobs, qui compte pour l’instant six personnes, s’est installée dans les locaux du SPI Numérique. « Ici, on se trouve au carrefour de l’entrepreneuriat et du digital. C’est un hub dynamique qui offre un cadre idéal et la possibilité d’organiser des événements dans un espace dédié aux conférences ». La première d’une série de quatre conférences aura d’ailleurs lieu le 14 mars sur Saint-Nazaire, dans le cadre des Afterworks du SPI et sera axée sur la thématique “Comment recruter et fidéliser sur les métiers en tension ?”
Un engagement à dupliquer localement
En Lorraine, Tomorrow Jobs s’investit depuis près de 4 ans dans des initiatives telles que « La Place des Compétences Numériques ». Ce projet, lancé en partenariat avec la Maison de l’Emploi du Grand Nancy, vise à aider les personnes en reconversion professionnelle à trouver une formation ou à s’intégrer dans le secteur numérique local. « Nous organisons bénévolement des ateliers sur la rédaction de CV, l’optimisation du profil LinkedIn et les attentes des recruteurs lors des entretiens d’embauche. Nous aimerions développer des initiatives similaires à Nantes et Saint-Nazaire, grâce à des partenariats locaux ».
Spéciale dédicace à NSD 😉
« J’ai été très bien accueilli par l’ensemble de l’écosystème, notamment grâce à l’accompagnement de Nantes Saint-Nazaire Développement. Nous avons échangé sur les réseaux professionnels, les associations locales et les espaces de travail disponibles dans la région. J’ai également été mis en contact avec des personnes clés de l’écosystème, facilitant ainsi mes interactions avec des acteurs locaux. Grâce à ces rencontres, j’ai pu établir des liens avec des organisations comme la French Tech et participer à des événements majeurs comme les Audacity Awards à Pornichet et Zero-to one à Nantes. Ces événements m’ont permis de rencontrer d’autres professionnels et entrepreneurs de la région, enrichissant ainsi mon réseau professionnel. L’aide de Nantes Saint-Nazaire Développement a été précieuse pour faciliter mon intégration dans l’écosystème local, surtout en tant que nouvel arrivant sans contact préexistant dans la région ».
Aéronautique : AERTEC mise sur Nantes et sur les compositesPlus d’informations sur Tomorow Jobs
« L’aéronautique est le fil conducteur de toutes nos activités », souligne Mario Carreira, responsable d’AERTEC Solution Engineering. « Plus précisément, nous fournissons une assistance dans le développement et la maintenance des outils de production pour les aéronefs, qu’il s’agisse d’hélicoptères ou d’avions ». La filiale française a été créée en mars 2020, une semaine avant le premier confinement. Freinée dans son développement, elle a finalement été relancée en juillet 2022, à Toulouse, puis à Rochefort avant de faire le choix de Nantes. « Étroitement liés à Airbus, nous avons choisi de nous implanter à Nantes pour être au plus près de leurs sites de Bouguenais et de Saint-Nazaire ».
L’écosystème des matériaux composites : une richesse
C’est au Technocampus Composites de Bouguenais qu’AERTEC a posé ses valises début 2024. « La contribution de l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement a été indéniable dans le choix de nos locaux », se remémore Mario Carreira. « Tout a commencé lorsque j’ai eu, par leur intermédiaire, le contact de Néopolia. Ce premier échange a ensuite conduit à d’autres contacts, et ainsi de suite, jusqu’à aboutir à cette implantation ! ». La proximité avec Airbus, et la richesse de l’environnement industriel innovant dans le domaine des composites a fait le reste. « AERTEC a récemment développé son propre drone en composite. Ici, nous envisageons des coopérations avec l’industrie des matériaux composites. Et nous misons sur le développement de nos offres auprès de nouveaux clients en lien avec l’aéronautique ».
Des perspectives d’embauches
AERTEC Solution Engineering compte actuellement 5 personnes à Toulouse, 4 à Rochefort et 4 à Nantes. Côté
recrutement, « nous espérons former des équipes de 5 à 10 personnes dès
2024 sur chaque site, pour atteindre des effectifs d’au moins 10 à 15 personnes
par site en 2025 ». Parmi les profils recherchés, AERTEC Solution Engineering cherche
des experts en gestion et développement d’outils de production, ainsi qu’une
personne qui gérera l’équipe de Nantes Saint-Nazaire.
ECOMER Data : Nantes accueille un nouvel acteur pionnier de la décarbonation du maritimePlus d’informations sur AERTEC
Exploiter les données des navires. Telle est l’idée qu’a eu cet industriel français spécialisé dans la sécurité maritime, Marinelec Technologies. Il franchit une nouvelle étape en créant la société ECOMER Data, qui va développer des solutions intégrées de collecte et d’analyse de données visant à améliorer leur efficience énergétique et opérationnelle.
ECOMER Data, en tant qu’acteur précurseur et innovant, souhaite simplifier les relations entre les acteurs du maritime et contribuer ainsi à la décarbonation et à la digitalisation du secteur. L’entreprise intervient sur les modes de propulsion innovants, les navires autonomes, et les nouveaux usages du maritime.
Installée au cœur de l’incubateur Centrale-Audencia
Basée à Nantes et positionnée au sein de l’incubateur des écoles Centrale-Audencia-Ensa, l’équipe d’ECOMER Data est composée de professionnels du monde maritime, de techniciens, et d’ingénieurs spécialisés dans la gestion des données. Cette équipe dynamique bénéficie du savoir-faire et de la capacité industrielle de Marinelec, garantissant le développement de solutions efficaces intégrant les contraintes opérationnelles des navires.
Des solutions innovantes
Les solutions innovantes d’ECOMER Data offrent un éventail de fonctionnalités telles que le suivi de l’index carbone et le reporting réglementaire, la reconnaissance automatique de phase avec des préconisations énergétiques adaptées, la maintenance préventive et prédictive, ainsi que l’optimisation de l’utilisation des machines. Ces solutions sont d’ores et déjà opérationnelles pour les navires de service et de transport de passagers, les bateaux de pêche et les bateaux de transport fluvial.
80% des entreprises installées en 2023 à Nantes et Saint-Nazaire sont à impactPlus d’informations sur ecomer
Afin de répondre aux nouveaux enjeux écologiques, économiques et sociétaux des territoires, l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement met depuis trois ans l’impact social et environnemental au coeur de sa stratégie.
Sur les 46 entreprises accompagnées par l’agence dans leur implantation sur le territoire en 2023, la part d’entreprises à impact environnemental, sociétal ou territorial représentait cette année 80 % des projets accompagnés (contre 70% en 2022). Parmi ces projets, toutes les filières et les écosystèmes d’excellence et émergents sont représentés.
Nouvelles énergies et filières émergentes
La filière des nouvelles énergies et propulsions représente le plus fort contingent avec par exemple l’arrivée de l’entreprise Farra Marine, originaire d’Irlande, qui exploite des navires de transfert d’équipages et de marchandise sur les parcs éoliens offshore.
Les filières émergentes (mode responsable, l’économie circulaire et le réemploi) sont aussi plus représentés avec l’exemple de l’installation de La Virgule qui réalise des sacs à partir de chutes de matériaux de sport ou d’équipements sportifs en fin de vie.
Le secteur du numérique responsable voit l’accueil de nouveaux acteurs très engagés, autour de modèles inclusifs (Konexio) ou apportant des réponses aux enjeux climatiques (WaltR) et de recyclage des déchets (Octoplus 3D).
5 nouvelles entreprises à Saint-Nazaire
Sur le territoire de Saint-Nazaire Agglomération, 5 nouvelles entreprises se sont installées sur des secteurs d’activités stratégiques (numérique, maritime, recrutement recyclage et services). Des entreprises qui viennent renforcer la diversification de l’économie locale et créent des synergies avec les acteurs historiques. A noter également, le choix de la société de courtage Génération (photo ci-dessus) d’installer un site à Saint-Nazaire, avec la création de 200 emplois d’ici 3 ans « qui symbolise l’attractivité de l’agglomération et répond aux enjeux de complémentarité de l’emploi dans les services avec le secteur de l’industrie », souligne Nicolas Debon, directeur de l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement.
Sur les territoires voisins, l’agence a accompagné l’implantation de 5 entreprises, « ce qui illustre l’alliance des territoires et la complémentarité autour des enjeux économiques pour une meilleure répartition de l’emploi ».
10 projets internationaux
Sur le volet international, malgré un contexte géopolitique complexe, l’action de l’agence a permis d’accueillir 10 nouveaux projets à capitaux étrangers (22% des projets). La moitié d’entre eux sont issus de la province du Québec au Canada, avec laquelle Nantes entretient des liens forts depuis plusieurs années. C’est le cas de l’entreprise agileDSS (photo ci-dessus), expert de l’analyse des données, qui a pu bénéficier de l’accompagnement de Nantes Saint-Nazaire Développement pour son implantation à Nantes.
Levées de fonds : les startups à impact trouvent un terreau fertile à Nantes et Saint-Nazaire>> Consulter le rapport d’activités 2023 de Nantes Saint-Nazaire Développement
En 2023, le montant total des levées de fonds s’est élevé à 177 millions d’euros, un montant qui correspond à un retour à la normale, après le record de 636 millions d’euros levés en 2022 en Loire-Atlantique, selon les chiffres consolidés par la Cantine numérique de Nantes.
Parmi toutes ces 32 opérations de levées de fonds, force est de constater que les startups à impact positif trouvent un terreau fertile pour leur développement à Nantes & Saint-Nazaire. En témoignent les quelques 10 levées de fonds d’un montant supérieur à 5 millions d’euros pour des startups à impact, pour certaines dans l’Economie sociale et solidaire.
A commencer par la startup AbolerIS Pharma, spin-off de Nantes Université, fondée en 2019, qui a levé 27,3 millions d’euros de financements pour développer un traitement très prometteur contre la polyarthrite rhumatoïde. AbolerIS Pharma travaille sur une approche thérapeutique innovante pour inhiber la réponse immunitaire chez les patients afin de traiter des maladies inflammatoires, auto-immunes ou dégénératives.
La start-up Beem Energy, qui se positionne comme pionnière dans le domaine de la maîtrise de l’énergie, a réalisé une levée de fonds de 20 M€ en mai dernier, après un premier tour de table de 2 M€ en 2019, année de sa création, puis de 7 M€ en 2021. Objectifs affichés : accélérer la croissance en France, mais aussi son déploiement à l’échelle européenne, notamment en Allemagne, en Italie et aux Pays-Bas où elle est déjà présente ou encore recruter, notamment en R&D, et ainsi doubler ses effectifs qui se composent actuellement de 40 salariés.
Fondée en 2009, Faguo, la marque de prêt-à-porter masculin est passée de 16 à 21 millions d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier et compte porter son réseau de 41 magasins à 60 dans les deux ans. Pour soutenir cet essor, l’entreprise nantaise vient de lever 15 millions d’euros en mars 2023. La levée de fonds doit permettre de muscler la R&D pour intégrer davantage de matières recyclées dans 100 % des pièces, contre 80% actuellement.
Ecov, l’opérateur de mobilité nouvelle génération déploie et opère des lignes de covoiturage dans les territoires périurbains et ruraux. En mai 2023, l’entreprise agréée ESUS a annoncé une levée de fonds de 11,75 M€ auprès de la Banque des territoires (CDC), BNP Paribas, ADEME Investissement et Maif Impact. L’objectif pour cette entreprise à impact est de renforcer ses fonds propres afin de consolider son modèle d’économie de la sobriété. Il lui permettra également d’accélérer la transformation de la mobilité, au service des collectivités locales et de l’Etat pour concrétiser la transition écologique et solidaire hors des centres-villes.
La start-up nantaise Sunology (30 salariés) a réalisé un second tour de table en 2023 qui a permis de réunir 10 M€. Ce montant doit lui permettre d’accompagner sa croissance, de epoursuivre sa dynamique d’innovation, et de massifier ses volumes de vente et se développer « dès cet été » en Europe, à commencer par l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne « simultanément.
Bout’ à Bout’, l’entreprise spécialisée dans la consigne et le réemploi des contenants en verre, ambitionne d’ouvrir « la plus grande usine de lavage de bouteilles de France » à Carquefou près de Nantes. L’entreprise de réemploi de bouteilles en verre a collecté 7,3 millions d’euros de fonds auprès de plusieurs investisseurs privés et public : des industriels de la filière, des distributeurs de boissons, mais également des pouvoirs publics et des citoyens.
Consulter la liste des levées de fonds 2023