Née en 1996, Génération est une société de courtage spécialisée dans l’accompagnement et la gestion de contrats de santé et de prévoyance pour les entreprises et les particuliers. » En s’installant à Saint-Nazaire, nous sommes convaincus de pouvoir accueillir de nouveaux collaborateurs dont les compétences nous permettront de délivrer un service de qualité et de renforcer notre position sur un marché de la santé et de la prévoyance au cœur de la vie de nos concitoyens « , souligne Matthieu Havy, directeur général de Génération (photo ci-dessous).
Véritable référence sur le marché français de la protection sociale, Génération propose une offre de services complète à plus de 2,2 millions d’adhérents et rembourse 1,3Mds € de frais.
Mobilisation de tous les acteurs
Implantée historiquement à Quimper où travaillent actuellement près de 750 salariés, Génération a choisi Saint-Nazaire pour accélérer la croissance de son activité. Génération renforce ainsi son ancrage territorial dans le grand ouest au sein d’un bassin économique particulièrement dynamique. La société de courtage a bénéficié de l’accompagnement de l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement, de Saint-Nazaire Agglo et de la CCI Nantes St-Nazaire pour son installation ainsi que de la mobilisation des acteurs locaux de l’emploi, Pôle Emploi et l’APEC, pour ses besoins en recrutement.
Recrutements en cours
Pour débuter cette nouvelle aventure, Génération recherche les gestionnaires santé qui composeront sa première équipe à Saint-Nazaire. Ces recrutements sont prévus sur les mois de novembre et décembre. Le poste de gestionnaire santé chez Génération est ouvert à des candidats ayant ou pas de l’expérience dans la gestion des frais de santé. L’entreprise Génération recherche avant tout des futurs collaborateurs appréciant la relation client, la gestion et le travail en équipe. Un partenariat a été mis en place entre Génération et les équipes Pôle Emploi de Saint-Nazaire pour favoriser le recrutement sans condition de diplôme ou d’expérience, et basé sur les compétences acquises. Toutes les personnes intéressées peuvent venir consulter les offres d’emploi sur le site internet www.generation.fr, rubrique « Rejoignez-nous » et postuler directement depuis ce site.
» L’implantation de Génération est une bonne nouvelle pour notre bassin d’emploi «
» L’implantation de Génération à Saint-Nazaire est une bonne nouvelle pour notre bassin d’emploi. Elle vient renforcer sa diversification et ouvre la palette des métiers disponibles sur un bassin d’emploi dynamique et attractif. Nous sommes un bassin industriel majeur, riche de ses ouvriers comme de ses ingénieurs. Cette réalité se conjugue désormais avec une dimension touristique et de services. Je me félicite de la bonne collaboration de la chaîne des acteurs économiques du territoire pour l’accueil de l’entreprise. Je suis certain que les futur.e.s collaborateurs et collaboratrices de Génération trouveront rapidement leur place dans la dynamique du groupe « .
David Samzun, maire de Saint-Nazaire et président de Saint-Nazaire Agglo
» Le fruit d’une stratégie au long cours «
« L’implantation de Génération à Saint-Nazaire, c’est d’abord une excellente nouvelle pour l’emploi tertiaire sur le bassin nazairien. C’est aussi l’illustration qu’une industrie forte sur le territoire joue un rôle de locomotive, entrainant dans son sillage de nombreux autres secteurs et permettant de diversifier l’activité économique locale. Cette implantation, c’est enfin une nouvelle preuve de l’attractivité du bassin nazairien et du territoire de Nantes & Saint-Nazaire. Cette attractivité ne doit rien au hasard ! C’est le fruit d’une stratégie au long cours, co-construite et partagée avec l’ensemble des acteurs, publics et privés « .
Yann Trichard, président de la CCI Nantes St-Nazaire
A Saint-Nazaire, Button Hop invente le petit boîtier connecté pour faciliter le travail des industrielsEn savoir plus sur les postes en recrutement
« L’idée de Button Hop est née de mon associé Alexandre Grière que j’ai rencontré au Blue Lab de Saint-Nazaire lors d’un workshop innovation il y 4 ou 5 ans », se rappelle Sandra Delaporte, aujourd’hui directrice générale de Button Hop. « Nous avions eu l’occasion de participer ensemble à la co-création, pendant la crise COVID, d’une mini-entreprise de fabrication et de distribution de visières avec Le Blue Lab et ses makers, A Vos Soins et le Groupe Idea. Quand Alexandre a eu besoin de s’associer, il m’a tout naturellement proposé de le suivre dans l’aventure ».
Faciliter le travail des opérateurs
Button Hop prend le contrepied du tout digital en faisant le pari d’un boîtier physique, facile à prendre en main même pour ceux qui ne sont pas forcément à l’aise avec le numérique. « Nous cherchons toujours à comprendre quels irritants rencontrent les opérateurs au quotidien sur leur poste de travail et nous leur apportons une solution simple pour les aider à remonter l’information, aussi bien en interne à leur manager, aux services supports (qualité, maintenance…) qu’en externe à leurs fournisseurs ou même à leurs clients ».
Pour l’un de ses premiers clients, Raja (distributeur d’emballages, de fournitures de bureau et d’équipements industriels), Button Hop a développé un boîtier connecté servant à passer les commandes de réassort au niveau de la chaîne d’expédition. « Ce boîtier évite aux opérateurs d’effectuer de grands déplacements au sein de l’entrepôt et leur fait gagner un temps précieux. Aujourd’hui, les opérateurs sont adeptes de notre boîtier et ne veulent plus s’en séparer ! ».
Un territoire qui bouillonne dans le numérique et l’industrie
Cette approche par la simplicité n’en finit pas de séduire : « nous réalisons en ce moment un POV (proof of Value en anglais, c’est-à-dire une preuve de l’efficacité et de la rentabilité) avec La Poste de Saint-Nazaire, rencontrée grâce à ADN Booster, pour les aider à optimiser le process des demandes de réparation des vélos. Le boîtier évite des saisies inutiles et des pertes d’information éventuelles ». En septembre, un déploiement est programmé avec Thalès à Grenoble et un diagnostic terrain est prévu avec un donneur d’ordre de rang 1 aux Chantiers de l’Atlantique. « Nantes–Saint-Nazaire est un territoire qui bouillonne sur le plan du numérique et très riche au niveau industriel. Cela nous offre un formidable terrain d’expérimentation ! ».
Une startup connectée à l’écosystème local
« Nous avons été accompagnés par plusieurs accélérateurs, dont les programmes Manufacturing Factory d’Atlanpole et ADN Booster d’ADN OUEST. Cela nous a permis de structurer notre projet ». Button Hop fait également partie du réseau PASCA (Pôle Achat Supply Chain Atlantique). « Ce réseau nous a intégrés au collectif Flux+, un collectif de dix entreprises du numérique qui digitalisent la logistique et accompagnent la transformation digitale des industriels », poursuit Sandra Delaporte qui est également membre du bureau de la French Tech Saint-Nazaire La Baule et active sur deux commissions (« Partenariats » et « Tech and Fab »).
Button Hop au prochain CES de Las Vegas
La startup nazairienne labélisée French Tech Saint-Nazaire La Baule décollera pour le salon du CES à Las Vegas en janvier prochain, grâce au concours proposé par ADN Ouest et l’entreprise Emotic. « Cela nous permettra d’entrer en contact avec de grands comptes français, de nous ouvrir à l’international et de réaliser une veille technologique ».
Digital : le groupe Theodo développe son bureau et recrute à NantesEn savoir + sur BUTTON HOP
Une application servant à optimiser les plans de vol dans l’aéronautique afin de limiter la consommation de carburant pour Safran, un chatbot qui redirige les internautes vers les bons experts sur un site de e-commerce, une plateforme digitale de crédit avec des mécanismes complexes pour BPIFrance… Voilà, pour n’en citer que quelques-uns, le type d’outils digitaux réalisés par le Groupe Theodo. Celui-ci compte plus de 700 collaborateurs, répartis entre le siège parisien, les bureaux à l’étranger (UK, US, Maroc) et les antennes en région, à Lyon et depuis peu à Nantes.
Nantes, tête de pont dans l’Ouest
« Nous avons des clients fidèles dans l’Ouest, comme le groupe Yves Rocher ou encore Groupe Atlantic, et nous souhaitions leur offrir cette proximité en étant disposés à venir passer du temps en équipe, avec eux chez eux ou chez nous », déclare Laurence de Cintré, Directrice business développement du bureau de l’Ouest. « Nantes est une ville attractive et son dynamisme local nous a influencés à y construire notre point d’ancrage local pour le rayonnement du groupe dans l’Ouest ».
Des recrutements prévus dans les mois à venir
Le bureau nantais compte pour le moment 15 personnes et deux autres collaborateurs arriveront en octobre. Theodo et BAM souhaitent continuer à grandir en prévoyant des recrutements en 2023 et 2024 pour des profils de directeurs de projets, de Product Owner, ou des Business Developer, ou bien pour des profils Tech avec des développeurs. Pour cela, le Groupe Theodo a d’ailleurs développé des partenariats avec les grandes écoles d’ingénieurs, notamment Centrale Nantes et IMT Atlantique.
Le numérique responsable comme credo
Le Groupe Theodo possède une communauté Green IT impliquée sur les thématiques du numérique responsable. L’une de leurs collaboratrices, Louise Loisel, avait notamment animé un talk au Web2day sur l’enjeu de l’impact environnemental dans nos métiers. « Un article ici évoque ses recherches sur les outils permettant de mesurer notre impact, ce que nous cherchons à réduire au quotidien chez nous, avec beaucoup d’implication des équipes », poursuit Laurence de Cintré. Theodo et BAM, bien que nouveaux arrivants sur Nantes, sont déjà bien insérés dans l’écosystème numérique.
« Nous sommes partenaires du Web2day et y avons été nombreux cette année, en tant que speakers et comme exposants. Nous participons aux Meet Up Tech de la région régulièrement et souhaitons pouvoir bientôt en organiser nous-mêmes. Nous participons également au DevFest, entre autres choses. Et, pour les audiophiles curieux, nous avons récemment lancé le podcast Ouest Side Story. Nous y évoquons “les belles histoires de l’Ouest, innovation Tech et business” pour mettre en lumière, et en musique, les entreprises de l’Ouest ! »
Coworking Saint-Nazaire : 6 espaces à découvrirEn savoir + sur THEODO
1- Le Spi Numérique
Vous êtes dirigeant, jeune entreprise innovante, salariés ou indépendants et rêvez de travailler les pieds dans l’eau ? Ouvert il y a un an, le Spi numérique est le nouveau lieu de coworking en centre-ville à Saint-Nazaire, à 15mn de la gare SNCF. Dans le bâtiment rénové du Paquebot numérique, le Spi numérique vous propose des espaces à la carte et modulables, dont 10 bureaux privatifs, 11 postes en open space, des salles de réunion, etc. Avoir son bureau au Spi numérique est la garantie d’être au coeur de l’écosystème numérique et l’assurance de profiter d’animations toute l’année.
2- L’Atelier de l’Ecluse
Dans un immeuble neuf en ossature bois situé face à l’écluse et au quartier du Petit Maroc, à 100m de la plage et de la Place du Commando, L’Ecluse met à disposition un plateau de 37m2 pouvant accueillir confortablement 6 personnes. Une agence d’infographie 3D occupe le R+1 et une agence d’architecture occupe une partie du 2e étage, partagé avec ce plateau. Kitchenette partagée. Accès libre à une toiture-terrasse partagée en cœur d’ilot, plein sud pour les pauses-déjeuner.
Pour en savoir plus sur l’Atelier de l’Ecluse
3- Le Periscop
Coopérative d’entrepreneurs, cet espace de travail héberge, conseil et accompagne les créateurs d’entreprises dans le développement de leur activité. De nombreux métiers y sont représentés dont la communication, le web ou la formation. Plateaux de travail, bureaux individuels, salles de réunion, canapé worker, coin presse et détente et espace café sont disponibles dans ce coworking de plus de 100m² du lundi au vendredi de 9h à 18h non-stop. Les locataires ont l’habitude de partager des brunchs, des apéros ou autres temps collectifs. Le Périscop est un espace de coworking où travail rime avec échanges et collaboration, avec l’opportunité de travailler en dehors de chez soi, dans un environnement de travail et de créativité.
Pour en savoir plus sur le Periscop
4- La Ruche
La Ruche Saint-Nazaire est un espace de coworking et bien plus encore. C’est un lieu de travail vivant et humain, une atmosphère inspirante et chaleureuse pour se sentir bien et travailler mieux. Dans cet espace collaboratif de 800m², vous trouverez à votre disposition des bureaux privatifs, salles de réunion et un grand jardin aménagé.
Attentive à donner sa chance d’entreprendre à tous, La Ruche soutient en priorité les publics sous représentés dans l’emploi (demandeurs d’emploi de longue durée, seniors, femmes…) ainsi que les projets à impact positif qui agissent pour une société plus inclusive et responsable. L’incubateur LaRuche Factory, centré sur l’entrepreneuriat social, accompagne les projets d’innovation à impact positif pour la société et/ou l’environnement.
Pour en savoir plus sur la Ruche
5- Le Jardin
Bienvenue au Jardin, un lieu éco-responsable pour découvrir, créer, partager, penser et savourer ensemble… en plein coeur de Saint-Nazaire.
Le Jardin, c’est un lieu et des gens qui l’habitent. Un écosystème dédié à la création et au partage, rassemblant des bureaux privés pour les entrepreneurs et des espaces ouverts au public, dans un ensemble relié.
Le Jardin est un espace vivant, doté d’une programmation événementielle régulière, qui s’organise autour de :
- la Cantine du Jardin, un café/cantine avec terrasse extérieure
- de Silebo, FFIl, Mel de Margo : des boutiques dédiées au design
- de bureaux d’entrepreneurs créatifs
Le Jardin, accueille également vos évènements ! Team building, rendez-vous professionnel, séminaires, after-work, réunions familiales… Les différents espaces du Jardin se module en fonction de vos besoins.
Pour en savoir plus sur Le Jardin
6- Ocean Café Cowork
En plein coeur de Pornichet et à 50 mètres de la plage, Ocean Café Cowork est un espace chaleureux où tout est fait pour travailler efficacement de manière ponctuelle ou récurrente. Une vingtaine de places sont disponibles en coworking. Deux salles de réunion sont mises à disposition. Ainsi que deux espaces confidentiels pour s’isoler ou brainstormer.
Pour en savoir plus sur OCEAN Café Cowork
Cotrolia se développe dans le réemploi de pièces électroniques automobilesDécouvrez les autres lieux de coworking sur la Carte des espaces de coworking à Saint-Nazaire
Créée en 2008 à Couëron, en périphérie nantaise, Cotrolia emploie 75 personnes dont 8 en R&D pour son activité historique : la réparation de pièces électroniques automobiles de plus de 45 marques constructeurs. « Chaque année, nous réparons environ 33 000 pièces électroniques », explique précise Jean-Charles Trochon, fondateur de Cotrolia avec son associé Vincent Nicot.
Une nouvelle activité à Nort-sur-Erdre
« Dans notre activité de Couëron, nous nous positionnons sur le marché français de l’après-vente automobile. Du petit garage de campagne à la grande concession automobile, nous réparons les pièces électroniques en panne de leurs clients. Grâce à notre savoir-faire sur cette activité, nous développons à Nort-sur-Erdre un atelier capable de remettre à neuf de grandes quantités de pièces électroniques. En changeant les composants électroniques, en pratiquant des opérations de maintenance préventive et en rénovant les éléments, nous donnons aux pièces remanufacturées une durée de vie aussi longue qu’aux pièces neuves ».
« On transpire l’économie circulaire »
Sur un véhicule récent, il peut y avoir entre 50 et 200 pièces électroniques ! L’objectif est de préserver les ressources et de diminuer le nombre de déchets électroniques. « Auparavant, ces pièces défectueuses étaient remplacées par des pièces neuves. Nous proposons aujourd’hui une alternative à cette prédominance de la pièce neuve sur le marché, avec un prix entre 50 et 70 % moindre que le neuf et un impact écologique plus faible. Chez Cotrolia, on transpire l’économie circulaire ! ». Pour preuve, l’entreprise est certifiée ISO 9001 et a reçu la labellisation Greentech Innovation par le ministère de la transition écologique l’an dernier. Plus localement, Cotrolia fait partie de la communauté du Coq Vert BPIfrance. Un réseau de dirigeants convaincus de la nécessité d’agir et dont les entreprises sont engagées dans la transition écologique.
Une dizaine d’embauches prévues
Le site de Nort-sur-Erdre, dans la zone industrielle de Sangle, accueille une dizaine de personnes issues du site de Couëron et l’entreprise prévoit le recrutement d’une dizaine de personnes supplémentaires pour la remise à neuf des pièces électroniques automobiles. « Aucune compétence technique n’est requise. Nous recherchons idéalement des profils domiciliés à proximité du site de notre atelier de remanufacturing de 1300 m2, des personnes qui sont motivées et qui ont envie de travailler dans une ambiance agréable ». Pour Jean-Charles Trochon, cet emplacement permet de toucher un autre bassin d’emplois que celui de Couëron, en profitant de l’accessibilité grâce au tram-train entre Nantes et Nort-sur-Erdre.
Velocatching.fr, la plateforme qui aide à trouver le vélo qui va bienEn savoir + sur Cotrolia
Le vélo prend une place de plus en plus importante dans les nouvelles habitudes de déplacement ces dernières années. « Le problème, c’est que le marché du cycle a été fortement perturbé par la crise sanitaire, les problèmes d’approvisionnement des pièces, le développement exponentiel du vélo à assistance électrique et l’émergence de nouvelles familles de vélos, comme le Gravel, avec à la clé des délais d’attente particulièrement longs », explique Antoine Lécuyer, à la tête d’un magasin de cycles à Saint-Sébastien-sur-Loire, en périphérie de Nantes, et co-fondateur de velocatching.fr aux côtés de deux associés : Florent Gérard et Emmanuelle Cante.
Favoriser l’achat en magasin physique
Avec Velocatching, quelques clics suffisent au futur cycliste pour dénicher un vélo en stock chez l’un des revendeurs partenaires du réseau. « Les clients impatients de recevoir leur vélo sont souvent tentés d’acheter en ligne. Or, dans cet acte d’achat, ils passent à côté du service d’un magasin physique, à savoir le test du vélo, les conseils personnalisés, les réglages et le suivi après achat. Avec notre plateforme, ils ont accès à une offre vaste pour trouver le vélo qui leur correspond en termes de couleur, de taille, de modèle, de budget et surtout disponible immédiatement en magasin ! » Une gageure quand on sait que, sur certaines familles de vélo comme les sportifs et les Gravel, le délai d’attente est encore aujourd’hui de plus d’un an !
Un test sur le grand ouest avant le déploiement
« Pour accélérer notre développement, nous aurions peut-être pu décider de nous lancer à Paris… Mais nous sommes trois associés nantais très ancrés sur notre territoire. Ici, l’écosystème du numérique est fort et nous avons de très bonnes relations avec le tissu local de magasins de cycles. Le terrain est propice à la relation de qualité entre les revendeurs et les clients », poursuit Antoine Lécuyer. En lien avec le réseau Initiatives Nantes pour un apport de fonds, l’équipe de velocatching prévoit un déploiement progressif de sa solution sur l’ensemble du territoire national, en commençant par l’amélioration, fin 2023 début 2024, de la version Beta de son site web. « Avec ce nouveau site qui automatisera en ligne la réservation du vélo en magasin, nous pourrons étendre notre réseau de magasins partenaires plus facilement ».
Véritable chaînon de la transition écologique
L’entreprise bénéficie de la prise de conscience croissante, face à l’urgence climatique, de la nécessité de diminuer l’empreinte carbone des déplacements. « Nous sommes clairement un chaînon de la transition écologique, tant pour les particuliers que pour les entreprises qui cherchent à favoriser les mobilités douces de leurs collaborateurs. Notre outil les aidera à dénicher en toute simplicité leur flotte de cycles en stock dans des magasins dotés d’une très bonne réputation », conclut Antoine Lécuyer.
Lincubacteur de Saint-Etienne-de-Montluc : un lieu en pleine nature pour favoriser les échanges entre entrepreneursEn savoir + sur Velocatching.fr
Pour les jeunes entreprises startups et porteurs de projet, s’installer dans une pépinière d’entreprises ou un coworking est souvent un bon moyen pour rompre l’isolement, permettre les échanges avec des pairs. C’est aussi l’occasion de profiter d’un accompagnement, en termes d’écoute et de conseils, d’autant plus bienvenue lorsque l’on décide de monter son entreprise en ruralité, à l’écart des métropoles. Perrine Edelin est en charge de l’animation de cet incubateur, situé à St-Etienne-de-Montluc, à une vingtaine de kilomètres de Nantes.
Un rendez-vous trimestriel pour faire le point
A 15mn de la métropole, c’est un ilôt de calme et de verdure, où les entrepreneurs s’activent pourtant comme dans une ruche. En ce printemps, Lincubacteur héberge 30 entrepreneurs, à divers stades de leur développement. Il est composé d’une pépinière, dédiée aux entreprises qui ont moins de 4 ans d’existence, et d’un hôtel d’entreprises pour celles âgées de 4 ans et plus, qui signent alors un bail pour 3 ans. « Dans notre offre, nous mettons en place un accompagnement sur mesure : cela consiste à s’engager pour un rendez-vous obligatoire avec le porteur de projet une fois par trimestre au minimum pour échanger sur l’état d’avancement de son entreprise, explique Perrine Edelin, responsable de Lincubacteur de St-Etienne-de-Montluc (en photo, à droite). C’est l’occasion de faire le point sur la gestion au sens large de leur entreprise, le moral de l’entrepreneur, la partie prospection et démarche commerciale, le besoin en ressources humaines, l’organisation de son temps, le marketing, etc ».
Rompre l’isolement de l’entrepreneur
« Même pour les entrepreneurs dont l’activité bat son plein, c’est l’occasion de faire une pause dans une vie bien rythmée, où ils ont souvent la tête dans le guidon. Si le besoin s’en fait sentir, notre rôle peut être de les orienter vers les chambres consulaires ou vers des experts pertinents sur tel ou tel sujet, comme les réseaux sociaux, le recrutement, l’innovation, la signature électronique, etc. », détaille la responsable des lieux. Déjeuners, rituel du café le vendredi, ateliers collectifs, tout est fait pour favoriser les échanges et la prescription.
« Le profil type : un entrepreneur de 40 ans, 15 ans d’expérience professionnelle, soucieux de servir son territoire »
Parmi les entrepreneurs installés dans Lincubacteur, on compte plutôt des prestataires de services, qui exercent en BtoB : des bureaux d’études, des maîtres d’œuvre, du webmarketing, des startups du secteur médical ou de l’énergie, des sociétés d’infogérance, des agences de communication. Parmi les derniers arrivés, deux jeunes qui montent leur fablab, une entreprise de maintenance industrielle et un foodtruck.
Le profil d’entrepreneur-type de Lincubacteur est un.e entrepreneur.e, âgé.e d’une quarantaine d’années, avec quinze ans d’expérience professionnelle, qui crée son entreprise dans l’objectif de mieux gérer son temps pro-perso. « Les entrepreneurs que nous accueillons font souvent part de leur envie de travailler pour leur territoire, de se rendre utile. Ils formulent aussi le souhait de travailler davantage en proximité, ce qui passe par la réduction de leurs temps de déplacement ».
Favoriser l’économie circulaire et accompagner les transitions écologiques
Un accompagnement en faveur des transitions écologiques et sociétales que Perrine Edelin a à cœur de proposer dans son offre de services. « Si cela a toujours été plus ou moins dans notre ADN, nous cherchons, via des animations collectives, à développer l’économie circulaire, sensibiliser à travers la fresque du climat, favoriser le partage de compétences et le réemploi, par exemple en organisant un atelier sur la manière dont les déchets de l’un pourraient être réutilisés par les autres par exemple ».
Quelques places de bureaux encore disponibles
Pour intégrer cette pépinière gérée par la communauté de communes d’Estuaire&Sillon, la seule condition requise est de signer un bail précaire pour un bureau sur une durée de deux ans. L’immatriculation de l’entreprise n’est pas obligatoire en pépinière. Pour des durées moins longues, les bureaux sont aussi disponibles en coworking pour une durée d’une demi-journée, une journée, au mois ou au trimestre.
Lincubacteur, c’est :
- 30 entrepreneurs
- 21 bureaux en pépinière
- 4 ateliers en pépinière
- 15 bureaux en hôtel d’entreprise
- Tarif : 15m2 pour 220 euros HT par mois et 250€ la 2e année.
Sea Partners : l’océan au cœur des engagements des entreprisesRetrouvez les lieux de coworking sur Estuaire&Sillon :
- Lincubacteur à St-Etienne-de-Montluc
- Le Quaiworking en gare de Savenay
Marine Chalnot est une amoureuse de l’océan. Cette plongeuse et apnéiste au prénom prédestiné a tout naturellement mis cette forte sensibilité au service des entreprises et des organisations afin de développer et valoriser leurs engagements pour l’océan et le vivant. Pour y parvenir, Sea Partners s’appuie sur une méthodologie cadrée : « tout d’abord, nous réalisons une cartographie du contexte économique et écologique de l’entreprise, de ses fournisseurs, de ses clients et de ses parties prenantes. Ensuite, nous nous appuyons sur une grille d’indicateurs et sur l’analyse de trois grands axes en lien avec l’océan : le prélèvement de ressources, les rejets et la gouvernance. Puis, nous proposons des solutions réalistes et ambitieuses pour minimiser les impacts négatifs et maximiser les actions de régénération. Enfin, nous accompagnons nos clients dans la mise en place de ces solutions et dans leur valorisation, notamment au travers du label Ocean Approved validé par l’ONU ». Marine Chalnot possède également une casquette d’animatrice de la fresque Océane, de la fresque de l’eau, de la fresque du plastique et d’ateliers d’intelligence collective.
Nantes et Saint-Nazaire, des écosystèmes sensibles à l’océan
Sea Partners est une toute jeune entreprise de l’économie sociale et solidaire domiciliée à l’espace de coworking Vacouva. Créé en décembre 2022, le projet était dans les tuyaux depuis la fin 2021. « Quand j’ai cherché où m’implanter, j’ai regardé le dynamisme local et les écosystèmes maritimes de plusieurs territoires. Nantes et Saint-Nazaire sont apparues comme des évidences, tant pour leur sensibilité à l’océan, mais aussi à l’eau douce avec leur lien avec la Loire ou avec le marais de Brière. J’ai été séduite par le réseau NINA qui réunit les acteurs du nautisme, du numérique et de l’innovation, ainsi que par OpenLande qui développe des ateliers autour des entreprises régénératives. J’avais besoin d’être dans un endroit où l’on réfléchit collectivement à l’entreprise de demain, où l’on cherche à reconnecter l’entreprise à son environnement ».
En lien avec un réseau riche
Pour l’instant seule dans sa structure, Marine Chalnot travaille avec de nombreux indépendants et indépendantes qui ont, comme elle, une forte appétence pour tout ce qui touche à l’océan, à l’utilité sociale, sociétale et environnementale des entreprises et à la préservation de la biodiversité aquatique. « Je travaille également avec des étudiants de l’école Nantes Ynov Campus pour créer des contenus vidéos ». Dans les années à venir, Marine Chalnot souhaite embaucher des collaborateurs, notamment pour la communication sur les réseaux sociaux, ainsi que pour le développement commercial.
Fairwinds : du fret à la voile et de belles histoiresEn savoir + sur Sea Partners
« J’ai eu cette idée de créer Fairwinds à partir de mon expérience en tant qu’équipier volontaire sur de grands voiliers chaque été depuis deux ans », explique l’étudiant de Belfort, en dernière année d’un double parcours en école de Commerce et en école d’ingénieur. « Les traversées sont souvent des expériences intenses ! ».
5 produits, 5 destinations, 5 histoires
« Une édition pourrait ainsi partir de Nantes avec des ressources humanitaires en direction de Haïti, puis de remplir les cales de cacao en République dominicaine, de café en Jamaïque, de thé aux Açores et de rhum en Martinique avant de revenir à Nantes avec des produits équitables précommandés par nos clients, des pépites récoltées ou fabriquées par de petits producteurs », poursuit le jeune homme. Cette expédition pourrait durer 3 mois avec des rendez-vous hebdomadaires en ligne pour présenter le produit, donner la parole au producteur, parler de la vie à bord…
Nantes, ville de l’imaginaire maritime et de l’ESS
« J’ai choisi d’implanter Fairwinds à Nantes, car c’est la ville de l’imaginaire maritime par excellence, la ville de Jules Verne et de son tour du monde en 80 jours. C’est surtout un port historique et une région dynamique sur la thématique du transport à la voile ». Matthieu François espère rencontrer à Nantes des entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS) pour remplir le voilier d’aide humanitaire à l’aller. « Au-delà de l’ambition de Fairwinds de limiter au maximum l’impact carbone du transport en utilisant la voile, j’aimerais également développer l’esprit associatif autour du voilier. En effet, quand le voilier ne sera pas en mer, il pourra embarquer des associations ou des entreprises pour des projets porteurs de sens, à la journée ou sur plusieurs jours ».
Un projet à visée internationale
Fairwinds souhaite voir plus loin que les frontières françaises en s’adressant à une clientèle internationale, vers des pays qui ont un fort passé maritime, comme les Pays-Bas, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Danemark, etc. Le jeune homme teste en ce moment son concept et, si celui-ci est concluant, il espère embaucher 2 ou 3 collaborateurs pour le sourcing, la vente, le marketing digital, ainsi que des membres d’équipage et des équipiers volontaires. Souhaitons-lui bon vent !
L’Institut Supérieur de l’Environnement ouvre un campus à NantesEn savoir + sur Fairwinds
Les locaux sont encore en cours d’aménagement dans le parc du Perray, à l’Est de Nantes, et seront bientôt prêts à accueillir la première promotion nantaise de 90 élèves. « Nous sommes impatients de proposer sur ce territoire des formations essentielles pour répondre aux enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux », déclare Maelann Leau, directrice du campus de Nantes. À l’Institut Supérieur de l’Environnement (ISE), l’enseignement repose sur trois piliers : le management, le droit de l’environnement et l’ingénierie environnementale. À la rentrée de septembre, plusieurs formations en alternance seront ainsi proposées : un BTS Gestion et Protection de la Nature, un bachelor de Chargé d’Affaires Environnement et des Masters en management Ingénierie et Droit de l’Environnement ou en management Santé, Sécurité et Environnement. « D’ici à trois ans, notre campus pourra en accueillir jusqu’à 350 étudiants ».
« La RSE infuse sur ce territoire »
Si la proximité du littoral et l’intérêt culturel de Nantes ont pesé dans la balance pour choisir Nantes comme lieu d’implantation, d’autres critères sont entrés en ligne de compte : « À Nantes, l’écosystème était très favorable à la RSE qui infuse dans de nombreuses entreprises. C’est aussi un territoire qui, historiquement, baigne dans l’économie sociale et solidaire », poursuit Maelann Leau. « J’ai eu la chance de rejoindre récemment DRO, l’association des Dirigeants Responsables de l’Ouest afin d’entrer en lien direct avec des entreprises engagées. Peut-être de futurs employeurs pour nos étudiants ? Par ailleurs, j’ai également pu entrer en contact avec un réseau d’intervenants pertinents, des professionnels en activité : ils animeront des ateliers et partageront leurs expertises avec nos étudiants ».
L’exemplarité en matière de transition écologique
En matière de RSE, l’Institut Supérieur de l’Environnement n’est pas en reste ! « Si nous avons pour mission de former les acteurs de la transition écologique de demain, nous nous devons de montrer l’exemple aussi ! C’est pourquoi l’ensemble de notre mobilier ou de nos équipements sont de seconde main. Nous avons prévu de créer, avec nos étudiants, un potager solidaire avec un compost et un récupérateur d’eau. Enfin, nous souhaitons mettre à disposition d’entrepreneurs engagés une partie de nos locaux ».
En savoir + sur l’ISE