Fairwinds : du fret à la voile et de belles histoires

« J’ai eu cette idée de créer Fairwinds à partir de mon expérience en tant qu’équipier volontaire sur de grands voiliers chaque été depuis deux ans », explique l’étudiant de Belfort, en dernière année d’un double parcours en école de Commerce et en école d’ingénieur. « Les traversées sont souvent des expériences intenses ! ».

5 produits, 5 destinations, 5 histoires

« Une édition pourrait ainsi partir de Nantes avec des ressources humanitaires en direction de Haïti, puis de remplir les cales de cacao en République dominicaine, de café en Jamaïque, de thé aux Açores et de rhum en Martinique avant de revenir à Nantes avec des produits équitables précommandés par nos clients, des pépites récoltées ou fabriquées par de petits producteurs », poursuit le jeune homme. Cette expédition pourrait durer 3 mois avec des rendez-vous hebdomadaires en ligne pour présenter le produit, donner la parole au producteur, parler de la vie à bord…


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Nantes, ville de l’imaginaire maritime et de l’ESS

« J’ai choisi d’implanter Fairwinds à Nantes, car c’est la ville de l’imaginaire maritime par excellence, la ville de Jules Verne et de son tour du monde en 80 jours. C’est surtout un port historique et une région dynamique sur la thématique du transport à la voile ». Matthieu François espère rencontrer à Nantes des entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS) pour remplir le voilier d’aide humanitaire à l’aller. « Au-delà de l’ambition de Fairwinds de limiter au maximum l’impact carbone du transport en utilisant la voile, j’aimerais également développer l’esprit associatif autour du voilier. En effet, quand le voilier ne sera pas en mer, il pourra embarquer des associations ou des entreprises pour des projets porteurs de sens, à la journée ou sur plusieurs jours ».

Un projet à visée internationale

Fairwinds souhaite voir plus loin que les frontières françaises en s’adressant à une clientèle internationale, vers des pays qui ont un fort passé maritime, comme les Pays-Bas, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Danemark, etc. Le jeune homme teste en ce moment son concept et, si celui-ci est concluant, il espère embaucher 2 ou 3 collaborateurs pour le sourcing, la vente, le marketing digital, ainsi que des membres d’équipage et des équipiers volontaires. Souhaitons-lui bon vent !

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L’Institut Supérieur de l’Environnement ouvre un campus à Nantes

Les locaux sont encore en cours d’aménagement dans le parc du Perray, à l’Est de Nantes, et seront bientôt prêts à accueillir la première promotion nantaise de 90 élèves. « Nous sommes impatients de proposer sur ce territoire des formations essentielles pour répondre aux enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux », déclare Maelann Leau, directrice du campus de Nantes. À l’Institut Supérieur de l’Environnement (ISE), l’enseignement repose sur trois piliers : le management, le droit de l’environnement et l’ingénierie environnementale. À la rentrée de septembre, plusieurs formations en alternance seront ainsi proposées : un BTS Gestion et Protection de la Nature, un bachelor de Chargé d’Affaires Environnement et des Masters en management Ingénierie et Droit de l’Environnement ou en management Santé, Sécurité et Environnement. « D’ici à trois ans, notre campus pourra en accueillir jusqu’à 350 étudiants ».

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« La RSE infuse sur ce territoire »

Si la proximité du littoral et l’intérêt culturel de Nantes ont pesé dans la balance pour choisir Nantes comme lieu d’implantation, d’autres critères sont entrés en ligne de compte : « À Nantes, l’écosystème était très favorable à la RSE qui infuse dans de nombreuses entreprises. C’est aussi un territoire qui, historiquement, baigne dans l’économie sociale et solidaire », poursuit Maelann Leau. « J’ai eu la chance de rejoindre récemment DRO, l’association des Dirigeants Responsables de l’Ouest afin d’entrer en lien direct avec des entreprises engagées. Peut-être de futurs employeurs pour nos étudiants ? Par ailleurs, j’ai également pu entrer en contact avec un réseau d’intervenants pertinents, des professionnels en activité : ils animeront des ateliers et partageront leurs expertises avec nos étudiants ». 

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L’exemplarité en matière de transition écologique

En matière de RSE, l’Institut Supérieur de l’Environnement n’est pas en reste ! « Si nous avons pour mission de former les acteurs de la transition écologique de demain, nous nous devons de montrer l’exemple aussi ! C’est pourquoi l’ensemble de notre mobilier ou de nos équipements sont de seconde main. Nous avons prévu de créer, avec nos étudiants, un potager solidaire avec un compost et un récupérateur d’eau. Enfin, nous souhaitons mettre à disposition d’entrepreneurs engagés une partie de nos locaux ».

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Transport à la voile : L’entreprise CWS s’installe à St-Nazaire et crée plus de 200 emplois

CWS propose un système de propulsion innovant pour le secteur maritime. « Notre système est le fruit d’une longue réflexion afin de répondre au mieux aux défis de l’hybridation et donc de la décarbonation du transport maritime », explique Bruno Toubiana, co-fondateur de CWS. Son système breveté, de voile rigide, assure une propulsion régulière, ayant des effets de dérive limités, même par grande vitesse. « Nous avons développé et qualifié en soufflerie un profil asymétrique optimal qui fournit plus de puissance et permet de mieux remonter au vent. Notre technologie brevetée permet d’inverser ce profil et donc de déployer une aile asymétrique entièrement rigide sur bâbord et tribord amure, tout en divisant par deux la hauteur et en annulant quasiment le fardage dans une position symétrique ».  L’aile développée par CWS réduit la consommation de carburant du navire, en lien avec le moteur principal, et peut être déployée à la fois sur la flotte existante (modernisation) et sur les navires neufs (intégration directe). 

50 ailes produites par an dans l’usine de Saint-Nazaire

L’usine de Saint-Nazaire va être destinée à la production des éléments en composites des ailes, ainsi qu’à l’assemblage des ailes. L’objectif étant de commencer la production dès 2024 et d’assurer une montée en cadence qui pourra atteindre une aile par semaine en 2026. Les premières séries d’ailes permettront d’équiper une flotte complète de nouveaux porte-conteneurs à partir de 2025. A terme, il s’agira d’équiper davantage de navires neufs mais aussi d’équiper les navires déjà en circulation.

Lauréat avec Zéphyr&Borée en 2022

En 2022, une série de bonnes nouvelles est venue conforter la viabilité du projet.  Les tests menés en conditions quasi réelles dans une soufflerie 3D ont donné des performances supérieures aux attentes. CWS a aussi été lauréat de l’appel à projet du CORIMER piloté par l’Etat, avec son projet « Mervent 2025 » visant à produire un porte-conteneur à propulsion vélique composé de 6 ailes avec un consortium composé de Zéphyr&Borée, GTT et Ecole Centrale Nantes, ce qui en fait le plus gros projet du CORIMER (40% du budget total alloué). CWS va ainsi produire et assembler, dans l’usine de Saint-Nazaire, les 60 ailes qui équiperont les navires que le Lorientais Zéphyr&Borée va faire construire pour une coalition de chargeurs en vue de trajets maritimes sur la zone transatlantique.

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« Saint-Nazaire combine des infrastructures et un savoir-faire de qualité sur les composites »

Alors que plusieurs villes étaient en lice, c’est à Saint-Nazaire que CWS a choisi de jeter l’ancre. En juin 2023, CWS installe son usine de production sur le port de Saint-Nazaire, à proximité de la base sous-marine. « Saint-Nazaire présente un triple intérêt : des quais de grande taille pour permettre l’amarrage des navires, des moyens de levage importants, un savoir-faire de qualité sur les matériaux composites ». La partie R&D reste domiciliée à Paris pour l’instant.  

Création de plus de 200 emplois à Saint-Nazaire

Née en 2016, la startup compte actuellement 25 personnes, aux compétences complémentaires dans les domaines de l’aérodynamique, des matériaux, de la mécanique et de l’automatique. Accompagnée par Nantes Saint-Nazaire Développement, CWS a commencé à discuter avec les partenaires locaux pour être accompagné sur la montée en charge des effectifs. CWS envisage de recruter plus de 200 personnes d’ici à 2025, de différents profils : ingénieurs qualité, techniciens, mécaniciens, etc.  

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Jordan Héraud, l’amoureux des belles lettres, s’installe aux ateliers de Chanzy

Dans les ateliers de Chanzy, lieu éphémère dédié aux artistes, gérés par Pick Up Production depuis octobre 2022, Jordan Héraud a posé ses pinceaux et son matériel. Il côtoie là une trentaine de résidents aux métiers différents : graphistes, artistes, architectes, graffeurs, graveurs, tatoueurs, sculpteurs, cuisiniers… Tous ont en commun la même passion de la création.

« J’ai toujours eu une forte sensibilité pour l’illustration, les lettres et la peinture. Depuis huit ans, je collabore avec des agences, des entreprises et des commerçants pour la conception d’identités visuelles, de fresques murales et de lettrages sur mesure sur tout support ». Parmi ses clients, Jordan Héraud compte Ères, Le Chocolat des Français, MAIF, Stepart, Davidson Consulting, CBA Design, Vinci Énergies, Carrefour, Burger King… « Dans mon atelier, je développe également des expérimentations plastiques autour du dessin de lettres, de l’illustration et des techniques d’impressions, telles que la linogravure ou le monotype ». Au quotidien, Jordan Héraud travaille seul, à l’exception de certaines fresques murales de grandes tailles : « des amis qui partagent cette même passion pour la peinture murale viennent alors me prêter main-forte ».


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« Nantes, une évidence pour développer mon entreprise »

Après plusieurs années à Paris, il décide de venir s’installer dans la cité des ducs de Bretagne où il avait fait ses études à l’AGR, l’école de l’image : « j’ai eu besoin de revenir aux sources, de me rapprocher de la mer, de la famille, des copains. Depuis mon départ, Nantes s’est bien développé ! La ville a gardé cette dynamique culturelle que j’aimais déjà lorsque j’étais étudiant. C’est une ville où il fait bon vivre, les gens sont accueillants, ils prennent le temps d’échanger, de partager, de s’écouter… Nantes a vraiment été une évidence pour développer mon entreprise ». 

Jordan Héraud n’hésite pas à se projeter au-delà de nos frontières hexagonales et régionales. « Ayant déjà peint dans différentes régions, mais aussi au-delà des frontières françaises, j’aimerais beaucoup renouveler ces expériences qui sont à mon sens très enrichissantes, tant professionnellement que personnellement ».

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Arcades Studio réalise des créations sonores interactives depuis la Halle 6 à Nantes

« Notre spécialité, c’est l’audio interactif. Nous réalisons la conception sonore, ce qui inclut l’enregistrement des voix, les musiques ou encore le bruitage pour des jeux vidéo, des expériences en réalité virtuelle, des spectacles immersifs ou des installations. Notre spécificité, c’est de gérer également toute la partie technique et interactive. On décide comment le son va réagir aux actions du spectateur, à ses déplacements, à ses choix. La bande-son se construit en temps réel ce qui implique une dimension technique importante », précise Antoine Babary, co-fondateur d’Arcades Studio.

« Nos clients sont essentiellement des studios de jeux vidéo parisiens, mais nous sommes aussi en lien avec des clients dans toute la France, pour de la muséographie ou des événements. Ayant travaillé à Shanghai pendant un certain temps, j’ai gardé des liens localement et il nous arrive travailler pour des studios de jeux vidéo en Chine ».

Arcades Studio collabore également avec des artistes du monde du spectacle, ou pour des événements interactifs à base de réalité virtuelle. « Dernièrement, nous avons collaboré sur un spectacle de danse avec la chorégraphe contemporaine Blanca Li ou encore une expérience multisensorielle en réalité virtuelle pour la marque Henessy, avec le duo créatif Kuntzel et Deygas ».

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Une structuration claire du tissu culturel et créatif

« À Nantes, j’ai été très agréablement surpris par la structuration du tissu de l’industrie culturelle et créative. Au-delà du local qu’elle nous a aidés à trouver, l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement m’a fait découvrir un certain nombre d’acteurs locaux : j’ai désormais une vision assez claire de ce qui existe, notamment Atlangames (pour les jeux vidéo) ou encore La Plateforme (pour le cinéma). À mon tour d’aller à la rencontre d’un maximum de monde pour voir ce que nous pourrions faire les uns avec les autres ! » 

L’antenne nantaise d’Arcades Studio compte pour le moment deux personnes et pourrait prochainement embaucher. « Nous sommes dix professionnels en tout, entre Paris et Nantes. Nous aimerions accueillir une troisième personne à Nantes, probablement un stagiaire issu d’une école de jeux vidéo ou de formation audio afin de la faire monter en compétence sur le métier. Nous allons tenter de trouver quelqu’un sur le sol nantais ». 


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Réfléchir au divertissement à l’heure de la sobriété

Antoine Babary ne cache pas ses interrogations sur l’impact de son activité sur les émissions de carbone : « Dans un monde où l’urgence climatique devient la priorité, nous sommes en grande réflexion sur ce qu’est une entreprise de divertissement. Le son est un domaine intéressant face à ces enjeux, car il dispose d’une puissance narrative forte, mais consomme beaucoup moins de ressources que l’image. À l’ère de la sobriété et de la frugalité, pour raconter des histoires, il y a des techniques qui se développent et qui rencontrent l’engouement du public. À nous de saisir ces opportunités ! »

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Underdog redonne vie aux « vieilles machines »

Installée dans l’entrepôt partagé de S-Factory dans le quartier de Chantenay, la start-up rejoint ainsi l’écosystème nantais de l’économie circulaire en offrant une large gamme de lave-vaisselles, lave-linges et autres sèche-linges reconditionnés à petits prix, jusqu’à -50 % du prix du neuf, livrés, installés et garantis deux ans. Dans l’atelier nantais, les machines sont soigneusement diagnostiquées, réparées et testées par des techniciens professionnels. 

Objectif : 50 000 machines reconditionnées en 2025

Claire Bretton, Laura Chavigny, Léa de Fierkowsky rêvaient de changer les habitudes des consommateurs pour qu’ils se tournent davantage vers les produits reconditionnés. « Il est grand temps de réduire la production de produits neufs et de redynamiser une filière industrielle délaissée », déclare Claire Bretton. « Notre objectif est de reconditionner 50 000 machines en 2025 en France, et nous envisageons de lancer notre activité à l’étranger fin 2024 (Espagne, Allemagne, Belgique, etc.) ». Début avril, les trois associées, – toutes d’anciennes collaboratrices de Veepee – ont clôturé une levée de fonds de 3,8 M€ pour développer Underdog qui emploie actuellement 10 collaborateurs, répartis entre l’atelier et les fonctions centrales. « Nous prévoyons de recruter activement des techniciens professionnels ».


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« Nantes pour son tissu industriel et de startups à impact »

Lorsque l’on demande à Claire Bretton pourquoi elle et ses associées ont fait le choix de Nantes pour s’implanter, elle répond sans hésiter : « Pour son tissu industriel et de start-ups à impact. Et pour le soleil ! Guidées par l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement, nous avons notamment été aidées lors de notre installation par de belles mises en contact. La S-factory nous a permis d’avoir un atelier de reconditionnement de 1000 m² avec des portes de chargement poids lourds pour effectuer nos livraisons en France, ainsi que des bureaux en open space. Nous sommes ainsi proches des autres entreprises innovantes du pôle Recyclage, Réemploi et Réduction ».  

Underdog bientôt Entreprise à mission

« Nous ambitionnons de devenir une entreprise à mission, car c’est clairement dans notre ADN du fait de notre action pour réduire drastiquement les déchets électroménagers et augmenter le pouvoir d’achat des Français. Concernant la démarche RSE, nous recyclons au maximum les matériaux de l’atelier, par économies et surtout par bon sens ! Nous avons, par exemple, mis en place un circuit fermé d’eau sur nos bancs de reconditionnement pour économiser 500 litres d’eau par jour ». 

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5 startups innovent dans la transition énergétique à Nantes

Utiliser la chaleur fatale des serveurs numériques pour se chauffer ou l’énergie du son pour faire fonctionner sa pompe à chaleur…  Le développement de ces nouveaux modes de consommation de l’énergie s’accélère avec la remontée des coûts de l’énergie et la raréfaction des énergies fossiles. Ces innovations de rupture trouvent un terrain fertile à Nantes où l’écosystème les soutient dans leur développement. 

hestiia : favoriser la transition énergétique dans la sphère domestique

Alexandre et Camille ont imaginé un radiateur intelligent, équipé de cartes électroniques qui, tel un mini-datacenter, est capable de chauffer une chambre ou un salon. Ce radiateur offre une puissance de calcul qui est revendue à des entreprises friandes de calculs informatiques. « L’installation de radiateurs myEko chez les particuliers diminue la consommation des datacenters qui ne valorisent pas cette chaleur perdue, que l’on appelle chaleur fatale. La vente de la puissance informatique, à travers la connexion Wifi du domicile, assure une rémunération aux utilisateurs du radiateur », explique Alexandre Vinot. Installée dans le quartier Doulon, à l’est de Nantes, l’entreprise compte 12 collaborateurs et envisage de doubler ses effectifs d’ici la fin de l’année. 

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Qarnot : récupérer la chaleur fatale informatique pour chauffer les douches

Spécialiste du calcul informatique haute-performance, Qarnot en limite l’impact en valorisant notamment la chaleur fatale informatique. Pour cela, l’entreprise francilienne a développé une chaudière numérique, via une technologie hybride qui offre à la fois de la puissance de calcul et de la chaleur renouvelable. Qarnot s’illustre depuis dix ans en développant des technologies de rupture pour limiter l’empreinte environnementale du numérique. Après un développement réussi en Île-de-France, Qarnot s’est installé à Nantes début 2022. 

A Nantes, deux modules de chaudières numériques ont été installés pour chauffer les douches publiques du Centre social Agnès Varda. A La Chapelle-sur-Erdre, le bailleur social Aiguillon a fait le choix de Qarnot pour alimenter en eau chaude une résidence. 

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ThermiUp : récupérer la chaleur des eaux usées

La startup nantaise ThermiUp développe un système de récupération de la chaleur des eaux usées pour préchauffer l’eau sanitaire et réaliser des économies d’énergie. La production d’eau chaude représente 40% de la consommation d’énergie des logements collectifs neufs, soit plus que le chauffage. La réglementation contraint désormais à réduire ce poste. Après 4 années de R&D, ThermiUp a obtenu des subventions en tant que lauréat de l’appel à projets « Entreprises Engagées pour la transition énergétique » de l’ADEME, et vient de lever fin 2022 1 million d’euros afin d’accélérer son déploiement commercial dans le secteur immobilier. 

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Equium : des pompes à chaleur qui fonctionnent avec l’énergie du son 

A la pointe de l’innovation, la jeune entreprise nantaise conçoit des pompes à chaleur qui fonctionnent avec l’énergie du son. Cette technologie sortie des laboratoires de recherche du CNRS promet de chauffer et rafraîchir les logements de manière sobre, écologique et sans gaz réfrigérants fluorés nocifs pour l’environnement. Soutenue par l’Ademe et la BPI, et forte d’une quinzaine de brevets, l’entreprise nantaise a réussi depuis ses débuts à lever 5 millions d’euros auprès de quelques fonds d’investissement régionaux comme Pays-de-la-Loire Participations et le rennais Entheos mais sans doute lancera-t-elle un nouveau tour de table pour franchir la prochaine étape. Désormais en phase d’industrialisation, les pompes à chaleur thermo-acoustique d’Equium seront construites dans l’usine de l’industriel français Arkteos, à Guérande, pour être commercialisées début 2023.

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Beem Energy et ses kits panneaux solaires

Installée dans les locaux du startup studio nantais Imagination Machine, Beem Energy est née à Nantes en 2019. L’équipe composée de 40 collaborateurs conçoit et commercialise des kits de panneaux solaires installables par les particuliers eux-mêmes sur leur domicile. Les panneaux solaires s’installent en moins d’une heure sur le mur ou au sol grâce à un kit de montage très pédagogique. Les panneaux solaires sont commercialisés dans les grandes surfaces de bricolage ou sur internet. Beem a réalisé un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros en 2022 et enregistre plus de 10 000 Beemers dans sa communauté, principalement en France et en Italie. 

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La startup hestiia favorise la transition énergétique dans la sphère domestique

Alexandre et Camille ont imaginé un radiateur intelligent, équipé de cartes électroniques qui, tel un mini-datacenter, est capable de chauffer une chambre ou un salon. Ce radiateur offre une puissance de calcul qui est revendue à des entreprises friandes de calculs informatiques. « L’installation de radiateurs myEko chez les particuliers diminue la consommation des datacenters qui ne valorisent pas cette chaleur perdue, que l’on appelle chaleur fatale. La vente de la puissance informatique, à travers la connexion Wifi du domicile, assure une rémunération aux utilisateurs du radiateur », explique Alexandre Vinot. « À l’heure où les prix de l’énergie continuent d’augmenter, économiser sur sa consommation est devenue la priorité des Français ». Quand écologie rime avec économie, la boucle est vertueuse…

De la conception à l’usage, une réduction de l’impact carbone

Alexandre Vinot et Camille Chenuil, les co-fondateurs de la start-up hestiia, se sont rencontrés en école d’ingénieurs Arts et métiers. Très tôt sensibilisés au sujet de la transition écologique et à la nécessité de réduire l’impact carbone, ils créent leur première entreprise à impact positif dès leur sortie d’école. Celle-ci imagine un bac de douche qui récupère la chaleur de l’eau chaude utilisée quelques secondes sur la peau pendant la douche pour la transformer en chauffage.

« Ce produit s’adressait aux constructeurs de bâtiments neufs, trop longs à convaincre. Nous avons changé de braquet en imaginant un concept qui s’adressait directement aux particuliers. Par leur capacité à s’engager pour la transition énergétique, ce sont eux qui peuvent changer les choses ! ». « Notre radiateur myEko est écoresponsable dès la conception, avec des composants respectueux de l’environnement, et conçu pour éviter toute forme d’obsolescence. Il recycle 100 % de l’énergie en chaleur, ce qui réduit l’impact carbone annuel à une équivalence de plus d’un tour du monde en avion, pour un foyer de 90 m2 en moyenne », ajoute Alexandre Vinot. 

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Plus d’une dizaine de recrutements à Nantes en 2023

L’entreprise parisienne s’est installée Quartier Doulon, à l’entrée de Nant’Est entreprises, dans un espace de bureaux partagés rue du Bois Briand en décembre 2018 : « nous recherchions une ville à taille humaine où l’on pourrait vivre de manière plus vertueuse. Et notre entreprise industrielle avait besoin de mètres carrés abordables, ce qui était injouable à Paris. Dans la région, nous avons trouvé tous les fournisseurs de matériel nécessaire à la fabrication de notre produit ». Côté ressources humaines, hestiia compte aujourd’hui 12 salariés et cherche activement à recruter. « Nous devrions être 25 d’ici à la fin de la l’année, pour atteindre la centaine de collaborateurs à horizon 2024-2025. Nous recherchons activement des profils techniques : spécialistes en logiciel software, en Internet des objets (IOT), en électronique et spécialistes du marketing et des réseaux sociaux avec des bases solides pour être rapidement opérationnels ». Les offres d’emploi se trouvent sur leur site web

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Rénovation énergétique : l’école La Solive ouvre son campus sur l’île de Nantes

« Avec près de 366 000 passoires énergétiques recensées en janvier 2023 dans la région des Pays de la Loire selon une étude de l’Insee, former de futurs experts de la rénovation énergétique est plus que nécessaire, car les métiers de la rénovation sont en forte tension », déclare Joséphine Thomazo, directrice du campus de Nantes.

Après avoir accompagné plus de 150 adultes en reconversion professionnelle à Paris et à Lyon, La Solive a ouvert un nouveau campus à Nantes. « Treize personnes suivent en ce moment une formation professionnalisante au métier de chef de projet en rénovation énergétique, sur une période intensive de 14 semaines ». Ces adultes en reconversion professionnelle, âgés de 25 à 60 ans, affichent des profils très hétérogènes : ingénieurs généralistes, commerciaux, responsables marketing, architectes, chef de projet, techniciens, ouvriers… Ils viennent de secteurs variés comme l’agroalimentaire, le domaine bancaire, l’immobilier, le secteur artistique…

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+28% de rénovations énergétiques par an

La formation conjugue un apprentissage théorique dispensé par des professionnels du secteur, des travaux pratiques et un stage de deux semaines dans l’une des entreprises spécialisées de la région. « Grâce à nos différents partenariats avec des entreprises et réseaux de la région nantaise tels que Soliha Pays de la Loire, Novabuild, KBane ou Pouget Consultants, nos élèves auront l’occasion de rencontrer de potentiels employeurs. Certains partenaires ont d’ailleurs accepté de détacher quelques-uns de leurs collaborateurs pour assurer des modules de formation », se réjouit Joséphine Thomazo.

« Si Nantes est une ville avec un écosystème dynamique, attractive pour de nombreuses entreprises à fort impact, la région est également un bassin d’emploi très important. S’installer à Nantes sonnait comme une évidence. Les Pays de la Loire font partie des régions les plus actives en termes de rénovation énergétique avec une progression de 28 % en un an du nombre de logements rénovés, via le programme de rénovation globale Habiter Mieux », poursuit Côme de Cossé Brissac, cofondateur de la Solive.

Un double impact positif

« En œuvrant pour accélérer la rénovation énergétique, La Solive participe évidemment à la transition écologique dans le secteur du BTP qui génère 30 % des émissions de gaz à effet de serre. Nous agissons également sur des transitions professionnelles et humaines en formant des adultes engagés dans cette transition écologique. Nous accompagnons leur changement de vie et nous leur donnons les clés des métiers de demain. En nous mettant en réseau avec tous les acteurs du BTP de la région, nous visons un niveau d’embauche proche de 100 % à l’issue de la formation », espère Joséphine Thomazo.

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OCTOPLUS 3D s’oriente vers l’impression de plastiques recyclés

« L’idée de départ a germé après la rencontre du fondateur, Éric François, avec un client qui s’était lancé dans l’impression 3D », raconte Thomas Lecoq, responsable de l’agence nantaise. « L’impression 3D était alors à ses prémisces et promettait de beaux développements. Aujourd’hui, l’impression 3D est utile aussi bien en maintenance pour avoir des pièces de rechange rapidement à un coût compétitif que pour la création de prototypes, le test de matières… Les industriels peuvent créer des géométries complexes, uniques, tout en corrigeant rapidement les défauts de conception. Ils gagnent en temps, en coût et en réactivité ».

Nantes Saint-Nazaire, un bassin industriel innovant

« Sur le grand Ouest, avec son bassin industriel innovant, Octoplus 3D se rapproche des entreprises portées sur l’innovation et sur l’intelligence collective. Celles qui osent se lancer dans de nouvelles façons de travailler ! ». Tous les secteurs d’activité sont concernés : l’industrie automobile, agroalimentaire, design… « Récemment, nous avons même imprimé un grand nombre d’étoiles de 7 cm à 40 cm pour la scénographie d’un hôtel parisien ».

« Notre client Stellantis s’appuie sur l’impression 3D pour son département services et pièces qui correspond au service après-vente du groupe : certaines pièces sont imprimées pour valider des concepts ou des volumes fonctionnels, réduisant les délais de production et les coûts. On observe une réduction de 150% des coûts de production des pièces avec de longs délais de livraison qui sont maintenant disponibles en seulement quelques heures. La machine de l’atelier Stellantis a été amortie en moins de 2 mois (consommables inclus) ».


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Vers l’impression de plastiques recyclés

Autre point fort : avec ces imprimantes à granulés, il est possible d’imprimer des plastiques recyclés, normalement destinés au rebut, « Contrairement à l’impression par dépôt de filaments, les granulés permettent de travailler avec toutes sortes de matières plastiques ou de résines standards, des matériaux que les industriels utilisent déjà ». 

L’impression 3D est d’ores et déjà une solution vertueuse : « pour les industriels, l’impression 3D limite la consommation de consommables en validant d’abord de petites séries avant de passer à l’industrialisation. En autorisant le droit à l’erreur, on limite le gaspillage ! Et il est possible de créer des pièces sur mesure pour adapter des postes de travail, comme nous l’avons fait, par exemple, en créant une main de préhension sur un outillagePar ailleurs, nous développons en partenariat avec des industriels de nouvelles matières recyclables et bio sourcés sous forme de pellets (granulés) et filaments. Ces consommables sont bien évidements utilisables sur nos imprimantes ».

Octoplus 3D propose différents services, de la commercialisation des plus grandes marques d’imprimantes 3D en privilégiant les marques françaises (Volumic, Namma, Holimaker) et une marque originaire du pays basque espagnol (Tumaker) pour l’impression à base de pellet , et d’équipements 3d (scanners3d, logiciels3d) pour répondre aux différents besoins industriels, ainsi que  la réalisation de prototypes, petites et moyennes séries … Ce qui leur permet d’être attentif au besoin client et non d’imposer une seule technique…

Thomas Le coq est seul à Nantes pour le moment, et pourrait embaucher, dans les douze mois, un technicien impression 3D ou un modélisateur 3D…

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