Bouger, dessiner, scanner, raconter
« Les Fantômes, ce sont des ateliers créatifs et de grandes projections collectives pour illuminer la ville avec les créations des habitants. Les participants se rassemblent pour bouger, dessiner et scanner leur Fantôme qui rejoint l’histoire projetée sur les murs », explique Marie de Biasio, co-fondatrice du studio. Le concept est né en 2019 à Montréal au Québec. Au départ, Philippe Dubost réalisait des expérimentations sur le mouvement, le dessin et la scène de skate montréalaise en intégrant des personnages captés dans le monde réel. Les premiers Fantômes sont alors utilisés plus de 100 millions de fois sur Instagram. L’artiste réalise l’immense potentiel créatif de ces processus d’animation, accessible à tous, pour créer des personnages et leur donner vie en lumière. Marie de Biasio rejoint l’aventure et, ensemble, ils créent le studio Les Fantômes Productions dès leur retour en France en 2020.
Une belle énergie nantaise dans les industries culturelles et créatives
« Nantes a été notre tout premier projet à notre arrivée. Invités par le Festival MAPP NTS, nous avons mis en place l’installation “Les Fantômes de l’Île” qui a eu un très beau succès. Déjà très attachés à cette ville de façon plus personnelle, nous avons décidé d’installer notre studio ici », témoigne la jeune femme. Le studio Les Fantômes a intégré les locaux de la Halle 6 Est en août dernier. « L’écosystème nantais des industries créatives est très dynamique et l’on y ressent une très belle énergie. En tant que jeune studio, c’est très agréable de se sentir intégré. Nous travaillons en ce moment sur nos conceptions de prototypes avec l’association PING, le studio Mille Feuilles et d’autres équipes de design. Nous faisons également partie du réseau de La Cantine Numérique. La SAMOA aussi favorise l’accueil de studio comme le nôtre avec des bureaux et locaux à des prix très compétitifs ».
Une équipe en plein développement
Après une campagne de crowdfunding réussie en 2021, Marie et Philippe lancent la Fantômobile sur les routes de France. « Nous sommes déjà présents dans différentes villes de France et d’Europe grâce à notre concept itinérant avec La Fantômobile. Notre envie à long terme serait d’avoir un studio ouvert au public à Nantes ou dans la région. Nous sommes deux à la tête du studio, Philippe et moi-même, et nous collaborons avec des designers.euses et des médiateurs.trices freelances. En ce moment, nous agrandissons l’équipe permanente avec deux alternants.es que nous souhaiterions intégrer en 2023 ».
Une réflexion sur l’impact de leurs créations
« Notre démarche entre complètement dans les valeurs des entreprises à impact positif. Le projet des Fantômes, c’est avant tout une expérience collective, qui s’adresse directement au public et qui crée du lien social. C’est une expérience qui permet de se réapproprier l’espace urbain, nos villes, nos quartiers, et de combattre l’isolement. Sur un plan plus écologique, nous cherchons toujours des solutions pour minimiser notre impact. Nous avons choisi, par exemple, un partenaire technique pour l’efficacité énergétique de ses produits (Ecotank pour l’impression, projection laser moins gourmande en énergie et durabilité du matériel sur le long terme). Pour notre scénographie, nous pensons aussi durable avec du mobilier bois fait sur mesure, localement, et main dans la main avec des studios qui partagent nos valeurs », conclut Marie.
Metromecanica, experte du contrôle 3D industriel, s’installe à Saint-NazaireEn savoir + : https://www.lesfantomes.fr/
« En 2019, nous nous sommes installés dans l’agglomération nantaise, aux Sorinières », témoigne Bertrand Louriou, DG de Metromecanica France, filiale d’une société espagnole qui avait déjà ouvert, en octobre 2015, un bureau d’études à Toulouse. « Nous avions choisi Nantes et Saint-Nazaire pour une plus grande proximité avec nos clients toulousains, eux aussi sous-traitants d’Airbus ».
Malheureusement, la crise sanitaire bouscule les plans de l’entreprise spécialisée dans la métrologie industrielle. « À la suite de la crise COVID et l’arrêt de contrats du jour au lendemain, nous avons été contraints de fermer le bureau de Nantes pour des raisons économiques, tout en essayant de conserver le plus d’emplois que possible. Grâce à cette prise de risques et malgré des pertes financières en 2020, nous avons pu maintenir certains contrats avec nos clients ».
Deux appels d’offres remportés en 2021
Pendant 18 mois, l’équipe fonctionne en télétravail. Malgré le contexte difficile, l’entreprise, qui propose des solutions de mesure et de contrôle 3D pour des pièces de très grandes dimensions (avions, bateaux, usines, lignes de production) et pour des pièces plus petites (composants de voitures, avions, bateaux, machines spéciales, turbines, outillages…) réussit à développer de nouveaux marchés. « En mars 2021, nous avons remporté un premier appel d’offres pour le contrôle périodique des outillages de Stelia (devenu Airbus Atlantique en janvier 2022), puis en octobre 2021, un second appel d’offres pour les activités de contrôle 3d d’Airbus Saint-Nazaire ».
Des recrutements et investissements en vue
En septembre 2022, Metromecanica a ainsi pu « rouvrir » l’antenne à Saint-Nazaire, à Montoir-de-Bretagne, au plus près de ses clients. « Nous avons investi dans l’acquisition de deux lasers tracker équipés de scanners haute définition. Ces appareils de mesure 3D, de la dernière génération, permettent la captation de millions de points en quelques secondes. Ils permettent de réaliser des analyses tridimensionnelles de produits de grandes dimensions, de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres avec très grande précision ».
Les équipes de Metromecanica ont développé, tout du long de l’année 2022, une station d’inspection automatique et sans contact appelée « ISI ROB ». Cette station permet la réalisation de contrôle 3D sans contact de pièces mécaniques de petites dimensions. « La force de notre produit tient au fait qu’elle rend le contrôle 3D à la portée de tout le monde. Une journée de formation suffit pour sa prise en main ». La commercialisation de cette station est prévue pour début 2023.
Pour pouvoir répondre aux demandes, le bureau nazairien prévoit de recruter dans les mois à venir une ou deux personnes, ainsi que d’investir dans une machine à mesurer tridimensionnelle. À moyen terme, cet adhérent au pôle EMC2 prévoit d’étendre sa présence géographique en France et de diversifier ses activités sur de nouveaux marchés.
Demay Manufacture allie mode durable et charme intemporel depuis NantesEn savoir plus : https://www.metromecanica.com/fr/
« J’ai toujours été inspirée par ces objets qui viennent du passé et qui ont toute leur place dans notre quotidien actuel. En vacances, je suis séduite par un lot de mouchoirs blancs en coton, brodés. C’est le début de l’aventure Demay. Toute la famille a immédiatement adopté cet objet multi-usage : au choix, il peut devenir essuie-lunettes, doudou, serviette de table et, bien entendu, mouchoir », raconte Camille Guidez, fondatrice de la marque Demay Manufacture lancée fin 2021. Issue de l’univers du textile, elle décide de commencer sa gamme par des mouchoirs coton biologique de qualité supérieure, fabriqués à Cholet, capitale française du mouchoir, d’où est originaire son grand-père. « Des objets du quotidien, durables qui ne se jettent pas, à offrir ou à garder pour soi, aux textures ultra-douces et aux coloris naturels, intemporels. Et, comme un écho au passé, j’ai choisi ce nom Demay, car c’était celui de mon arrière-grand-mère ».
Nantes, à la croisée de l’industrie textile haut de gamme…
Originaire de Lille, Camille Guidez et sa famille choisissent de s’installer à Nantes pour sa situation géographique et pour son dynamisme économique. « Cette région regorge de savoir-faire issus de l’industrie du textile haut de gamme. C’est un atout pour trouver les bons partenaires ». Demay Manufacture travaille ainsi avec trois ateliers régionaux : un atelier de couture à Cholet où les couturières en situation de handicap sont spécialisées dans la confection de mouchoirs ; un atelier de broderie partenaire de marques de luxe, proche de Cholet ; et une teinturerie centenaire, basée à Touvois, qui donne couleur aux pièces, en perpétuant un savoir-faire artisanal à base de pigments naturels.
… Et de la mode éthique et durable
La démarche de Demay Manufacture est raisonnée et responsable. En tant que marque engagée, sa production est 100 % française, avec des produits fabriqués à moins de 100 km de la Cité des Ducs. Pour la fin d’année, afin d’aller plus loin dans l’éco-responsabilité, Camille va proposer une collection réalisée à partir de tissus issus de stocks dormants de grandes maisons de mode. « Utiliser des tissus existants et prendre soin des pièces que l’on fabrique, c’est, selon moi, le chemin à suivre pour une mode durable ».
En pleine réflexion sur le lancement de la marque début 2021, Camille Guidez a bénéficié de l’accélérateur à projets à impact positif, proposé par Open Lande et, cette année, elle a rejoint le groupe de réflexion « Mode responsable » piloté par Nantes Saint Nazaire Développement et la Samoa. « Pour l’instant, je travaille seule, mais je suis entourée d’indépendants et j’ai la chance d’être conseillée par des relations également entrepreneurs dans l’écosystème de la mode durable. Dès 2024, j’espère pouvoir embaucher une personne pour poursuivre mon développement ».
Ces anciens de l’école de design qui installent leur entreprise à NantesEn savoir + : www.demay-manufacture.fr
Et sur instagram
Atelier Leonard
Morgane Joyau Leonard a installé à Nantes en 2021 l’agence de design Atelier Leonard. Son agence de design pluridisciplinaire est spécialisée dans la création et la production d’événements, de scénographie et d’architecture commerciale.
« À la suite de mes études à l’Ecole de design de Nantes, j’ai eu une première expérience dans l’industrie du luxe et j’ai continué à travailler pour eux, en créant L’Atelier Leonard à Paris », déclare Morgane Joyau Leonard, fondatrice. En septembre 2020, elle s’installe à Nantes, accompagnée par Nantes Saint-Nazaire Développement. « Bretonne d’origine, j’ai eu un coup de cœur pour cette ville pendant mes études. Mon conjoint aussi ! Il règne ici une atmosphère qui donne l’impression que tout est possible. La créativité de la ville propage une sensation de liberté. C’est une grande ville avec de nombreux atouts : proche de l’océan, accessible facilement en train depuis Paris… ».
Morgane Joyau Leonard a gardé un lien fort avec l’École de Design de Nantes : « mes contacts me soutiennent pour me faire connaître dans l’écosystème nantais. Et j’ai eu la chance d’animer, dès mon arrivée, des ateliers créatifs pour Exponantes : j’y ai rencontré facilement un certain nombre de personnes clés, bienveillantes et accueillantes ».
Malàkio
Breton passionné par l’Océan et engagé pour sa protection, Morgan Guyader a cherché, dès la fin de ses études à l’Ecole de Design de Nantes, à contribuer, à son échelle, à la transition écologique. Il crée en septembre 2020, avec Hugo Kermarrec, l’entreprise Malàkio pour développer un nouveau composite à base de coquilles issues de la conchyliculture et de l’ostréiculture (huîtres, moules, ormeaux, etc.).
En août 2021, ils déménagent les parties bureau et fabrication à Nantes, qui compte une équipe de quatre personnes. « Nous avons choisi Nantes pour son dynamisme lié à l’innovation et, plus particulièrement, au design. Par ailleurs, une grande partie de nos partenaires designers et architectes se trouvent en région nantaise ce qui nous permet d’être plus proches d’eux et donc plus réactifs. En plus du dynamisme sur le secteur du design, la métropole Nantes Saint-Nazaire regroupe également un grand nombre d’acteurs liés à l’économie maritime et au secteur alimentaire. L’équipe de l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement nous a particulièrement aidés à trouver notre local au Stütz campus artisanal de Bouguenais. Ils nous ont également mis en relation avec divers acteurs de la région ». Entreprise à impact, Malàkio fait partie du programme Live For Good 2021-2022.
> Découvrir Morgan Le Guyader en vidéo
Instead
Instead, c’est le croisement de deux passions pour Franck Grossel : la bière et le design. Cet ébéniste de formation, ancien étudiant à l’École de Design de Nantes Atlantique, a fait germer l’idée de créer du mobilier à partir de drêches de brasserie pour son projet de fin d’études en 2018. Un moyen de faire face à la raréfaction des matières comme le bois grâce à la bière. L’entreprise produit du mobilier haut de gamme, écoresponsable et entièrement fabriqué en France, à partir des drêches de brasserie, ces résidus des céréales utilisées lors du brassage de la bière. Instead a eu l’idée de réutiliser cette matière première pour en faire du « mobilier brassé », écoconçu au design épuré et fabriqué en France.
Franck Grossel a choisi d’implanter Instead à Saint-Herblain, au cœur du quartier de Bellevue. « Ici, nous sommes très bien installés. Outre le fait de me rapprocher de ma famille en Bretagne et dans la région nantaise, nous avons fait le choix de Nantes pour sa position privilégiée dans un grand bassin industriel, avec une profusion de fournisseurs potentiels à proximité. Nous sommes en lien avec des partenaires locaux qui pourront nous permettre d’être présents sur des catalogues de grands distributeurs de mobilier design ». Instead vient d’être sélectionné pour faire partie de la nouvelle promotion de la Creative Factory Selection 2022/2023.
« Notre entreprise, historiquement basée à Avignon, dispose déjà d’un maillage d’agences réparties partout en France, à Paris, Lyon, Bordeaux, Montpellier et Toulouse », explique Francisco Varela, Directeur du Développement chez Q ENERGY France. « Nos équipes travaillaient jusqu’ici avec la Bretagne et les Pays de la Loire depuis nos bureaux parisiens et bordelais, mais dans un souci de proximité avec les territoires, il était essentiel pour nous de nous installer dans l’Ouest. Notre choix s’est porté sur Nantes pour son attractivité en termes d’emploi et de cadre de vie, mais aussi parce que de bonnes écoles d’ingénieurs y sont implantées et forment les profils que nous recherchons le plus ». Autrefois affiliée au groupe RES, Q ENERGY France avait lancé sa nouvelle marque au début de l’année 2022 lorsque l’entreprise avait rejoint la holding berlinoise Q ENERGY Solutions.
5 collaborateurs à Nantes et 6 en cours de recrutement
Q ENERGY compte à ce jour plus de 220 collaborateurs en France, dont déjà cinq collaborateurs dans les nouveaux bureaux nantais, situés dans l’espace de coworking Multiburo Nantes Congrès. « Pour l’agence nantaise, nous avons un plan de recrutement de six personnes supplémentaires d’ici la fin de l’année et nous prévoyons d’embaucher entre 15 et 20 personnes à l’horizon 2025. À Nantes, Q ENERGY travaille à la fois sur l’éolien terrestre et le solaire, pour lesquels nous recherchons des profils d’ingénieurs et des spécialistes en aménagement du territoire. Pour l’éolien en mer, nous ciblons des profils plus spécialisés sur l’environnement marin et l’ingénierie offshore ».
Au cœur de l’écosystème de l’éolien offshore
En Bretagne et Pays de la Loire, Q ENERGY a créé le partenariat Océole avec deux autres experts mondiaux de l’énergie renouvelable, le développeur Equinor et le conseil financier Green Giraffe. « Notre trio a été préqualifié pour le projet éolien flottant en Bretagne Sud (AO5). Avec nos partenaires, nous avons lancé un appel à manifestation d’intérêt avec le Pôle Mer Bretagne Atlantique afin d’identifier localement des solutions innovantes pour améliorer la sécurité maritime dans les parcs éoliens flottants. Nous avons également adressé une lettre d’intention au port de Nantes Saint-Nazaire dans laquelle nous nous engageons à collaborer avec lui et à l’accompagner dans la définition des infrastructures nécessaires au développement de la filière de l’éolien offshore. Nous organisons aussi des rencontres professionnelles entre les acteurs norvégiens de l’éolien flottant, qui sont parmi les leaders du marché, et les sous-traitants potentiels de Bretagne et des Pays de la Loire ».
Une entreprise à impact
« Notre activité nous a permis de mettre en service plus de 1 GW d’énergie renouvelable en France à ce jour, ce qui évite l’émission de près d’un million de tonnes de CO2 chaque année », poursuit Francisco Varela. « Nous souhaitons aller au-delà et avoir un réel impact positif sur la vie de nos collaborateurs, de nos partenaires et des territoires avec lesquels nous travaillons. Adhérent du Pacte Mondial des Nations Unies, notre stratégie et nos opérations sont notamment alignées sur les dix principes universels liés aux droits de l’homme, au travail, à l’environnement et à lutte contre la corruption ».
Global Wind Service, un nouvel acteur danois de l’éolien en mer arrive à NantesEn savoir + : Q Energy
Créée au Danemark en 2008, Global Wind Service est une filiale de la société Fred Olsen et a été sélectionnée par General Electric pour les accompagner dans la phase d’installation commencée en avril, puis pour la maintenance de la moitié de ces éoliennes pour les deux ans à venir. Depuis sa création, GWS collabore avec des constructeurs tels que GE Renewable Energy, Vestas, Nordex, Siemens Gamesa, etc.
Une entreprise internationale
L’entreprise s’est rapidement développée et a ouvert des établissements en Pologne, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, Roumanie, États-Unis, Turquie, Espagne, et plus récemment, en France. « GWS a une forte ambition de croissance qui concorde avec les ambitions de développement de l’éolien en mer en France d’ici à 2030, et notamment l’objectif affiché par la France de construire environ 40 GW d’éolien en mer d’ici à 2050 », déclare Michael Høj Olsen, CEO de Global Wind Service.
« C’est donc tout naturellement que Nantes a été choisie pour notre implantation : sa proximité géographique avec le premier projet offshore de France, la présence d’acteurs et de partenaires industriels du secteur et son positionnement Nord/Sud médian qui permet de rayonner sur toute la côte atlantique nous ont séduits. En tant qu’entreprise internationale, nous mesurons l’importance d’être présents localement et nous sommes heureux de faire partie de cet écosystème tourné vers l’avenir. Nous serions ravis d’imaginer de nouvelles façons de collaborer avec des acteurs locaux de l’éolien ».
De premières embauches en France
GWS propose du personnel compétent et du management de projets d’installation et de service dans le domaine de l’éolien. « Notre mission est d’accompagner le développement de l’éolien en mer en France et de contribuer à la stratégie définie par les autorités françaises de former du personnel français », poursuit Adrien Galinier, responsable de la Business Unit France. « Nous proposons des CDI et de la formation interne, que ça soit via notre académie de formation certifiée GWO (une certification reconnue à l’international par les entreprises du secteur éolien) ou par compagnonnage avec notre personnel expérimenté ».
À Nantes, les premiers collaborateurs français ont été embauchés et GWS reste en recherche active de techniciens et de superviseurs pour rejoindre ses équipes sur le terrain, que ce soit en France ou à l’étranger. « Dans les mois et années à venir, il est également prévu d’ouvrir des postes, au fur et à mesure de la croissance de la filiale, en support projet, achats, RH, commerce et comptabilité ».
L’expertise en sous-titrage de Red Bee Media arrive à NantesPour en savoir plus sur Global Wind Service
Spécialisée dans le sous-titrage pour la BBC, chaine de télévision anglaise, Red Bee Media a ouvert une agence à Paris, en 2007, afin de répondre à l’obligation légale de rendre accessibles aux personnes sourdes et malentendantes les programmes télévisés en direct. « Cet exercice demande un savoir-faire et une technologie particuliers. Nous avons été les premiers en France à proposer le sous-titrage en direct d’un journal télévisé, puis d’un évènement sportif, etc., précise Lucie Baudrion, responsable du service Accessibilité. Au fur et à mesure, nous nous sommes développés et Red Bee Media travaille aujourd’hui pour tous les grands groupes de TV français, à l’exception des chaines du service public qui détiennent leur propre département de sous-titrage en interne ». En 2015, Red Bee Media a été racheté par Ericsson et a élargi son champ de compétences, en proposant aussi des régies TV, de la post-production, du montage, etc. À Nantes, l’agence Red Bee Media est dédiée à 100 % à l’accessibilité et au sous-titrage.
Suite aux confinements, les collaborateurs ont voté pour Nantes
« Fin 2019, début 2020, nous avons développé des outils de dématérialisation qui nous ont affranchis de notre obligation d’avoir notre équipe présente dans nos locaux parisiens. Le premier confinement et la crise sanitaire ont accéléré notre volonté de proposer du télétravail à nos équipes ». L’équipe de Red Bee Media a, alors, dans l’idée d’ouvrir une antenne en région, mais sans savoir quelle ville choisir. « Notre cahier des charges exigeait une chose : que l’aller-retour à Paris soit possible dans la journée pour nos cadres et nos clients. Il restait un choix assez vaste de villes : Rennes, Lille, Bordeaux, Strasbourg et Nantes. Nous avons fait voter nos collaborateurs et c’est Nantes qui a été la ville élue, pour son dynamisme, son attractivité et sa proximité avec l’océan ! »
Huit salariés ont fait le choix d’être transférés à Nantes et ont bénéficié du dispositif Welcome Pack proposé par Nantes Saint-Nazaire Développement : « ils ont ainsi pu découvrir la ville, avoir des conseils pour trouver un logement et toutes les commodités liées à un déménagement. Nous avons également pu visiter plusieurs locaux pour faire notre choix plus rapidement ». Le 1er juin 2022, l’équipe s’installait dans les locaux d’Euptouyou à Saint-Herblain.
Des passerelles à créer avec le monde universitaire et associatif
Pour poursuivre son développement, Red Bee Media recherche des profils littéraires, avec une bonne culture générale et une appétence pour l’actualité. « Certains diplômes préparent au métier de sous-titreur, mais cela reste une expertise très spécifique. Nous formons systématiquement en interne, pendant six mois minimum, chacune de nos recrues. Nous espérons entrer prochainement en contact avec les universités nantaises (Lettres, Langues, Sciences Humaines…) pour faire connaître nos métiers, proposer des stages ou recruter de jeunes diplômés. Nous aimerions aussi rencontrer des associations qui fédèrent une communauté de personnes sourdes et malentendantes ».
Portrait d’entrepreneur : Youenn Eury, Community and Partners Developer de KickmakerPour postuler
> Ecrire à rbm.fr.recrutement@ericsson.com ou consulter les offres d’emploi
> Pour toute autre question, merci d’envoyer un mail à rbm.fr.internal.rde@ericsson.com
Agence d’industrialisation de produits hitgh-tech, l’entreprise accompagne les entreprises innovantes dans la conception et industrialisation de leur projet high-tech, allant du prototype à la construction en série.
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E-santé : Epoca installe une e-plateforme de télésurveillance à RezéEpoca est né de la réflexion d’Elise Cabanes, médecin urgentiste, et de Marianna Fernandez, infirmière anesthésiste, qui ont l’ambition de révolutionner le suivi à domicile des patients âgés polypathologiques. « Grâce à une plateforme intelligente de télésurveillance médicale qui analyse les données recueillies via des objets connectés, nous assurons le suivi à distance des patients à domicile », explique Pauline Leoni, Care Manager Epoca. Ces données (fréquence cardiaque, tension, saturation, etc.), fortement sécurisées, sont remontées en temps réel sur la plateforme. « La richesse d’Epoca, c’est d’agréger ces multiples données en utilisant une Intelligence Artificielle capable d’analyser l’état de santé général du patient de manière personnalisée ». Derrière les écrans et au bout du fil, des « care managers » (des professionnels de santé) et le médecin Epoca assurent le suivi et alertent si nécessaire les services de santé compétents, 24 h/24 et 7 j/7. « Nous ne nous substituons en aucun cas à l’équipe soignante habituelle du patient, mais nous travaillons en partenariat avec ces professionnels ».
E-santé et Silver Économie, un écosystème fertile à Nantes
« C’est lors du salon Santexpo, en 2021, que nous avons rencontré l’équipe de Nantes Saint-Nazaire Développement », témoigne Jean-Michel Hedreux, directeur territorial grand Ouest Epoca. « Grâce à la clarté des données démographiques, notamment sur le vieillissement de la population, et grâce aux mises en relation très concrètes et rapides avec les acteurs de l’écosystème local de la e-santé et la Silver Économie, le choix de Nantes a été une évidence pour installer notre première e-plateforme en province ». Un choix renforcé par une rencontre avec Emilie Duchalais, chirurgien viscéral et digestif, et son équipe du CHU de Nantes : « avec eux, nous avons mis en place une étude de faisabilité autour de la télésurveillance médicale afin d’évaluer et mettre en place, à terme, de nouveaux parcours de soins ».
De 4 à 10 collaborateurs en fonction du nombre de patients
De 25 collaborateurs, les effectifs d’Epoca devraient monter à 100 personnes d’ici à la fin de 2023. « Dans quelques semaines, l’équipe nantaise comptera 4 personnes et nous espérons embaucher, en fonction de la montée en puissance d’Epoca, entre 5 et 10 Care managers. Mais nous recherchons activement, dès aujourd’hui, des partenariats avec tous les acteurs médicaux : infirmières et infirmiers libéraux, médecins traitants, pharmaciens, laboratoires… »
Proptech : Matera démocratise la gestion des copropriétésPour en savoir plus sur Epoca
Les créateurs de Matera étaient partis du constat suivant : la majorité des copropriétaires sont insatisfaits de leur syndic, notamment sur les critères de réactivité, de suivi et de coûts. « Ils ont donc eu l’idée de redonner le pouvoir aux personnes les mieux placées pour gérer leur immeuble : les copropriétaires eux-mêmes », déclare Éméric Bodard, responsable du développement commercial de Matera Ouest. Pour les accompagner, Matera met à disposition des copropriétaires une plateforme qui automatise les tâches de la gestion courante et des experts qui prennent le relais sur des tâches complexes : comptables, juristes, experts travaux, rénovation énergétique, etc. « Notre point fort est d’être particulièrement réactifs sur toutes les questions qui nous sont posées, avec des réponses claires, d’un haut niveau d’expertise, tout en minimisant les frais ». Sur la question de la minimisation des coûts, Matera vient d’ailleurs d’intégrer un collectif de 9 start-ups de la French Tech, Collectif Pouvoir d’Achat, soucieux d’aider les particuliers à reprendre en main leur pouvoir d’achat.
Plus de 100 demandes par mois dans la région
Depuis sa création, Matera ne cesse de grandir avec déjà 200 collaborateurs et plus de 5 000 copropriétés partout en France, soit 120 000 copropriétaires. À Nantes, le succès ne se dément pas : « depuis notre implantation nantaise, en octobre 2021, nous recevons plus de 100 demandes par mois pour la région Pays de la Loire, avec des clients jusqu’à La Rochelle ou la Bretagne ». L’équipe locale compte trois personnes et les recrutements se font au fil de l’eau, « en télétravail à 100 % », pour des profils tels que des commerciaux, des responsables de la relation client ou plus « tech », comme des développeurs. « En six mois ici, j’ai pu constater à quel point le milieu professionnel de l’immobilier est riche, notamment grâce à un écosystème Proptech pionnier. Nous avons été particulièrement bien accueillis et les mises en relations ont été facilitées par Nantes Saint-Nazaire Développement. »
Levée de fonds et ambitions européennes
En 2021, Matera a ouvert une antenne en Allemagne avec une ambition forte : « devenir leader de la gestion de copropriété en Europe. Une levée de fonds sera d’ailleurs effectuée d’ici à la fin de l’année 2023, avec des montants de l’ordre de 50 à 100 millions d’euros pour réaliser ce développement à l’international ».
Pour en savoir plus sur Matera