Mécénat : Développer les potentiels, une mission qui en dit long chez Cedreo

A entendre parler Laëtitia Longeard, communication manager et responsable du mécénat, on en oublierait presque que le métier premier de l’entreprise Cedreo est de développer et commercialiser un logiciel d’aide à la conception de maison. Outre le don de 5000 euros à 3 associations (mécénat financier), l’accueil des Bureaux du Cœur dans ses locaux (mécénat en nature), les collaborateurs mettent leurs compétences au service d’une dizaine d’associations sur le territoire de Loire-Atlantique.

Du commercial au français langue étrangère, mettre ses compétences au service des autres

« Nos collaborateurs voulaient de l’action concrète ». En 2023, bien décidées à mettre leurs compétences au service d’associations de Loire-Atlantique, les équipes de Cedreo se mettent en ordre de bataille et partent à la recherche d’associations nantaises à qui apporter leur aide. Une tâche qui s’apparente rapidement à un parcours du combattant. « Nous avons rencontré une dizaine d’associations qui n’étaient souvent pas très au clair sur leurs besoins » se rappelle Laëtitia Longeard. « Et quand on est dans une startup, on a l’habitude que les choses aillent vite, et ce n’est pas toujours la même temporalité pour les associations », reconnaît-elle.

Faire la conversation avec les bénéficiaires de Regarts44

C’est à ce moment-là que l’installation de la Fédération Territoriale 44 (FT44) à Nantes tombe à point nommé. La FT44 sélectionne des associations par son appel à projets et travaille avec elles pour structurer leurs besoins. « J’ai participé au speed meeting des associations, ce qui a permis d’en sélectionner quatre ». « L’association Constellation à Nantes avait besoin d’un audit sur son organisation et nous avons une personne dont c’est le métier chez nous, donc c’est bien tombé », raconte Laëtitia Longeard, responsable de la mission mécénat. De Nantes à Châteaubriant, en passant par l’association Espacea de Pontchâteau pour du coaching commercial, plusieurs salariés se sont spontanément portés volontaires pour mettre leurs compétences au service des associations. « Quatre collaborateurs se tiennent à disposition le mardi sur le temps du déjeuner pour faire la conversation en français à des bénéficiaires de l’association Regarts44 du quartier Bellevue à Nantes », quartier où est installée l’entreprise Cedreo. « Cela permet de recréer un lien avec le travail pour ces personnes souvent éloignées de l’emploi », se réjouit Natacha Lafrechoux, responsable de l’association Regarts44 qui souligne aussi le mécénat financier apporté par Cedreo qui permet de financer des soins esthétiques gratuitement à des personnes.

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« Développer les potentiels », la mission de l’entreprise Cedreo

« Pour nous, prendre du temps sur notre temps de travail pour aider les personnes à développer leur langue, c’est développer du potentiel, donc cela entre complètement dans notre objectif ». Cedreo a modifié ses statuts pour devenir « entreprise à mission » en novembre 2022. Chaque salarié dispose ainsi de 6 jours par an sur son temps de travail pour n’importe quelle action RSE au sein de Cedreo. Le mécénat de compétences en fait partie.

Pour l’année 2024, un questionnaire a été partagé auprès des salariés pour identifier trois grandes thématiques de soutien pour 3 associations du territoire. Parmi les thématiques retenues : la protection des femmes et des enfants (Regarts44), l’aide quotidienne pour les personnes en difficultés (Restos du cœur 44) et le soutien aux enfants handicapés (La Chrysalide de Saint-Nazaire).

« Grâce au soutien de Cedreo, nous nous sentons soutenus par le tissu économique local », Marine Tignon, présidente de l’école La Chrysalide 

Outre une aide financière accordée par l’entreprise à cette école, les salariés de Cedreo formulaient l’envie d’aller plus loin. « Nous avons rencontré l’équipe en début d’année pour identifier toutes les actions que nous pourrions mener avec eux tout au long de l’année », détaille Laëtitia Longeard. La Chrysalide est une école qui accueille des élèves en situation de handicap présentant des troubles d’apprentissage (autisme, déficience intellectuelle) à Saint-Nazaire. Après cet échange, les deux parties se mettent d’accord sur une série d’actions à mener ensemble : « En lien avec les actions que nous avions déjà menés avec MiniBigForest dans le cadre de notre compensation carbone, nous leur avons proposé d’aller visiter une forêt pour comprendre les enjeux de préservation. Une autre action sera de se servir de notre logiciel d’aménagement de la maison comme support d’apprentissage pour découvrir l’univers de la maison », autant d’actions qui sont apparues au fur et à mesure des discussions avec les éducatrices de l’école. « Certains élèves vont pouvoir découvrir l’informatique, les parents sont emballés. Développer une école de ce type n’est pas simple, nous avons peu d’aides. Et grâce à des partenaires comme Cedreo, nous nous sentons vraiment soutenus par le tissu économique local, nous ne sommes plus seuls », se réjouit Marine Tignon, présidente de l’école La Chrysalide.


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« La labellisation BCorp nous a forcés à structurer l’ensemble de nos actions RSE »

« Chez Cedreo, nous sommes convaincus que pour qu’une entreprise se développe bien, il faut qu’elle ait un environnement sain autour d’elle. En tant qu’entreprise, on se doit de participer à ce que notre écosystème aille bien. Et pour la quarantaine de collaborateurs, cela vient nourrir notre mission et apporte du sens à notre travail », souligne la responsable. Cet engagement fort de l’entreprise et de ses salariés envers son environnement local s’est encore renforcé lors de son passage à la labellisation BCorp en 2020. Pour candidater à la labellisation BCorp, l’entreprise Cedreo a dû inscrire des actions en fonction d’objectifs environnementaux ou sociaux, qui sont devenus aujourd’hui ses axes de gouvernance. « Cette labellisation BCorp que nous renouvelons régulièrement est beaucoup plus exigeante que le statut d’entreprise à mission parce que toutes nos actions sont évaluées par BCorp ».

Exemplaire à tout point de vue, l’entreprise Cedreo mène en parallèle toute une série d’autres actions en termes de RSE, de l’accueil des stagiaires des 3e, en passant par le calcul du bilan carbone, les sessions de ramassage de déchets, les campagnes de collecte de matériel informatique, jusqu’aux moments d’échanges de bonnes pratiques RSE avec des entreprises voisines. « A chaque fois, nous nous faisons fort d’utiliser les mêmes méthodes qu’au travail, à savoir se donner des objectifs, les mesurer pour s’améliorer ». A bon entendeur.

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Mécénat : « S’ouvrir aux personnes en difficultés a transformé notre entreprise »

« L’inclusion des personnes en difficultés a toujours été dans notre manière de voir les choses », introduit d’emblée Olivier Riom, fondateur de Vivolum. En 20 ans d’existence, l’entreprise estime avoir formé une centaine de personnes éloignées de l’emploi : des personnes sorties de prison ou des sans domicile fixe qui ont été accompagnées dans leur réinsertion, formées à l’aménagement de bureaux et d’espaces de travail par des collaborateurs de Vivolum. 

Vivolum et la rénovation de la Maison Lazare  

En 2020, Vivolum est contactée par l’association Lazare à Nantes pour des travaux de rénovation de 15 appartements destinés à abriter des personnes de manière solidaire des jeunes actifs et d’anciens sans abri. Olivier Riom répond avec enthousiasme au projet, avec un premier apport financier. En parallèle, et pendant plusieurs mois, les compagnons de l’entreprise se mettent à donner de leur temps gracieusement, et embarquent des sans domicile fixe dans le projet qu’ils forment à l’aménagement. « Pour mes collaborateurs, qui sont amenés à aménager des bureaux au quotidien, construire des logements pour abriter des personnes de la rue, leur a permis de donner du sens à leur travail ». A la fin du projet Lazare (photo-ci-dessous), l’entreprise Vivolum propose à ces personnes éloignées de l’emploi de signer un CDI. Depuis, cette expérience a fait des émules, et d’autres associations ont fait appel aux services de Vivolum pour l’aménagement de leurs locaux.
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« Le lien social renforce notre territoire et donne du sens à nos entreprises »

 « En intégrant des personnes éloignées de l’emploi, cela nous a forcés à accepter la fragilité des autres et nous a donc permis d’accepter nos propres fragilités », raconte le chef d’entreprise. « Outre le fait que mes collaborateurs soient très impliqués dans leur travail, et que cela réduit notre turnover, je suis persuadé que ce lien social apporte du dynamisme à l’entreprise, donne du sens à ce que l’on fait. C’est ce lien social qui fait grandir le territoire ».  

« La finalité d’une entreprise ne peut être d’accroître sans fin son chiffre d’affaires, estime le dirigeant. Nous nous sommes fixé un niveau de rentabilité à atteindre pour l’entreprise. Ce que nous réalisons au-delà peut être consacré à des actions de solidarité ». Un collaborateur qui sort de l’entreprise pour aller à la rencontre d’autres personnes va découvrir de nouvelles manières de travailler et « revient dynamisé et plus engagé, plus ouvert et valorisé parce qu’il a pu transmettre ». 

Du mécénat financier pour le bus des Petits Ruisseaux 

Job4mi, association qui aide les migrants à s’intégrer, FACE, l’outil en main, Toit à moi…  Au fil des années, la liste des associations qui ont bénéficié d’un mécénat financier de la part de Vivolum s’est allongée. Aujourd’hui Olivier Riom a décidé d’ouvrir à l’ensemble de ses collaborateurs les décisions quant à la sélection de l’association à soutenir.  Leur nouveau projet, le soutien aux Petits Ruisseaux, une association qui favorise le lien intergénérationnel et la lutte contre la fracture sociale sur la communauté de communes d’Erdre et Gesvres, au nord de Nantes.  « Notre mise en relation s’est faite grâce à la Fondation territoriale 44 qui nous a fléché cette association installée sur notre territoire. Nous allons contribuer pour une durée de 3 ans au financement d’un bus associatif qui ira de commune rurale en commune rurale pour recréer du lien social à travers des activités ludiques, de la sensibilisation, lors de manifestations culturelles, de bals populaires, etc. Ils réaliseront aussi des podcasts pour permettre aux habitants d’échanger entre eux ». 

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Mécénat : « Je suis convaincue qu’une entreprise se développera mieux si ses salariés vont bien et si le territoire se porte bien »

Aujourd’hui, alors que le monde change et que ce changement s’accélère, les Français sont unanimes (96%) à attendre des entreprises une responsabilité territoriale, 64% la jugeant même essentielle, d’après un baromètre Harris-ESS France. En Loire-Atlantique, les entreprises sont fortement mobilisées pour apporter un soutien aux associations locales mais ne savent pas toujours comment s’y prendre. C’est pour faciliter cette mise en relation entre entreprises et associations qu’agit la Fondation territoriale 44. 

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est le mécénat ?

Le mécénat, c’est un don d’une entreprise à une structure d’intérêt général qui se réalise sans contrepartie directe. Il se distingue du sponsoring, lorsque l’on va acheter de la visibilité sur un bateau par exemple.  Clairement, la démarche n’est pas la même. Le sponsoring est un acte commercial alors que le mécénat est un acte de générosité. 

Par ailleurs, le mécénat permet d’ouvrir le droit à 60% de déduction fiscale des impôts sur les sociétés. Le fait est que seulement 65% des entreprises déclarent leur mécénat à l’administration fiscale(baromètre 2022 de l’admical page 34). Elles peuvent le faire dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires ou 20.000 euros, un plafond qui a récemment été augmenté pour les TPE-PME souvent restreintes par les 0,5%. 

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Quelles sont les différentes formes de mécénat ? 

Il existe 3 formes de mécénat. Premièrement, le mécénat financier, sous forme de chèque ou de virement, à une association d’intérêt général. 

Deuxièmement, le mécénat de compétences, qui est un don de l’entreprise de temps de travail de ses salariés. Ce temps est valorisé financièrement (sur la base du coût de revient du salarié) et ouvre droit à la même déduction fiscale de 60% qui est fonction de cette valeur. Ce n’est donc ni du bénévolat, ni du teambulding. Concrètement cela peut se faire de façon très ponctuelle (one shot/1 fois) régulière (1/2 journée par mois pendant 3-6mois) ou fin de carrière (mise à dispo à mi- temps / temps complet du salarié la dernière année avant de partir à la retraite et d’accompagner cette étape de façon sereine

Troisièmement, le mécénat en nature qui est un don matériel. Cela peut-être le don d’un bien comme un véhicule, un ordinateur, une machine à coudre, le prêt d’une salle, un abonnement, etc. De la même manière ce don est valorisé financièrement et ouvre droit à une réduction fiscale sur cette valeur. 

Et  en réalité, de ces 3 formes de mécénat peuvent se décliner de multiples autres formes en fonction de la relation qui se crée entre l’entreprise et l’association. En effet le mécénat c’est avant tout un partenariat, une relation qui se créé entre 2 structures avec des valeurs et des projets communs qui se construisent ensemble. Ce n’est pas juste un chèque que l’entreprise donne. On peut d’ailleurs soutenir plusieurs associations ou une seule. 

Quelle forme de mécénat est la plus répandue ? 

Historiquement, le mécénat financier se pratique beaucoup plus. Près de 9 entreprises sur 10 pratiquent le mécénat financier (source : Admical).  Souvent c’est un début, puis cela évolue vers le mécénat de compétences qui est aujourd’hui pratiqué par 15% des entreprises seulement, tandis qu’un quart pratiquent le mécénat en nature.  

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Le mécénat est-il réservé aux grandes entreprises ? 

Bien au contraire. Si on se réfère aux chiffres, parmi les entreprises mécènes en France, 96% sont des TPE-PME. En revanche, en valeur, ce sont davantage les grandes entreprises qui donnent. A noter que, c’est du côté des entreprises de taille intermédiaire (entre 250 et 4999 salariés) que l’on observe le plus gros potentiel de développement.  

Il n’y a pas de petit don. Ce qui est important c’est l’engagement pris et la relation de confiance qui se créé. 500€/an ou 1 journée dans l’année peut avoir un impact significatif pour une association locale. 

En quoi le mécénat est-il un moyen pour une entreprise d’avoir un impact sur son territoire ? 

Le mécénat est un engagement avec une structure d’intérêt général qui agit pour réduire les inégalités sur son territoire. On peut parler d’inégalités d’accès au logement, à la santé, à l’emploi, aux moyens de transports. Je suis convaincue qu’une entreprise se développera mieux si ses salariés vont bien et si le territoire se porte bien. C’est une approche systémique. Nous vivons tous sur le même territoire. 

Un client sera toujours plus fidèle à une marque engagée de façon sincère sur son territoire encore plus si le projet soutenu fait écho avec l’activité de l’entreprise. Le mécénat est un réel levier de la politique d’engagement.

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77% salariés d’entreprises qui pratiquent le mécénat de compétences développent un attachement plus prononcé à leur entreprise

Le mécénat peut-il booster sa marque employeur ? 

En effet, depuis la crise sanitaire, la quête de sens des salariés est en explosion. Les jeunes générations vont faire passer l’engagement social ou environnemental fort de l’entreprise avant le salaire. Ils sont déjà 51% à l’heure actuelle. On commence même à voir le mécénat de compétences sur des fiches de postes. Donc c’est un levier pour recruter. C’est très valorisant de pouvoir dire qu’on va mettre ses compétences au service d’une association. C’est également un levier pour fidéliser en développant la fierté d’appartenance à l’entreprise et la satisfaction des salariés : 77% salariés d’entreprises qui pratiquent le mécénat de compétences développent un attachement plus prononcé à leur entreprise (source IFOP 2022)

En Loire-Atlantique, près de 60% des structures qui ne sont pas encore passées à l’action, seraient prêtes à offrir entre 1 et 5 jours de don de temps de leurs salariés pour des associations locales (source étude mécénat de compétences 2023 FT44).

La FT44 est présente depuis 18 mois à Nantes. Un choix qui ne tient pas au hasard… 

En effet, les Pays de la Loire sont la 1ère région de France en termes d’entreprises engagées dans le mécénat (avec un total de 8,94% d’entreprises mécènes déclarées auprès de l’administration), et Nantes est la 1ère ville de France en termes d’engagement RSE des entreprises. Depuis notre arrivée, 200 acteurs du territoire se sont mobilisés à nos côtés pour donner du temps afin d’auditer une association, participer à un atelier de co-développement, dans une commission ou dans un groupe de travail. En termes de mécènes, nous sommes passés de 3 à 18 avec des dons allant de 500€ à 50 000€ chacun.  Cela montre bien combien les acteurs économiques de ce territoire ont envie de (re)créer du lien et d’avoir un impact social et environnemental sur leur territoire en aidant les associations.

Nous allons avoir besoin de chefs d’entreprise, de représentants entre le 17 et 28 juin pour auditionner les associations  » 

Nous venons de lancer un nouvel appel à initiatives qui permettra de soutenir 10 associations locales sur le thème d’agir pour réduire les inégalités sociales, sociétales et environnementales sur la Loire-Atlantique. Nous allons avoir besoin, entre le 17 et 28 juin, de chefs d’entreprise, de représentants, pour contribuer à l’audition des associations en binôme avec un expert du monde associatif. Et le 10 octobre 2024 à 11h, vous aurez le privilège de voir les 10 associations lauréates pitcher afin que vous puissiez choisir vous, avec vos collaborateurs, l’association locale que vous souhaiterez soutenir. Des premiers pas faciles que nous vous proposons.

Pour en savoir plus, contactez Fanny Lepoivre 06 63 23 54 55 fannylepoivre@fondationterritoriale44.org 

Mécénat : chez BSide, l’utilité comme raison d’être

Défendre son association coup de coeur ! C’est à travers un concours de « pitch » que les membres de l’« équipe Mécénat » ont pu défendre l’association de leur choix. Et c’est l’association Repairs!44 qui remporté la mise et bénéficiera d’un soutien financier de 1000 euros. Cette association nantaise intervient pour faciliter l’autonomie des jeunes majeurs des services de l’aide sociale à l’enfance . « Le travail de sélection d’associations fait par la Fondation Territoriale 44 a été d’une grande aide », souligne Marion Andro, co-présidente de l’agence BSide. 

L’utilité comme raison d’être 

Devenue entreprise à mission en 2020, l’agence de communication BSide a inscrit l’utilité au cœur de sa raison d’être *.  « Pour chaque action de mécénat, on se questionne sur son caractère d’utilité », explique la dirigeante qui a entièrement délégué cette responsabilité à ses collaborateurs. Aujourd’hui, le projet est porté en interne par un « groupe mécénat » composé de 5 collaborateurs volontaires et engagés (photo ci-dessus). 

Outre le mécénat financier, chaque collaborateur de l’agence de communication BSide dispose d’un quota annuel d’heures (12h par collaborateur et par an) à consacrer à une association à but social ou environnemental de leur choix. Collecte de produits, soutien au numérique, aide aux devoirs…  « A travers l’association FACE, des collègues ont pu aider des migrants dans leur insertion professionnelle en regardant leur CV, ou par la préparation à l’entretien d’embauche par exemple »

« Aller sur le terrain pour donner un coup de main »

« Dans notre monde d’agence de communication, nous sommes majoritairement en contact avec des entreprises, reconnaît Marion Andro. L’objectif est ici d’aller sur le terrain, sur notre temps de travail, de rencontrer des personnes et de leur apporter un coup de main. Nos collaborateurs se réjouissent du bien que cela leur procure que de rencontrer des personnes qu’ils n’auraient pas l’occasion de croiser autrement et de pouvoir servir des causes qui les touchent ».

Dans le cadre du mécénat de compétences, l’équipe et les co-dirigeantes de l’agence mettent aussi leurs compétences de communicantes au service de la Fondation territoriale 44. « Nous avons instruit les dossiers d’associations, organisé un webinaire sur les fondamentaux de la communication à destination des associations ». 

La raison d’être de l’agence BSide : « Militer et agir pour une communication utile qui amplifie le pouvoir de transformation des entreprises au service d’une économie positive. »

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