À deux pas de la gare de Saint-Nazaire, la Maison de l’Entreprise (MDE) vient d’ouvrir ses portes. L’ensemble des acteurs dédiés à l’accompagnement des entreprises dans la région et une dizaine d’entreprises de tous secteurs viennent d’y prendre leur quartier. « Ce nouveau lieu va permettre de faciliter les synergies et créer un environnement propice à la collaboration et au développement« , explique Frédéric Keldi, directeur de la Maison de l’Entreprise de Saint-Nazaire.
Favoriser les synergies avec les entreprises
Parmi les locataires de l’accompagnement, on y retrouve l’ensemble des structures telles que la CCI Nantes St-Nazaire, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA), les agences de développement économique régionale (Sol&Co) et métropolitaine (Nantes Saint-Nazaire Développement), le Centre d’Initiative Locale (CIL), de multiples dispositifs de financement, ainsi que des coopératives comme l’Ouvre-Boîtes. Des associations comme ISEMAR et Neopolia y ont aussi élu domicile. « Tous les leviers de l’accompagnement ont un bureau ou tiennent une permanence ici, comme les experts-comptables, les avocats, etc. Ce regroupement favorise une synergie unique, offrant aux entrepreneurs un accès simplifié à un éventail de services et d’expertises, en même temps qu’il permet aux acteurs de l’accompagnement d’être en prise directe avec les besoins des entreprises « , souligne le directeur.
Quelques bureaux encore disponibles
Avec ses 2300 m² répartis sur quatre niveaux, la MDE offre une diversité d’espaces, du hall d’accueil « qui peut accueillir des événements et où l’on peut organiser son cocktail« , aux bureaux en location, en passant par des salles de réunion modulables « où l’on peut organiser son assemblée générale ou accueillir ses clients ou partenaires« , met en avant Frédéric Keldi (en photo ci-dessous). Elle propose également des espaces ouverts pour les travailleurs nomades, ce qui permet de répondre aux besoins évolutifs des entreprises modernes. On compte une dizaine d’entreprises qui ont d’ores et déjà élu domicile à la Maison de l’Entreprise : l’agence web Jolipixel, Bardage & Co, Cyrille photographe industriel, Oratech innovation, Emma Formalités, Interiors Idea France, Lebeau Parcours par Manuella Lebeau, OpenR, Digitalusor et Button Hop qui vient de prendre 3 bureaux.
Tarif préférentiel pour les jeunes entreprises
La MDE n’est pas seulement un espace physique, mais un véritable centre d’accueil et d’orientation. Les entreprises de moins de 3 ans peuvent intégrer la pépinière d’entreprises, « où il reste encore quelques places à prendre ». Elle profitent alors d’un tarif préférentiel pour leur bureau et d’un soutien bienvenu que ce soit pour la création d’une entreprise, le coaching, le financement, ou le développement continu, à raison d’un entretien par mois avec le directeur de la Maison de l’Entreprise.
Tandis que celles qui ont plus de 3 ans d’existence peuvent s’installer dans l’hôtel d’entreprises où leur sera proposé un bail pour des bureaux de 11 à 15m2. « S’installer dans la MDE permet à l’entreprise de rencontrer d’autres entreprises à différents stades de maturité et d’avoir accès à toute une panoplie de services et d’événements« , affirme Frédéric Keldi (en photo ci-dessous).
Impulser les transitions environnementales et sociétales
Initié par Saint-Nazaire agglomération, la CARENE, et la CCI Nantes St-Nazaire, ce projet s’inscrit dans un élan de développement économique régional, où l’accent est mis sur les transitions environnementales et sociétales des entreprises. « A l’image des activités proposées par les associations La Graine et Baobab qui ont organisé des fresques du numérique responsable, de la RSE, et de l’économie circulaire lors de l’inauguration, la MDE aura à coeur d’accompagner les entreprises du territoire dans leurs transitions écologiques« , annonce le directeur.
Contactez la MDE : contact@mde-stnazaire.fr
©Crédit photo : Cyrille, photographe industriel
Vents porteurs pour une industrie maritime décarbonée à Saint-NazaireC’est dans la toute nouvelle Maison de l’Entreprise de Saint-Nazaire qu’a débuté le 27 novembre dernier le OFF des Assises de la mer, une journée immersive organisée par Nantes Saint-Nazaire Développement et Saint-Nazaire Agglomération. L’occasion de donner la parole aux acteurs innovants engagés dans la volonté de décarboner l’économie, lors d’une table ronde animée par Paul Tourret, directeur de l’ISEMAR.
Une centaine de gréements à propulsion vélique par an à horizon 2030
Nés il y a près de 150 ans, les Chantiers de l’Atlantique n’ont de cesse de chercher de nouvelles solutions pour propulser leurs géants des mers et tendre vers un navire zéro émission. Le MSC World Europa, livré à l’automne 2022, fut ainsi le premier navire propulsé au gaz. « Notre longévité tient à notre capacité à nous réinventer en permanence », confie Adrien Benoist, responsable de la stratégie et du développement du projet SolidSail, un concept de voile rigide de très grande dimension constituée de panneaux rectangulaires en composite. L’emblème nazairien de la construction navale s’est intéressé dès 2008 à la propulsion vélique. Depuis le prototype conçu pour un bateau de plaisance, la voile a été testée sur les mers dans de nombreuses configurations notamment sur l’Imoca de Jean Le Cam et le navire de croisière Le Ponant. En 2025, SolidSail équipera le premier cargo à voiles de l’armateur Neoline avant de propulser le Silenseas, futur plus grand paquebot à voile fabriqué par les Chantiers de l’Atlantique pour le compte du groupe Accor. Des débuts prometteurs pour le département vélique des Chantiers, qui a déjà engrangé 8 commandes. « Nous devons aller plus loin pour parvenir à baisser les coûts et rendre le produit attractif », tempère Adrien Benoist. Le marché des paquebots est insuffisant, nous visons aussi les cargos au-dessus de 120 m et les navires à partir de 80 mètres ». La bonne nouvelle, c’est que cette innovation n’est pas réservée à la construction neuve, il sera en effet possible, sur certains navires comme les tankers, vraquiers et rouliers de réinstaller des gréements. « Nous visons 15 gréements par an à compter de 2026, une centaine à horizon 2030. »
L’éolien en mer, nouvel emblème de l’industrie nazairienne
Nouvelle source de propulsion pour la construction navale, la puissance du vent marin fait tourner depuis fin 2022 les 80 éoliennes du premier parc éolien en mer de France, à quelques kilomètres au large des côtes. Exploité par EDF Renouvelables, la filiale à 100 % d’EDF, le Parc éolien en mer de Saint-Nazaire doit couvrir pendant les vingt-cinq prochaines années l’équivalent de 20 % de la consommation en électricité de la Loire-Atlantique. Des dizaines de techniciens partent chaque jour de La Turballe, port de base des activités de maintenance. Car autour de Saint-Nazaire, « c’est tout un écosystème qui s’est impliqué pour que ce projet voie le jour », résume Charlotte Sugliani, cheffe de projet du Parc éolien en mer de Saint-Nazaire. La création du hub logistique par le port de Saint-Nazaire pour accueillir le site de préassemblage des éoliennes, la construction de la sous-station électrique par les Chantiers de l’Atlantique, ou encore l’assemblage des éoliennes sur le site GE à Montoir-de-Bretagne ont été autant d’étapes indispensables à la naissance du parc. Des activités souvent facilitées par le réseau de PME Neopolia. Ce savoir-faire industriel nazairien s’est accompagné d’un « soutien politique indéfectible et du précieux concours des services de la Carène dans la mise en œuvre des clauses sociales ». « Après des débuts prometteurs, notre défi sera d’assurer l’exploitation du parc dans une cohabitation harmonieuse avec les autres activités présentes sur ce site ouvert telles que le pêche, la plaisance ou la plongée sous-marine .» Autre enjeu et non des moindres : faciliter la formation et le recrutement des quelque cent personnes qui travaillent sur le parc. Des collaborations sont déjà à l’œuvre avec les acteurs locaux comme l’IUT de Saint-Nazaire, qui a développé une formation spécifique au métier de technicien éolien offshore.
Les microalgues, un potentiel immense
Et lorsqu’il s’agit d’accompagner le développement d’activités émergentes par une nouvelle offre de compétences, le territoire sait y faire. « Autour de la plate-forme R&D AlgoSolis se crée un écosystème dynamique autour des microalgues, qui permet de monter rapidement des projets, témoigne Olivier Lépine, directeur scientifique et technique et co-fondateur d’Algosource. Issue des laboratoires du GEPEA de l’Université de Nantes, la pionnière des bioressources marines a développé toute une chaine de valeurs autour des microalgues, depuis la recherche fondamentale jusqu’à la distribution du produit fini. « Les microalgues possèdent des molécules particulières, absentes des plantes terrestres », commente Olivier Lépine. La phase de recherche a permis d’identifier les nombreuses applications possibles de ce trésor aquatique. Parmi celles déjà mises en œuvre : la prévention santé, avec des produits qui permettent de diminuer les effets secondaires des traitements en cancérologie, testés avec le CHU de Nantes et sept autres hôpitaux en France. La pépite biotech travaille sur de nombreux projets de recherche, notamment sur la production de biocarburants à base de microalgues, en lien avec IMT Atlantique et Nantes Université. « Le potentiel est immense, nous avons plusieurs cordes à notre arc pour développer des produits dont l’efficacité est cliniquement prouvée. » La startup portera son effectif à 50 salariés dans les prochains mois et s’installera dans de nouveaux locaux sur le site universitaire de Gavy, qui l’a vu naitre il y a près de trente ans.
La mer, avenir de l’hydrogène
Si l’histoire de Lhyfe avec le territoire est plus récente, les projets de la pépite française de l’hydrogène vert s’y développent à vitesse grand V. La startup créée en 2019 à Nantes compte déjà près de 200 collaborateurs et est présente dans 12 pays européens. C’est sur le site d’essais en mer du SEM-REV, au large du Croisic, que l’entreprise a installé au printemps dernier sa plate-forme pilote de production d’hydrogène offshore, Sealhyfe. « Cette expérience a montré ce qu’on était capable de faire, en partenariat avec les entreprises locales », témoigne Ghislain Robert. Pour le directeur commercial de Lhyfe, l’hydrogène représente un potentiel énorme « c’est une véritable opportunité pour les territoires et un nouvel entrant pour le port. » Lhyfe a justement été retenu par Nantes Saint-Nazaire Port pour implanter sur le site de Montoir de Bretagne une unité de production et de distribution d’hydrogène renouvelable. Une nouvelle de bon augure pour Lhyfe, qui voit son avenir au large. Ghislain Robert imagine à long terme pouvoir se connecter à des éoliennes flottantes pour produire massivement de l’hydrogène. Une configuration idéale pour « exploiter à la fois l’eau de mer et l’énergie qui y est produite ». Et de confier que « la vocation de Lhyfe, c’est aussi de produire de l’oxygène. Quand on sépare l’hydrogène de l’oxygène, on produit dix fois plus d’oxygène. Aujourd’hui, on ne l’utilise pas, mais notre souhait est de réinjecter cet oxygène dans l’océan pour lui redonner ses capacités d’absorption de gaz à effets de serre. » L’entreprise affiche ainsi son ambition, à terme, d’absorber un milliard de tonnes de CO2 par an, soit 3 % des émissions de gaz à effet de serre.
Zibac et Îlot maritime : deux projets structurants pour l’économie maritime de demain
En compléments des projets majeurs initiés par les entreprises du territoire, deux autres chantiers vont contribuer à la transition de l’économie maritime nazairienne.
L’Îlot maritime
Sur le plateau du Petit Maroc, au bord du bassin portuaire de Saint-Nazaire, un ensemble dédié à l’univers maritime verra le jour en 2026. Brique phare du projet : le futur centre national de formation de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer), avec un bassin conçu pour reproduire toutes les conditions météorologiques vécues en mer et former en sécurité les sauveteurs. Cet équipement inédit à ce jour servira aussi à tester les innovations des entreprises du secteur. Une pépinière, un incubateur et des espaces de travail partagés complèteront ce pôle innovant dédié au monde maritime.
La ZIBaC Loire Estuaire
Transformer le territoire en un hub énergétique décarboné, telle est l’ambition du projet ZIBaC, pour Zone Industrielle Bas Carbone, porté par l’Association des Industriels Loire Estuaire (AILE), Nantes Saint-Nazaire Port, Saint-Nazaire Agglomération, la communauté de communes Estuaire et Sillon et la Région des Pays de la Loire. Parmi la trentaine de projets inscrits à la feuille de route, la création de vapeur à partir de tourteaux avec Cargill et la valorisation des coproduits du cimentier Equiom.
La dynamique se poursuit…
La transition de l’économie maritime sera au cœur de deux grands rendez-vous phares à Saint-Nazaire : les Assises nationales des énergies marines renouvelables en juin 2024 et Wind for Goods en juin 2025.
©Martin Launay / CARENE
Efficy, acteur majeur de la relation client en Europe, nouveau locataire du SPI numérique de Saint-NazaireSur un marché dominé par les logiciels développés outre-Atlantique, Efficy s’impose comme une alternative européenne de premier plan pour les solutions de gestion de la relation client (CRM) et de « marketing automation » (gestion de campagnes marketing multicanal). « Nous sommes le “consommer local” du logiciel », résume Jean-Antoine Millet, qui précise que « les données des clients sont hébergées en France chez un partenaire ayant le statut d’entreprise à mission » et bénéficient ainsi du régime protecteur instauré par l’Europe.
De Handicap International à Nantes Saint-Nazaire Port
Basée à Bruxelles, la société créée il y a près de 20 ans compte pas moins de 300 000 utilisateurs dans quinze pays européens et 600 collaboratrices et collaborateurs. Une croissance issue notamment de l’acquisition de plusieurs éditeurs locaux. Généraliste, Efficy recense parmi ses clients français un bailleur social pour la relation avec les locataires, Handicap international pour la gestion des dons, le Musée du Louvre (gestion des visites de groupes) ou encore le port de Nantes Saint-Nazaire. « Notre statut d’intégrateur nous permet en outre d’accompagner le déploiement du logiciel dans l’entreprise (installation, formation…), mais aussi de nous imprégner des diverses problématiques métiers ».
Saint-Nazaire pour mieux concilier l’équilibre pro-perso
Auparavant installé à l’agence de Lyon, Jean-Antoine Millet a souhaité concilier projet personnel et professionnel en gagnant la presqu’île guérandaise. « J’ai répondu à l’appel du large, mais je ne connaissais pas la région. Nantes Saint-Nazaire Développement m’a permis de rencontrer de nombreux acteurs, c’est ainsi que j’ai rejoint le réseau nazairien des Dirigeants commerciaux de France (DCF) et que j’ai connu le SPI numérique de Saint-Nazaire, où je suis présent plusieurs jours par mois. Cette mise en relation est un véritable coup de pouce pour s’intégrer dans l’écosystème ! ».
Avec la Ruche, quatre mois pour devenir entrepreneur.e à Saint-Nazaire !En savoir + sur Efficy
La Ruche St Nazaire se prépare à accueillir un nouveau programme d’accompagnement, le « Parcours Créateurs », qui promet de donner un coup de pouce à toutes les initiatives entrepreneuriales portées par les habitants des communautés de communes de Saint Nazaire Agglo, Cap Atlantique, Sud Estuaire, et Pornic Agglo.
Ce programme d’accompagnement, à la fois individuel et collectif, s’étale sur une période de 4 mois et vise à soutenir 60 bénéficiaires, répartis en trois sessions de 20 entrepreneurs passionnés.
Le programme d’accompagnement offre une panoplie de services pour aider les entrepreneurs à réussir leur aventure entrepreneuriale. Au cœur du programme, on trouve :
- 4 mois d’incubation en présentiel à La Ruche St Nazaire, où les participants pourront bénéficier d’un environnement propice à la créativité et à l’innovation. De plus, les modules du parcours sont accessibles en ligne pour garantir la flexibilité.
- Rendez-vous de suivi individuel avec un expert de la création d’activité, permettant ainsi un accompagnement sur-mesure pour chaque bénéficiaire.
- Rendez-vous collectifs avec l’esprit promotion, favorisant les échanges d’expériences et l’apprentissage entre pairs.
- Des expertises diverses portées par des acteurs du territoire et le réseau de partenaires de La Ruche, offrant aux participants une occasion unique de développer leurs compétences et leur réseau professionnel.
- L’accès à une plateforme de ressources en ligne, une véritable mine d’informations pour guider les entrepreneurs dans leur parcours.
Pour être éligible à ce programme, les candidats doivent remplir l’un des critères d’éligibilité, mais rassurez-vous, l’équipe de La Ruche se charge de contacter les candidats pour vérifier leur admissibilité. Les critères d’éligibilité comprennent :
1. Résider dans un quartier prioritaire de la ville situé à Saint Nazaire Agglo, Cap Atlantique, Communauté de Communes Sud Estuaire, ou Pornic Agglo.
2. Être bénéficiaire de minima sociaux.
3. Être au chômage depuis plus de 12 mois.
4. Être un sénior de plus de 55 ans en reconversion.
5. Être un jeune de moins de 30 ans.
6. Être inscrit à la mission locale.
7. Être inscrit à CAP EMPLOI.
8. Être bénéficiaire de l’ASS (Allocation de Solidarité Spécifique) ou de l’AAH (Allocation aux Adultes Handicapés).
9. Être une personne sans diplôme.
La Ruche St-Nazaire invite les personnes éligibles à s’inscrire dès maintenant pour rejoindre cette aventure entrepreneuriale exceptionnelle. Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur le programme Parcours Créateur, des réunions d’information en visio sont prévues.
A Saint-Nazaire, Button Hop invente le petit boîtier connecté pour faciliter le travail des industrielsRendez-vous le 7 novembre de 8h30 à 10h30, à La Ruche, à Saint-Nazaire, pour une présentation du dispositif.
>> Pour s’inscrire, c’est ici (inscription obligatoire)
« L’idée de Button Hop est née de mon associé Alexandre Grière que j’ai rencontré au Blue Lab de Saint-Nazaire lors d’un workshop innovation il y 4 ou 5 ans », se rappelle Sandra Delaporte, aujourd’hui directrice générale de Button Hop. « Nous avions eu l’occasion de participer ensemble à la co-création, pendant la crise COVID, d’une mini-entreprise de fabrication et de distribution de visières avec Le Blue Lab et ses makers, A Vos Soins et le Groupe Idea. Quand Alexandre a eu besoin de s’associer, il m’a tout naturellement proposé de le suivre dans l’aventure ».
Faciliter le travail des opérateurs
Button Hop prend le contrepied du tout digital en faisant le pari d’un boîtier physique, facile à prendre en main même pour ceux qui ne sont pas forcément à l’aise avec le numérique. « Nous cherchons toujours à comprendre quels irritants rencontrent les opérateurs au quotidien sur leur poste de travail et nous leur apportons une solution simple pour les aider à remonter l’information, aussi bien en interne à leur manager, aux services supports (qualité, maintenance…) qu’en externe à leurs fournisseurs ou même à leurs clients ».
Pour l’un de ses premiers clients, Raja (distributeur d’emballages, de fournitures de bureau et d’équipements industriels), Button Hop a développé un boîtier connecté servant à passer les commandes de réassort au niveau de la chaîne d’expédition. « Ce boîtier évite aux opérateurs d’effectuer de grands déplacements au sein de l’entrepôt et leur fait gagner un temps précieux. Aujourd’hui, les opérateurs sont adeptes de notre boîtier et ne veulent plus s’en séparer ! ».
Un territoire qui bouillonne dans le numérique et l’industrie
Cette approche par la simplicité n’en finit pas de séduire : « nous réalisons en ce moment un POV (proof of Value en anglais, c’est-à-dire une preuve de l’efficacité et de la rentabilité) avec La Poste de Saint-Nazaire, rencontrée grâce à ADN Booster, pour les aider à optimiser le process des demandes de réparation des vélos. Le boîtier évite des saisies inutiles et des pertes d’information éventuelles ». En septembre, un déploiement est programmé avec Thalès à Grenoble et un diagnostic terrain est prévu avec un donneur d’ordre de rang 1 aux Chantiers de l’Atlantique. « Nantes–Saint-Nazaire est un territoire qui bouillonne sur le plan du numérique et très riche au niveau industriel. Cela nous offre un formidable terrain d’expérimentation ! ».
Une startup connectée à l’écosystème local
« Nous avons été accompagnés par plusieurs accélérateurs, dont les programmes Manufacturing Factory d’Atlanpole et ADN Booster d’ADN OUEST. Cela nous a permis de structurer notre projet ». Button Hop fait également partie du réseau PASCA (Pôle Achat Supply Chain Atlantique). « Ce réseau nous a intégrés au collectif Flux+, un collectif de dix entreprises du numérique qui digitalisent la logistique et accompagnent la transformation digitale des industriels », poursuit Sandra Delaporte qui est également membre du bureau de la French Tech Saint-Nazaire La Baule et active sur deux commissions (« Partenariats » et « Tech and Fab »).
Button Hop au prochain CES de Las Vegas
La startup nazairienne labélisée French Tech Saint-Nazaire La Baule décollera pour le salon du CES à Las Vegas en janvier prochain, grâce au concours proposé par ADN Ouest et l’entreprise Emotic. « Cela nous permettra d’entrer en contact avec de grands comptes français, de nous ouvrir à l’international et de réaliser une veille technologique ».
Un parcours complet pour lancer son projet d’entreprise dans la tech à St-NazaireEn savoir + sur BUTTON HOP
Une nouvelle feuille de route pour La FrenchTech St-Nazaire La Baule-Pornic
Trois ans après son lancement, la French Tech St-Nazaire La Baule s’est élargie au territoire de Pornic pour une nouvelle labellisation gouvernementale. Elle fédère aujourd’hui une cinquantaine d’entreprises adhérentes. Elu début 2023, le nouveau board, présidé par Pierre Minier, dirigeant de l’agence web et digitale Ouest Médias, s’est notamment fixé pour objectif de travailler au rapprochement de l’industrie et du numérique. « La nouvelle équipe fait preuve d’une belle dynamique en déployant une feuille de route centrée qui fait la part belle au sujet Tech & Fab, en s’appuyant sur la tradition industrielle de l’écosystème nazairien », souligne Thibault Chevalier, chargé de mission entrepreneuriat et filière numérique pour l’agglomération de Saint-Nazaire. Parmi ses autres axes de travail, l’attractivité et le recrutement de talents et le financement de l’innovation. Elle anime notamment une page Linkedin avec ses 4000 abonnés.
Un « lieu totem » dédié à la filière numérique et à l’innovation : le Spi Numérique
Un an après son ouverture, le « Spi Numérique » s’affirme comme le nouveau lieu totem de la filière numérique et innovation en plein centre-ville de Saint-Nazaire. Depuis cet été, une nouvelle équipe 100% féminine est aux commandes, avec Rosalie Moyon au pilotage et Amandine Riou à l’animation. De nouvelles entreprises y ont pris leurs quartiers, comme le cabinet de conseil en management de l’innovation Ynitia, l’association de réalité virtuelle Clarté-lab et les deux agences de communication Com4 et la Timonerie, ainsi que plusieurs consultants indépendants. « Il reste encore 3 bureaux disponibles et quelques places en openspace », précise néanmoins Rosalie Moyon.
L’arrivée de startups innovantes à la croisée de l’industrie et du numérique
Aux côtés des grands donneurs d’ordre industriels, le territoire voit éclore de plus en plus de belles pépites innovantes. Parmi les dernières arrivées, la startup Button Hop vient de lancer son bouton connecté pour faciliter le travail des opérateurs dans l’industrie. Elle vient rejoindre GEPS Techno, entreprise qui produit de l’électricité en mer à partir de l’énergie des vagues, Akajoule dans le domaine des énergies nouvelles, XSun dans le développement de drones fonctionnant à l’énergie solaire pour des missions complexes.
A cette liste bien fournie, viennent s’ajouter les récents adhérents à la FrenchTech Saint-Nazaire La Baule Pornic, illustrations de cette nouvelle dynamique et du nouveau périmètre géographique, tels que Yamuti, une marketplace pour la seconde main, NatéoSanté et son purificateur d’air, ou encore la plateforme de contenus Melting Spot.
Un parcours complet pour les entrepreneurs
Coworking, dispositif d’incubation, communauté active, … tous les éléments sont aujourd’hui rassemblés pour monter son projet d’entreprise à Saint-Nazaire. « Notre ambition est de renforcer l’offre d’innovation et de services pour les entrepreneurs, en proposant un parcours complet pour créer et développer sa startup à Saint-Nazaire », explique Guillaume Accarion, président du Campus numérique (et fondateur de l’entreprise Akajoule) qui regroupe le lieu totem du Spi numérique et le fablab (Blue Lab).
Vous êtes étudiant ou jeune diplômé ?
– L’école d’ingénieurs CESI installée sur le Campus numérique de St-Nazaire propose aux étudiants de postuler à l’ «option entrepreneurs».
– Les étudiants peuvent ensuite opter pour le « statut d’étudiant entrepreneur » dans le cadre du dispositif national Pépite.
– Le dispositif « Pouss’Projets », porté par le BlueLab, permet ensuite aux étudiants de pitcher leur projet devant un parterre bienveillant de chefs d’entreprises et d’experts du territoire.
Vous avez un projet entrepreneurial et la volonté de créer une entreprise ?
– La Maison de l’Entreprise vous oriente et vous aide à trouver un accompagnement, des financements, et vous propose un hébergement en pépinière. A l’automne 2023, un nouveau lieu dédié à la création d’entreprises ouvrira ses portes à Saint-Nazaire. A deux pas de la gare, sur une superficie de 2.300 m2, la Maison de l’Entreprise ( photo ci-dessous) accueillera les entrepreneurs, et proposera 32 bureaux, un hôtel d’entreprises, des salles de réunion et de créativité.
– Le Blue Lab, fablab du Campus Numérique permet de procéder au prototypage d’objets.
– Le Spi numérique accueille les entrepreneurs de la filière numérique en plein centre-ville de St-Nazaire, dans un nouvel écrin, et propose une dizaine de bureaux et une vingtaine de postes nomade en open-space.
– Se former et être pré-incubé grâce au dispositif Azimut. Porté par Atlanpole, ce programme de pré-incubation Azimut recrute pour sa deuxième promotion. Ce programme s’adresse aux entrepreneurs (projet de moins de deux ans) ayant un projet de développement sur les agglomérations de Saint-Nazaire, la Baule et Guérande (produit ou service), quel que soit le secteur économique. Sur une durée de 10 semaines, le programme associe dynamique de groupe et travail individuel sous forme de 5 ateliers, des coaching individuels, des événements de networking, des visites de laboratoires et d’entreprises, un mentor pour vous guider. > Candidatez avant le 11/09/2023
– Obtenir de la visibilité à travers les Audacity Awards > Candidatez avant le 20/09/2023
Cinq événements à ne pas manquer à la rentrée
1- RIDE, les Rencontres pour une Industrie Durable et Eco-responsable à La Baule le 20/09
C’est la 2e édition de cet événement organisé par le pôle de compétitivité industrielle EMC2. Consultez le programme de RIDE
2- « Le numérique au service de l’océan » organisé par ADN Ouest le 28/09
Au programme, une journée entre terre et océan, avec des témoignages d’entreprises innovantes locales et une visite du parc éolien en mer de St-Nazaire, pour comprendre et découvrir concrètement comment le numérique peut participer à réduire l’impact environnemental des activités maritimes et portuaires grâce aux innovations numériques du territoire : « le green au service du blue ». > Je m’inscris
3- L’«Ecole de l’Investissement», organisée par la FrenchTech le 26/09 à La Baule, avec la présence de Geoffroy Roux de Bézieux, ancien président du Medef. > Je m’inscris
4- La « Matinale du numérique #2» le 20/10 au Spi Numérique.
5- Le concours Audacity Awards et sa soirée de remise des prix à Pornichet le 22/11/2023. Le concours Audacity Awards revient cette année pour sa 12e édition. Il récompense les entrepreneuses et les entrepreneurs les plus innovants du territoire nazairien. Nouveauté 2023 : cette année le concours récompensera également les démarches exemplaires des entreprises qui contribuent à la transition écologique et à la transformation de la société et du territoire. Pour participer, il suffit de s’inscrire en ligne avant le 20/09/2023
Coworking Saint-Nazaire : 6 espaces à découvrir1- Le Spi Numérique
Vous êtes dirigeant, jeune entreprise innovante, salariés ou indépendants et rêvez de travailler les pieds dans l’eau ? Ouvert il y a un an, le Spi numérique est le nouveau lieu de coworking en centre-ville à Saint-Nazaire, à 15mn de la gare SNCF. Dans le bâtiment rénové du Paquebot numérique, le Spi numérique vous propose des espaces à la carte et modulables, dont 10 bureaux privatifs, 11 postes en open space, des salles de réunion, etc. Avoir son bureau au Spi numérique est la garantie d’être au coeur de l’écosystème numérique et l’assurance de profiter d’animations toute l’année.
2- L’Atelier de l’Ecluse
Dans un immeuble neuf en ossature bois situé face à l’écluse et au quartier du Petit Maroc, à 100m de la plage et de la Place du Commando, L’Ecluse met à disposition un plateau de 37m2 pouvant accueillir confortablement 6 personnes. Une agence d’infographie 3D occupe le R+1 et une agence d’architecture occupe une partie du 2e étage, partagé avec ce plateau. Kitchenette partagée. Accès libre à une toiture-terrasse partagée en cœur d’ilot, plein sud pour les pauses-déjeuner.
Pour en savoir plus sur l’Atelier de l’Ecluse
3- Le Periscop
Coopérative d’entrepreneurs, cet espace de travail héberge, conseil et accompagne les créateurs d’entreprises dans le développement de leur activité. De nombreux métiers y sont représentés dont la communication, le web ou la formation. Plateaux de travail, bureaux individuels, salles de réunion, canapé worker, coin presse et détente et espace café sont disponibles dans ce coworking de plus de 100m² du lundi au vendredi de 9h à 18h non-stop. Les locataires ont l’habitude de partager des brunchs, des apéros ou autres temps collectifs. Le Périscop est un espace de coworking où travail rime avec échanges et collaboration, avec l’opportunité de travailler en dehors de chez soi, dans un environnement de travail et de créativité.
Pour en savoir plus sur le Periscop
4- La Ruche
La Ruche Saint-Nazaire est un espace de coworking et bien plus encore. C’est un lieu de travail vivant et humain, une atmosphère inspirante et chaleureuse pour se sentir bien et travailler mieux. Dans cet espace collaboratif de 800m², vous trouverez à votre disposition des bureaux privatifs, salles de réunion et un grand jardin aménagé.
Attentive à donner sa chance d’entreprendre à tous, La Ruche soutient en priorité les publics sous représentés dans l’emploi (demandeurs d’emploi de longue durée, seniors, femmes…) ainsi que les projets à impact positif qui agissent pour une société plus inclusive et responsable. L’incubateur LaRuche Factory, centré sur l’entrepreneuriat social, accompagne les projets d’innovation à impact positif pour la société et/ou l’environnement.
Pour en savoir plus sur la Ruche
5- Le Jardin
Bienvenue au Jardin, un lieu éco-responsable pour découvrir, créer, partager, penser et savourer ensemble… en plein coeur de Saint-Nazaire.
Le Jardin, c’est un lieu et des gens qui l’habitent. Un écosystème dédié à la création et au partage, rassemblant des bureaux privés pour les entrepreneurs et des espaces ouverts au public, dans un ensemble relié.
Le Jardin est un espace vivant, doté d’une programmation événementielle régulière, qui s’organise autour de :
- la Cantine du Jardin, un café/cantine avec terrasse extérieure
- de Silebo, FFIl, Mel de Margo : des boutiques dédiées au design
- de bureaux d’entrepreneurs créatifs
Le Jardin, accueille également vos évènements ! Team building, rendez-vous professionnel, séminaires, after-work, réunions familiales… Les différents espaces du Jardin se module en fonction de vos besoins.
Pour en savoir plus sur Le Jardin
6- Ocean Café Cowork
En plein coeur de Pornichet et à 50 mètres de la plage, Ocean Café Cowork est un espace chaleureux où tout est fait pour travailler efficacement de manière ponctuelle ou récurrente. Une vingtaine de places sont disponibles en coworking. Deux salles de réunion sont mises à disposition. Ainsi que deux espaces confidentiels pour s’isoler ou brainstormer.
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Transport à la voile : L’entreprise CWS s’installe à St-Nazaire et crée plus de 200 emploisDécouvrez les autres lieux de coworking sur la Carte des espaces de coworking à Saint-Nazaire
CWS propose un système de propulsion innovant pour le secteur maritime. « Notre système est le fruit d’une longue réflexion afin de répondre au mieux aux défis de l’hybridation et donc de la décarbonation du transport maritime », explique Bruno Toubiana, co-fondateur de CWS. Son système breveté, de voile rigide, assure une propulsion régulière, ayant des effets de dérive limités, même par grande vitesse. « Nous avons développé et qualifié en soufflerie un profil asymétrique optimal qui fournit plus de puissance et permet de mieux remonter au vent. Notre technologie brevetée permet d’inverser ce profil et donc de déployer une aile asymétrique entièrement rigide sur bâbord et tribord amure, tout en divisant par deux la hauteur et en annulant quasiment le fardage dans une position symétrique ». L’aile développée par CWS réduit la consommation de carburant du navire, en lien avec le moteur principal, et peut être déployée à la fois sur la flotte existante (modernisation) et sur les navires neufs (intégration directe).
50 ailes produites par an dans l’usine de Saint-Nazaire
L’usine de Saint-Nazaire va être destinée à la production des éléments en composites des ailes, ainsi qu’à l’assemblage des ailes. L’objectif étant de commencer la production dès 2024 et d’assurer une montée en cadence qui pourra atteindre une aile par semaine en 2026. Les premières séries d’ailes permettront d’équiper une flotte complète de nouveaux porte-conteneurs à partir de 2025. A terme, il s’agira d’équiper davantage de navires neufs mais aussi d’équiper les navires déjà en circulation.
Lauréat avec Zéphyr&Borée en 2022
En 2022, une série de bonnes nouvelles est venue conforter la viabilité du projet. Les tests menés en conditions quasi réelles dans une soufflerie 3D ont donné des performances supérieures aux attentes. CWS a aussi été lauréat de l’appel à projet du CORIMER piloté par l’Etat, avec son projet « Mervent 2025 » visant à produire un porte-conteneur à propulsion vélique composé de 6 ailes avec un consortium composé de Zéphyr&Borée, GTT et Ecole Centrale Nantes, ce qui en fait le plus gros projet du CORIMER (40% du budget total alloué). CWS va ainsi produire et assembler, dans l’usine de Saint-Nazaire, les 60 ailes qui équiperont les navires que le Lorientais Zéphyr&Borée va faire construire pour une coalition de chargeurs en vue de trajets maritimes sur la zone transatlantique.
« Saint-Nazaire combine des infrastructures et un savoir-faire de qualité sur les composites »
Alors que plusieurs villes étaient en lice, c’est à Saint-Nazaire que CWS a choisi de jeter l’ancre. En juin 2023, CWS installe son usine de production sur le port de Saint-Nazaire, à proximité de la base sous-marine. « Saint-Nazaire présente un triple intérêt : des quais de grande taille pour permettre l’amarrage des navires, des moyens de levage importants, un savoir-faire de qualité sur les matériaux composites ». La partie R&D reste domiciliée à Paris pour l’instant.
Création de plus de 200 emplois à Saint-Nazaire
Née en 2016, la startup compte actuellement 25 personnes, aux compétences complémentaires dans les domaines de l’aérodynamique, des matériaux, de la mécanique et de l’automatique. Accompagnée par Nantes Saint-Nazaire Développement, CWS a commencé à discuter avec les partenaires locaux pour être accompagné sur la montée en charge des effectifs. CWS envisage de recruter plus de 200 personnes d’ici à 2025, de différents profils : ingénieurs qualité, techniciens, mécaniciens, etc.
Saint-Nazaire se dote d’un quartier phare dédié au secteur maritimeEn savoir + sur CWS
Ce projet urbain et portuaire, du groupement Eiffage Immobilier et du Groupe ATAO avec TOPOS_architecture, combine savoir-faire traditionnels et innovations. Grâce aux synergies créées avec les acteurs du monde de la mer, l’Îlot Maritime deviendra rapidement une destination totem de la filière maritime à Saint-Nazaire.
Le projet implique la construction de 4 bâtiments interconnectés. Ces bâtiments abriteront le pôle national de formation de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer), des espaces de travail partagés, un café-restaurant, la Coopérative maritime, l’école de formation Skol Ar Mor, un bassin d’entraînement à la survie en mer et éventuellement une capitainerie. Le projet devrait être livré dans sa totalité en 2026.
Un bassin unique en France pour l’entraînement à la survie en mer
Ce nouvel équipement, d’une superficie de 1350 m², permettra aux professionnels et bénévoles d’associations telles que la SNSM, ainsi qu’aux coureurs au large et plaisanciers, de s’entraîner à la survie et au sauvetage en mer. Le bassin, d’une taille de 20 m x 10 m et d’une profondeur de 4 m, sera capable de reproduire des vagues allant jusqu’à 1,5 m de hauteur, ainsi que toutes les conditions météorologiques (vent, orage, pluie, brouillard…). Des formations sur la sécurité en bord de mer pour les scolaires ainsi que des rencontres autour de modèles réduits avec Skol Ar Mor pourront également être organisées. En outre, le rez-de-chaussée de ce lieu abritera des ateliers partagés pour les entreprises et scientifiques afin de mener des expérimentations, qui pourront également bénéficier à Skol Ar Mor. Des aménagements seront aussi mis en place pour permettre au grand public d’observer les entraînements dans le bassin.
Le nouveau Campus SNSM : une formation adaptée aux besoins actuels
Le Campus national de formation de la SNSM, d’une superficie de 3450 m², permettra à la SNSM de doubler son offre de formations annuelles pour répondre à la demande croissante. Ce lieu dédié à la formation permettra à la SNSM de disposer de tous les équipements et ressources nécessaires pour former les professionnels de la mer dans les meilleures conditions possibles.
The Pool : un lieu d’échanges dédié au monde maritime
Le bâtiment offrira 2000m² d’espaces de travail partagés disponibles à la location et un espace événementiel pouvant accueillir 200 personnes au deuxième étage, avec une vue panoramique sur le bassin et l’estuaire.
The Pool accueillera également en son rez-de-chaussée d’une surface de 670m² un magasin « La Coopérative maritime », une éventuelle capitainerie et un café-restaurant pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes avec une grande terrasse, idéalement placée entre les bâtiments The Pool et le campus de la SNSM.
Ti Ar Mor, un atelier maritime multi-fonctionnel pour Skol Ar Mor
Le nouvel atelier The Pool abritera Skol Ar Mor, l’école de charpente maritime, pour mener des projets de construction et de rénovation de bateaux en bois et de former des charpentiers de marine. Des activités touristiques et éducatives comme des maquettes de bateaux et du matelotage seront également proposées. De plus, une recyclerie d’objets marins et un bar à huîtres seront installés sur place.
En septembre 2021, la première édition de l’événement Wind for Goods avait déjà réuni 600 visiteurs, 17 entreprises et 20 innovations du transport à la voile à Saint-Nazaire pour mettre en lumière les acteurs et les solutions concrètes contribuant à la décarbonation du transport maritime international et lutter pour la préservation de l’environnement à grande échelle.
Pour l’édition 2023, le salon aura lieu sur deux jours. L’opportunité d’accueillir deux fois plus d’exposants, d’approfondir les sujets et de favoriser les synergies. Alors que l’édition 2021 avait permis de montrer les prémices avec prototypes et démonstrateurs, cette nouvelle édition donnera à voir les réalisations avec les premiers bateaux équipés de voiles et technologies innovantes en mer. Des personnalités de renom y sont attendues, comme Catherine Chabaud, députée européenne et navigatrice, les navigateurs Yves Parlier et Michel Desjoyeaux ou encore Heidi Sevestre, glaciologue.
Découvrir les bateaux nouvelle génération en mer
Assister à l’événement Wind for Goods est une occasion unique de voir de pouvoir embarquer sur les premiers bateaux, tout juste sortis des chantiers, et qui demain vont révolutionner le transport maritime de marchandises. Ce sera aussi l’occasion d’embarquer sur l’un de ses navires du futur pour une mémorable sortie en mer.
Parmi ceux à découvrir en mer :
– L’aile de Wisamo, développée par Michelin pour contribuer à la décarbonation du transport maritime sera aussi présente pour la première fois en situation réelle à Wind for Goods. Il s’agit d’une aile gonflable, 100% rétractable et entièrement automatisée, s’installant sur tout type de navire.
– Le navigateur Yves Parlier sera présent avec son catamaran SeaKite qu’il pourra tester dans les eaux de Saint-Nazaire, après des tests concluants tout l’hiver sur le bassin d’Arcachon.
– Iliens qui assure la traversée entre Quiberon et Belle-Ile reviendra en voisin pour la deuxième fois.
Des prototypes à découvrir en avant-première sur le salon
Sur le salon, seront présentées une myriade de solutions des plus innovantes pour décarboner le transport maritime.
Parmi les nombreux exposants déjà confirmés, on peut noter :
– Airseas présentera son kite, issu de l’expertise aéronautique d’Airbus, et développé à Nantes depuis 2021.
– Les Chantiers de l’Atlantique avec leur SolidSail, qui équipera le bateau construit par Neoline (également présent).
– Grain de Sail, dont le bateau sera en expédition.
– Beyond the Sea, pilotée par le navigateur Yves Parlier, présentera ses kites, destinés à tracter tous les navires, du bateau de plaisance aux plus grands navires de transport maritime.
– CWS dévoilera son innovation révolutionnaire, une aile rigide, inversible et asymétrique, capable de remonter au vent.
– TOWT et ses voiliers cargos qui sillonnent déjà les mers du globe pour transporter des marchandises à la voile.
– Farwind, spin-off de Centrale Nantes, développe des solutions intégrées de conversion de l’énergie en haute mer.
– Norsepower, l’un des plus gros acteurs internationaux du transport maritime.
Ayro et Bound4Blue font aussi partie des exposants ayant confirmé leur présence à la deuxième édition de Wind for Goods.
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