Notre démarche d’écoconception du site
Lorsque nous avons décidé de procéder à la refonte du site internet de Nantes Saint-Nazaire Développement, l’éco-conception a été au coeur de nos exigences.
C’est quoi l’éco-conception d’un site ?
Eco-concevoir, c’est produire en prenant en compte l’impact écologique des éléments qu’on va mettre en place. Cette démarche est à différencier de la performance intrinsèque de chargement des pages du site, qui va contribuer à réduire l’impact, mais qui n’est pas l’indicateur principal.
L’écoconception d’un site intervient en amont du projet, dans son approche, sa conception et dans toutes les phases de production de celui-ci. Elle intervient également après la mise en ligne avec l’optimisation. L’éco-conception ne se limite pas aux aspects techniques : la conception éditoriale, fonctionnelle, graphique et l’hébergement jouent par ailleurs un rôle clé.
Globalement, on parle de sobriété numérique. C’est-à-dire le fait de réduire au maximum l’impact écologique du site.
Nos actions en faveur de l’éco-conception du site internet
- Hébergement : nous avons opté depuis plusieurs années pour un hébergement respecteux de nos différents sites auprès de Boscop, entreprise SCOP (société coopérative et participative), située à Angers (Pays de la Loire).
- Développement du site : Nous avons choisi de mettre en place Gutenberg au sein de WordPress comme outil de construction des pages. Ce choix a été privilégié notamment pour ses facultés à ne servir que les ressources nécessaires au chargement de chaque page, là où les outils de construction de pages se révèlent être extrêmement gourmands en ressources.
- Les vidéos ne sont pas chargées dès le clic mais restent hébergées sur un site dédié au streaming video (en l’occurrence Youtube).
- Les photos : nous utilisons la solution Imagify qui réduit la taille de toutes les photos. Nous avons supprimé le défilement de photos (slider).
Notre score d’éco-conception
Les sites internet, comme l’ensemble des outils digitaux (réseaux sociaux, visionnage de vidéo, emailing, …), sont consommateurs d’énergie et à ce titre, émetteurs de CO2.
- On estime, à l’échelle mondiale, qu’une page web moyenne produit environ : 0,8 gramme Équivalent CO2 par page vue.
- Pour un site web avec 10 000 pages vues mensuellement, cela représente 102 kg CO2 par an.
Nous avons passé notre site à la moulinette de l’outil de mesure de l’empreinte carbone du site websitecarbone et il a obtenu un bon score.
Il existe aussi le Référentiel Général d’Éco-conception des Services Numériques (RGESN), instauré par la DINUM (service de l’État) qui peut servir de norme de référence.
Le RGESN est donc une sorte de guide à suivre en amont, pendant et après la production du site et qui permet :
- de réduire au max la conso de ressources des produits
- de réduire la contribution à l’obsolescence des équipements numériques qui permettent de visiter un site
Ce référentiel intègre 79 critères donnant lieu à l’obtention d’un niveau de conformité.
Nous ne l’avons pas encore expérimenté mais nous nous intéresserons à ce référentiel à l’avenir.